L’hospitalisation de Nicolas Sarkozy : le malaise persiste mais les sondages vont remonter coco ! (12 points depuis le malaise d’après les sondages)

dimanche 9 août 2009.
 

Une seule réelle inquiétude pour le Président : Patrick Balkany, le député ripoux de Levallois qui suit cette affaire depuis son camping de l’Ile de Saint Martin, l’ile des milliardaires, énerve l’Elysée en évoquant un accident cardiaque. Alors qu’il ne s’agit que d’un incident médiatique qui a permis au malade de sortir à pied de l’hôpital juste pour les journaux télévisés.

Le président de la République a dû être hospitalisé à l’hôpital du Val de Grace à Paris, après un malaise social et économique sans précédent en France et qui persiste malgré les chiffres en trompe l’oeil du chômage.

François Fillon était rentré d’urgence à Paris de la Sarthe en vertu d’un vieux principe : il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. Mais, si une régence doit être assurée quelques temps, il n’en aurait pas été le bénéficiaire car le deuxième personnage de l’Etat est le président du Sénat, le plantureux Gérard Larcher.

En faisant son jogging prés de la résidence de la lanterne, le président aurait été victime d’un "malaise vagal" sur lequel les médias et leurs docteurs qui n’ont pas vu un malade depuis des années, vont disserter pendant plusieurs jours en nous assénant de longues minutes d’explications rassurantes que l’on peut pourtant résumer simplement : le malaise vagal est dû à un réflexe neuro-cardiovasculaire (le nerf vague innerve le cœur). Il associe un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) confinant parfois à la pause cardiaque, particulièrement spectaculaire, et à une chute de la tension artérielle. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale d’apport d’oxygène au cerveau d’où sensation de malaise, chute voire réelle perte de connaissance.

La transparence ? Quand on tombe dans les pommes en public, difficile de faire autrement. Mais pour l’instant, aucun médecin (même militaire) n’a signé le moindre communiqué. C’est l’Elysée qui publie les ordonnances car les toubibs du Val de Grâce, échaudés par des précédents ont refusé de dire n’importe quoi pour rassurer le peuple.

Mais dans le fond, on s’en fout. Pas l’Elysée qui a donné oralement des consignes de modération aux principaux médias et a envoyé aux journaux, c’est une innovation, un article prêt à publier sur les circonstances du malaise.

Moralité : comme disait Winston Churchill à un jeune journaliste pour expliquer sa longévité : no sport, young man !.

Par Claude-Marie Vadrot


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