Jean Luc Mélenchon "rudement traité" par l’UMP et l’extrême droite mais il gagne des approbations

dimanche 7 novembre 2010.
 

1) Je suis rudement traité (par JL Mélenchon)

2) "Déplorable et malsain selon le porte-parole adjoint de l’UMP

3) Mélenchon, Le Pen de gauche ? "Infâme"

4) Mélenchon est la supercherie du ‘Siècle’ par Alain Soral, extrême droite)

5) Jean-Luc Mélenchon attaque Fogiel et Ferrari par Voici

6) Pascal pariait sur l’existence de Dieu. Mélenchon mise sur l’existence du peuple

1) Je suis rudement traité (par JL Mélenchon)

C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes.

Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.

2) "Déplorable et malsain selon le porte-parole adjoint de l’UMP

L’UMP a appelé aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon à un "minimum de dignité et de responsabilité", après les propos du président du Parti de Gauche qualifiant les casseurs dans les manifestations contre la réforme des retraites de "militants sarkozystes".

L’UMP "condamne fermement ses propos et l’appelle à un minimum de dignité et de responsabilité", écrit Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l’UMP. "Décidément chaque jour qui passe nous apporte son lot d’insultes et d’outrances de la part de Jean-Luc Mélenchon !", poursuit-il.

"Après un étudiant-journaliste, qui a fait l’objet de propos injurieux, c’est aujourd’hui le qualificatif de +sarkozystes-militants+ dévolu aux casseurs qui démontre que le leader du Front de Gauche, grisé par ses passages médiatiques, ne parvient plus à se maîtriser", ajoute M. Paillé.

"Son populisme exacerbé et le ton faussement populaire qu’il affectionne font désormais de Jean-Luc Mélenchon le parangon de la caricature aussi déplorable que malsaine et le prive petit à petit de toute respectabilité dans le débat, au détriment bien sûr des convictions, par ailleurs surannées, qu’il prétend défendre", selon le porte-parole du parti présidentiel.

3) Mélenchon, Le Pen de gauche ? "Infâme"

Le président du Parti de Gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a jugé dimanche "infâme" l’accusation d’être un "Le Pen de gauche", estimant à l’inverse être "le contraire" de Jean-Marie Le Pen.

"Est-ce que vous êtes un Le Pen de gauche ?", lui a-t-on demandé à France Inter et I-télé. "C’est infâme", a-t-il répondu. "Mon attachement à la cause des ouvriers et des salariés, qui est celle de ma vie entière depuis que j’ai 16 ans, ce serait pour surfer, pour récupérer ?", s’est-il insurgé. "Je n’ai rien à gagner, j’ai déjà tout eu", a-t-il ajouté.

Par Europe1.fr

4) Mélenchon est la supercherie du ‘Siècle’ par Alain Soral, extrême droite)

Jean-Luc Mélenchon continue son numéro de claquettes pour tenter de faire croire qu’il est un “petit” en lutte contre les “importants“, qui doivent “tous s’en aller“... le voilà qui se met à fustiger les puissants qui se réunissent au sein du club Le Siècle :

Mélenchon prétend dans cette vidéo ne pas avoir entendu parler du club ‘Le Siècle’ avant que Pierre Carles ne lui en parle. Mensonge ou incompétence ? L’existence du club Le Siècle est en effet abondamment documentée : • la presse en a souvent parlé (presse spécialisée, d’extrême-droite, islamiste, le site de Ségolène Royal), bien avant le documentaire de Pierre Carles ; • Martine Aubry en a parlé publiquement en 2008 à la télévision :

• Les collègues de J.L. Mélenchon, alors qu’il était membre du PS, sont nombreux à faire partie de ce club très select. Ils étaient même ministres, en même temps que lui, du gouvernement Jospin. On pense notamment à Martine Aubry, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius — qui faisait campagne avec Melenchon contre le traité de Maastricht — Elisabeth Guigou, Bernard Kouchner, ou Hubert Védrine. Sans oublier Dominique Strauss-Kahn.

J.L. Mélenchon ne s’est donc — semble-t-il — pas senti trop mal à l’aise à l’époque en présence des membres de l’oligarchie qu’il fustige aujourd’hui par opportunisme, en voulant se donner des airs de Chavez ou de Fidel Castro. Combien de temps ses partisans mettront-ils à le réaliser ?

5) Jean-Luc Mélenchon attaque Fogiel et Ferrari par Voici

Première victime de sa rage, Marc-Olivier Fogiel (qui a dit qu’il l’avait bien mérité ?). Télé-Loisirs lui demande quel est son pire souvenir à la télé en tant qu’invité. La réponse fuse. « En 2005, après la victoire du "non" au référendum sur la Constitution, Marc-Olivier Fogiel m’avait invité dans On ne peut pas plaire à tout le monde. Au moment de m’asseoir, j’aperçois dans le public un type portant un tshirt pour le "oui". J’ai senti le piège. De fait, Fogiel a été d’une vulgarité sans nom avec moi, ne me laissant pas finir mes phrases alors que le public me conspuait. A tel point que Jeanne Moreau, également invitée, m’a glissé en coulisses : "Monsieur, je suis désolée, je ne pensais pas qu’on allait vous traiter comme ça !" Je n’ai pas pardonné à Fogiel et ne veux plus me retrouver en face de lui. Jamais..." explique Mélenchon (qui a tout de même l’impression bizarre que tout le monde lui en veut) (ça se soigne, hein).

Mais ce n’est pas le seul scud que lance l’homme politique. Il en décoche un énième à Laurence Ferrari, qu’il avait déjà vertement critiquée à propos de son congé maternité et traitée élégamment de « perruche » : « Ce n’est pas moi qui déclenche les hostilités. Ferrari, elle a dit : " Mélenchon, il n’a pas de programme." Mais qui est-elle pour parler de moi comme ça ? Elle fait la maligne parce qu’elle gagne 1,1 million d’euros par an pour lire un prompteur. C’est ça qui me choque, moi ! »

6) Pascal pariait sur l’existence de Dieu. Mélenchon mise sur l’existence du peuple

Mélenchon, c’est un lendemain qui chante. Les autres, tous les autres, un lendemain qui pleure. Ils nous convient tous à l’enterrement de nos espoirs, de nos rêves, au nom d’un supposé réalisme, d’une obligée composition avec le mondialisme de l’économie, voire de la pensée.

Au lieu d’un enterrement, Mélenchon nous convie à une fête, à notre fête : ça braille, ça sent la saucisse-frites, ça fredonne la Carmagnole, mais surtout, surtout, ça sent la joie, cette joie pure, du peuple qui secoue son joug. On ne sait pas c e que l’on pourra faire de cette liberté nouvelle. Mais on s’en fout.

"Du passé faisons table rase" : ça va chier !

Pour lire l’intégralité de cet article :

http://www.lepost.fr/article/2010/1...


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message