Pourquoi "Non à Georges Frêche !!! "

vendredi 11 septembre 2009.
 

Il est temps que les électeurs de gauche, profondément attachés à la promotion des droits humains et révoltés par les propos de Georges Frêche fassent entendre leur voix. Nous sommes opposés à la reconduction de Georges Frêche à la Présidence du Conseil Régional Languedoc Roussillon.

Rien ne peut en aucune manière justifier les pratiques détestables de ce grand guignol mégalomane de 72 ans à la vieillesse hargneuse. Georges Frêche et la baronnie frêchiste ont gangréné et infiltré tous les secteurs de la région de Montpellier. Je ne vais pas énumérer tous les faits car ils sont connus de tous. A un moment, il faut avoir le courage de dire “ arrêtons, c’est trop”. Les magouilles, les intimidations, les menaces, les manipulations, les propos injurieux, les méthodes de propagande électorale pour le moins discutables, les tricheries même si beaucoup ont fermé les yeux sur ces excès (ex :Congrès du Mans. Référendum interne sur le TCE, etc.) entres autres… Les scandales qui éclaboussent le PS en Languedoc Roussillon en la personne de Georges Frêche mettent en évidence les trois maux qui rongent le parti socialiste et l’entraînent vers le déclin : le clientélisme politique, d’abord ; l’arrogance de certains élus, ensuite ; et, à l’origine de ces maux, les stratégies tacticiennes des carriéristes du PS. Ces travers expliquent pour une très large part le système frêchiste, les dysfonctionnements du Parti et les connivences organisationnelles de certains élus.

Le clientélisme politique est le principal responsable du médiocre intérêt pour la politique d’un très grand nombre de citoyen. Il n’est pas l’apanage des socialistes – tous les partis en sont coupables – mais peut-être a t-il été pratiqué plus ouvertement et plus cyniquement par Georges Frêche.

Précisons ce qu’il faut entendre par « clientélisme » ; il s’agit pour un homme politique ou un parti, de chercher à asseoir son pouvoir en attribuant des avantages, des postes, des faveurs à des gens censés se montrer redevables par la suite. De très nombreux cadres dirigeants de cette région doivent leur nomination à ce calcul politicien. La région est néanmoins peuplée de centaines d’employés, du sommet à la base, recrutés par des frêchistes successifs uniquement sur le critère clientéliste. De même, de nombreux administrateurs nommés par la région le sont grâce à leur affiliation politique. C’est ce qui a vicié et perverti la région, avec la complicité silencieuse des élus. Le système frêchiste ne s’arrêtera pas tant que tous les élus en conseil d’agglomération continueront à s’allonger et à se dérober. Il serait naïf d’attendre des hommes politiques qu’ils fassent totalement abstraction des considérations politiciennes dans l’exercice de leur pouvoir. Ils ne le font pas. Ni ceux d’aujourd’hui ni ceux d’hier ; ni ceux d’ici ni ceux d’ailleurs. Mais le clientélisme a ses limites. Lorsqu’elles sont ignorées ou même soutenues implicitement, des cadres dirigeants, il faut craindre de graves conséquences pour leur parti et pour leur crédibilité auprès de leurs électeurs. Quand leurs élus n’ont pas la compétence nécessaire aux responsabilités qui leur sont confiées, quand ils ne possèdent aucune des vertus attendues d’eux dans les fonctions qu’ils exercent, quand ils se mêlent de ce qui ne les concerne pas, drapés dans l’arrogance empruntée à leurs parrains, non seulement ils ruinent l’intérêt général mais ils discréditent le socialisme. . L’affaire « Georges Frêche » en est la preuve.

Sans insinuer que tous les cadres dirigeants du PS sont des incompétents, ce serait injuste, ni que tous ses employés sont pistonnés – ce n’est pas le cas. Au bout du compte, cela coûte et coûtera sans doute excessivement cher. Les responsables de cette « erreur » de gestion du problème « Frêche » méritent l’opprobre des adhérents, des sympathisants, et il serait même essentiel que tous les responsables en tirent les conséquences. En particulier les élus politiques qui ont joué avec le feu. Le plus désolant, c’est ce que j’appellerais le « holdup régional ». C’est le système qui consiste à vouloir assurer son avenir personnel et la satisfaction de ses ambitions, ainsi que celles de son clan, en anticipant et provoquant l’élimination de tous ceux qui n’appartiennent pas à sa famille. Avec, en prime, toujours les premières places. Nous ne pouvons pas dire que nous venons de faire la brutale découverte de ce dont il s’agit ainsi que du mode opératoire de ce système à la « Frêche » des carriéristes de certains élus et des motivations de leurs actions. Je ne sais si ce que nous avons lu et entendu du système "Frêche" tombe sous la définition légale de « mafia », mais je sais que personne n’a de doute sur ce qui s’est passé durant des années, et ce qui en perdure. Je n’hésite à reprendre le mot « mafia »pour dénoncer cette pratique. Elle existe, on voit mieux maintenant comment fonctionne une « mafia politique » Définition : « Groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts par toutes sortes de moyens » !

Cette fois, tous sont d’accord : Frêche n’a plus sa place au PS car ses déclarations « ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité du PS ». L’aura-t-il demain sa place avec l’appui de certains de ses amis socialistes et autres ?

Car la région Languedoc-Roussillon, avec la puissante fédération héraultaise du PS, pèse lourd dans les savants équilibres du PS. Le cas « Frêche », passera t’il alors pour un détail ?

Marie José Masson-Gaechter

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