Petites nouvelles (Christine Lagarde payée à ne rien faire, les Est-Allemands regrettent majoritairement la RDA, MODEM Ecolos, Laporte et Jégo règlent leurs comptes, chômage en hausse)

lundi 7 décembre 2009.
 

1) Christine Lagarde, absentéiste permanente, payée depuis 2 ans

Le gouvernement a décidé de mener avec vigueur la chasse aux salariés absents pour arrêt de travail montrés comme des « profiteurs » potentiels. Mesquin, une fois de plus. Dans le 12e arrondissement, Madame Christine Lagarde, Ministre des Finances, est élue depuis bientôt deux ans. Cela représente au moins une vingtaine de séances. A l’exception de la première séance inaugurale qui avait eu lieu un samedi pour élire la Maire et ses adjoints, elle n’est jamais venue. Jamais. Pas une seule fois. Depuis six mois, son collègue Jean-Marie Cavada (désormais député européen) ne vient plus non plus. Je peux comprendre qu’un Ministre des Finances n’ait pas de temps à consacrer à l’action municipale, mais pourquoi ne démissionne-t-elle pas de son mandat de Conseillère de Paris ?

Pour cet absentéisme, pour n’être jamais venue une seule fois donner son avis sur la moindre délibération, Mme Christine Lagarde continue de percevoir tous les mois son indemnité d’élue.

Source : http://www.alexis-corbiere.fr/

2) Les Est-Allemands regrettent l’Allemagne de l’Est (RDA)

A l’occasion de l’anniversaire de la chute du Mur de Berlin, l’institut d’études sociologiques de Brandenburg a eu l’idée de demander aux Allemands de l’Est ( de plus de 35 ans) eux-mêmes s’ils pensent que c’est mieux aujourd’hui ou s’ils pensent que c’est pire.

VOICI QUELQUES RÉSULTATS

- La Santé : 26% pensent que c’est mieux, 50 % pensent que c’est pire.

- Le Travail : 25% pensent que c’est mieux, 40 % pensent que c’est pire.

- Justice sociale : 10 % pensent que c’est mieux, 52 % pensent que c’est pire.

- La Solidarité : 11% pensent que c’est mieux, 46 % pensent que c’est pire.

Résultat inverse pour :

- La consommation : 72 % pensent que c’est mieux qu’avant.

- Les voyages : 52 % pensent que c’est mieux qu’avant.

Ces résultats sont parus en même temps que celui du grand sondage de la BBC (plus de 29000 personnes sondées) dont une donnée méritait réflexion : 63 % des Tchèques, 61 % des Russes et 54 % des Ukrainiens considèrent la disparition de l’URSS comme regrettable.

3) Réchauffement climatique entre MODEM et EUROPE ECOLOGIE

Cinq mois après leur violente empoignade sur le plateau de France 2, François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit se sont retrouvés. Ils ont scellé leurs retrouvailles au « Forum Copenhague », organisé à l’Assemblée nationale à l’initiative d’Europe-Ecologie, à l’approche du sommet sur le climat de l’ONU à Copenhague (7-18 décembre).

Les partis de gauche avaient boycotté la table ronde au motif que des élus de droite étaient conviés. Daniel Cohn-Bendit a jugé "ridicule" la position du PS. Il a estimé que "le climat est un sujet important et il faut se parler. Je n’arrive pas à comprendre qu’un grand parti de gauche, aussi grand soit-il, ne pouvait pas participer à ce débat", a-t-il lancé.

"Si pour que Copenhague réussisse, il faut attendre que la gauche revienne au pouvoir en France, on est mal barré", a encore persiflé "Dany" en soirée sur France 2.

" Dany" a été soutenu immédiatement par l’incontournable Michel Rocard qui continue prioritairement à vouloir établir des ponts entre droite et gauche . Jugeant le PS "malade", il a estimé que "le ballet de qui vient, qui ne vient pas" est "bien secondaire".

4) La charge de Bernard Laporte contre ses anciens collègues

L’ancien secrétaire d’Etat aux Sports vient de sortir un livre, dans lequel plusieurs ministres (Kouchner, Dati) ainsi que les députés en prennent pour leur grade.

