Grâce à leurs bouteilles de gaz prêtes à exploser, les GLJ de Tonneins obtiennent 30000 euros par personne licenciée

dimanche 19 juillet 2009.
Source : AFP
 

Les employés de l’entreprise de Tonneins, grâce à un nouveau chantage à la bouteille de gaz, vont obtenir de meilleures indemnités de licenciement.

Les employés de l’entreprise JLG de Tonneins (Lot-et-Garonne), qui exigent de meilleures indemnités de licenciement et menaçaient d’incendier cinq nacelles élévatrices, vont obtenir gain de cause. Christian Amadio, secrétaire du CE, l’a annoncé à France Info. Les salariés avaient suspendu leur action dans l’attente d’une réunion avec la direction jeudi soir.

« Notre proposition était une indemnité supra-légale de 30.000 euros pour les 53 personnes qui doivent être licenciées. Nous avons obtenu gain de cause », a indiqué vendredi Christian Amadio, le secrétaire du CE. Un accord a été signé avec la direction et un médiateur au cours d’une réunion qui s’est terminée dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il précisé.

30.000 euros d’indemnités

Mercredi, pour faire pression sur la direction, des salariés avaient placé cinq nacelles, prêtes à être livrées, sur le parking de leur entreprise et les avaient entourées de « bouteilles de gaz » - vides selon les gendarmes - ainsi que de « palettes avec du produit inflammable », menaçant de « les faire sauter », selon Christian Amadio.

La menace avait été levée jeudi soir après l’annonce de la réunion avec la direction. Les salariés sont en grève depuis trois semaines pour obtenir une meilleure prime "supra-légale" pour les employés devant être licenciés dans le cadre d’un plan social annoncé en avril et prévoyant la suppression de 53 des 163 emplois de cette entreprise rachetée par un groupe américain en 2007. Le travail devrait reprendre lundi, a précisé Christian Amadio.

(Source AFP)


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