Gaza, un an après (article national du PG)

vendredi 12 février 2010.
 

La bruine fine qui s’abattait sur la place de la République n’a pas découragé, samedi, les militants des listes ensemble à gauche. Alors que la campagne des régionales bat son plein, près de 200 camarades se sont mobilisés, à l’occasion de la manifestation Gaza, un an après, pour réclamer l’arrêt du blocus de la bande de Gaza. Vers 14h, les militants du PCF, du PG, des Alternatifs, du PCOF et de la Fédération s’installent derrière les associations du collectif national pour une paix juste et durable au Proche Orient, à proximité des camarades des Verts et du NPA.

Dans le défilé, chacun a conscience que la situation qui est faite aux Gazaouis est intolérable et qu’il est de la responsabilité de tout parti de gauche internationaliste d’être présent. Les slogans fusent : « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine », « arrêt immédiat du blocus de Gaza », « Goldstone l’a dit, l’impunité ça suffit ». Les discussions entre militants vont bon train sur la situation : en imposant le blocus, le gouvernement Israelien, enferme plus d’un million et demi de Palestiniens dans un ghetto de 400 km². Les conséquences en terme sanitaire sont désastreuses : rationnement de l’eau potable, de la nourriture, manque de médicaments et coupures d’électricité sont le quotidien des Gazaouïs. Depuis plus d’un an, ils vivent parmi les ruines car le blocus empêche toute reconstruction. Au-delà de l’aspect humanitaire, cette situation nourrit les haines, les rancunes et les radicalisations. Au même titre que la poursuite de la colonisation des territoires palestiniens ou la situation de Jérusalem-Est, le blocus de la bande de Gaza nie les droits du peuple palestinien et constitue un obstacle à toute tentative de reprise du processus de paix, horizon indispensable pour la stabilité du Proche-Orient.

Ce samedi, en marchant entre entre République et Opéra, internationalisme et pacifisme ont été nos deux boussoles, avec la conviction qu’est venu ce temps auquel aspirait Jaurès, « où l’humanité ne peut plus vivre avec dans sa cave, le cadavre d’un peuple assassiné. ».


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