Rien ne s’écrit, rien ne se dit, rien ne se montre sur ce qui se passe en Grèce depuis cinq semaines. Les journaux, les stations de radio, les chaînes de télévision nous privent du droit à une information majeure : depuis cinq semaines, 354 départements académiques sont occupés ; des milliers d’étudiants manifestent régulièrement ; la manière dont la police a réprimé la manifestation du 8 juin rappelle à bien des égards les heures noires de la dictature des colonels (une (...)