L’ancien secrétaire d’Etat aux Sports Bernard Laporte règle ses comptes avec les responsables politiques « grossiers, lâches et étroits d’esprit » qui l’ont « méprisé » pendant son passage au gouvernement, dans un livre "Un bleu en politique", dont Le Parisien-Aujourd’hui en France a publié des extraits.

« Ce que certains ne supportent pas, c’est que je n’appartiens pas à leur monde. A leurs yeux je suis un parachuté, un gars coopté qui n’a aucun mérite », écrit Bernard Laporte qui dénonce ces « médiocres, ces gens lâches, étroits d’esprit et de privilèges ».

Il s’en prend en particulier à la « condescendance » du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner auquel il reproche de ne lui avoir « jamais serré la main pour lui dire bonjour ».

« Mon accent du Sud-Ouest me rend illégitime », remarque Laporte, qui dit avoir trouvé l’ancienne garde des Sceaux Rachida Dati « fausse » pour avoir « manqué de solidarité » à son égard au moment où il a démenti être le père de son enfant.

Quant aux députés, il leur reproche de « beugler à qui mieux mieux », et se dit « écoeuré » par le « cirque » qu’est à ses yeux l’Assemblée nationale.

S’il serait bien resté au ministère « un an, voire un an et demi de plus », il assure que Nicolas Sarkozy « reste » son « ami ». Il dit aussi son appréciation des « mecs extraordinaires » que sont pour lui « Xavier Bertrand, Hubert Falco ou encore Eric Besson ».

Et il apporte son soutien à Rama Yade qui lui a succédé, sur le dossier controversé du Droit à l’image collective (DIC).

5) Après Bernard Laporte, c’est Yves Jégo qui dégaine

L’ancien secrétaire d’Etat à l’Outre-mer a fait paraître son « 15 mois et 5 jours entre faux gentils et vrais méchants » (Ed. Grasset), qui égratigne notamment François Fillon.

« Sarkozyste avant tout », nommé au gouvernement en mars 2008, il apprend par téléphone, le 23 juin dernier à « 19H41 » très précisément, son limogeage, quelques minutes seulement avant l’annonce officielle du remaniement. « Une vraie surprise, un coup de tonnerre car rien n’avait filtré », écrit-il, déplorant, au passage, les mauvaises manières de Fillon : « le Premier ministre que j’ai servi loyalement pendant 15 mois n’a pris la peine ni de me recevoir ni de m’appeler. »

Amer, « viré comme un malpropre » et « sans préavis », Yves Jégo qui avait eu à affronter, début 2009, la crise sociale des Antilles, en rajoute une louche : « Jamais il ne m’a reçu pour faire le point sur l’avancée des dossiers dont j’avais la charge. En y pensant, je n’ai même jamais eu de feuille de route ni de lettre de mission. »

Et le député de Seine-et-Marne de persifler sur la « stratégie Fillon » : « Il se construit habilement une image de victime quasi christique, d’homme qui souffre », « contrairement à l’image qu’il donne, il se protège plus que de raison. »

Yves Jégo, qui se targue d’avoir fait « plus de 500.000 km » durant ces 15 mois, a mené la réforme de l’administration centrale de l’Outre-mer, celle des « retraites cocotiers » et a dû gérer la crise sociale en Guadeloupe. « J’assume mes responsabilités, mais ce n’est jamais très agréable de se retrouver sur le champ de bataille en pleine crise, de se retourner et de s’apercevoir qu’on est tout seul », dégaine-t-il.

Il s’en prend également aux représentants du patronat guadeloupéen qui demandaient d’abord le rétablissement de l’ordre public. « Le patronat a joué une tactique très fine. Auprès de l’Elysée, je me suis fait littéralement scalper, sur le thème : "Jégo n’assure pas la sécurité des patrons". »

De son brusque rappel à Paris en pleine crise antillaise par le Premier ministre, il écrit encore : « ni engueulade, ni explication, rien. Du Fillon chimiquement pur. »

(Source AFP)

6) Chômage en hausse

En octobre, il y a eu en France 52 000 chômeurs supplémentaires, soit plus de 2000 par jour ouvrable. A part ça, comme le gouvernement et les médias nous en rebattent les oreilles, « c’est la reprise ». Qu’est-ce que serait si c’était toujours « la crise » !


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