Pour le nettoyage de ses foyers, Adoma (ex-Sonacotra) a livré le marché à des régies de quartiers chargées de l’insertion plutôt qu’à des entreprises spécialistes du secteur.
Ni salariés. Ni chômeurs. Sans droits reconnus, de fait. À Marseille, quarante salariés spécialisés dans le nettoyage font figure de « mutants » du droit social. Leur calvaire a débuté le 12 novembre 2007. Serrures changées, badge d’accès désactivé : ils découvrent ainsi qu’ils sont mis à la (...)