La débâcle idéologique provoquée par la crise est bien illustrée par les aveux d’Alan Greenspan, l’ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed). Lors de son audition devant une commission parlementaire, il a reconnu être « dans un état de choc et d’incrédulité » après avoir « trouvé une faille dans l’idéologie capitaliste ».
Ce sont en effet plusieurs théorèmes essentiels du discours néo-libéral qui viennent d’être pulvérisés. Le premier est que (...)