En demandant une aide pour mettre fin à ses jours, Chantal Sébire fait doublement acte de courage. D’abord le courage de porter le droit à disposer de son corps sur la place publique, face à une gouvernement dont l’éthique et la culture sont hostiles à la liberté des individus. Et les faits lui donneront raison : le gouvernement refusera à Chantal Sébire le droit de disposer de son corps. Un acte de courage aussi parce qu’elle inscrit sa vie dans un dessein qu’elle (...)