Les résultats régionaux du Front de gauche sont pour le Parti de gauche « un succès pour la stratégie du Front de gauche ». Les « 7 % » recueillis nationalement au premier tour le poussent à croire dur comme fer à sa proposition de candidats communs à toutes les prochaines élections, principalement à la présidentielle et aux législatives. Il se sent d’autant plus conforté dans son orientation qu’il estime que le score de 19 % obtenu au second tour dans le Limousin est « révélateur des potentialités d’un Front de gauche élargi ». C’est pourquoi la formation de Jean-Luc Mélenchon déclare dans un communiqué que le Front de gauche doit trouver « un nouveau souffle ». « Nous avons d’autres responsabilités dès lors que nous estimons que le PS et Europe Écologie ne sont pas à la hauteur de l’état d’urgence du pays. » Être le « recours pour le pays » est l’objectif que devrait s’assigner l’alliance, dans le but de devenir « un gouvernement d’unité populaire ».

En attendant, le PG propose que « le Front de gauche s’élargisse sans tarder à toutes les forces de l’autre gauche qui le souhaitent et notamment à celles avec lesquelles nous venons de faire campagne », aux régionales, à l’image du NPA. La nouveauté des propos réside dans la suggestion « d’offrir la possibilité d’adhérer au Front de gauche sans être obligé de rejoindre les partis qui le constituent ». Et selon lui, « ce mouvement d’adhésion pourra notamment nourrir les campagnes que lancera le Front de gauche sur la défense des retraites ». Le PG veut rencontrer « dans les prochains jours » ses partenaires pour tenter de leur faire partager le fruit de ses réflexions et propositions.

M. K