La question, jusque là confinée dans de petits cercles, est à présent sur la place publique. L’ampleur de la crise oblige tous les responsables, et jusqu’à des économistes libéraux, à multiplier les propositions de réforme, et plusieurs en viennent même à se demander si ce régime de croissance est viable, s’il ne faut pas remettre en cause ses fondements même. Mon propos va consister à montrer que seule une réforme radicale pourrait sauver le capitalisme de lui-même, mais (...)