Je suis irrité, et le mot est faible, par tout ce qui se dit et s’écrit [1] en 2008 sur Mai 68.
D’abord de la part de ceux qui, alors aux premiers plans médiatiques, le sont restés aujourd’hui au prix d’un grand écart qui va de l’extrême gauche à ce qu’on appelle maintenant le néo-conservatisme. Ensuite, de la part de ceux qui regardent Mai 68 avec les yeux et les enjeux d’aujourd’hui sans faire le moindre effort pour se remettre dans le (...)