Islamismes, mouvements de gauche radicale et nationalismes arabes ont longtemps semblé s’opposer. Des alliances se sont pourtant nouées entre eux, recomposant profondément le champ politique en Palestine, au Liban et en Egypte.
Les débats sur la place du religieux et du politique sont souvent biaisés par des per-ceptions idéologiques et culturelles subjectives. L’appréhension du phénomène isla-miste en France reste ainsi très largement dominée par une série de paradigmes très (...)