* Paris -> 170.000
* Marseille -> 150.000
* Toulouse -> 120.000
* Bordeaux -> 50.000
* Grenoble -> 50.000 (et 4000 à Bourgoin Jallieu)
* Nantes -> 50.000
* Le Havre -> 40.000
* Rouen -> 40.000
* Le Mans -> 35.000
* Lyon -> 32.000
* Limoges -> 30.000
* Rennes -> 25.000 (et 2000 à Saint Malo)
* Clermont-Ferrand -> 25.000
* Tarbes -> 25.000
* Avignon -> 22.000
* Toulon -> 20.000 et 1500 à Draguignan
* St Brieuc->20.000 (et 6000 à Lannion, 3700 à Dinan, 2000 à Guingamp)
* Poitiers -> 20.000
* Caen -> 18.000
* Orléans -> 18.000 (et 2500 à Montargis)
* Alès -> 16.000
* Montpellier -> 15.000 (et 1750 à Béziers)
* Strasbourg -> 15.000
* Lorient -> 15000 (et 4500 à Vannes, 1200 à Pontivy)
* Cherbourg : 15.000 (et 2500 à Saint Lô, 800 à Coutances, 400 à Granville)
* Angoulême -> 15.000
* Pau -> 14.000
* Boulogne-sur-mer -> 12.000 (et 3000 à Calais, 1600 à Lens, 1000 à Arras, 800 à Saint Omer)
* Brest : 12.000 (et 6500 à Quimper, 4000 à Morlaix, 3000 à Quimperlé, 1000 à Carhaix)
* Amiens : 12.000
* Bayonne -> 11.400
* Lille -> 10000 (et 5500 à Dunkerque, 3300 à Valenciennes, 2000 à Douai, 1100 à Maubeuge, 600 à Cambrai)
* Reims : 8.000 ( et 2000 à Châlons, 1800 à Epernay, 200 à Vitry)
* Saint-Nazaire ->8.000
* Besançon -> 7.000
* Brive -> 6.000 (et 2500 à Tulle)
* Angers : 6.000 (et 2200 à Cholet)
* Chambéry -> 6000 et 2000 à Albertville)
* La Roche sur Yon : 6.000
* Evreux -> 6.000
* Dijon -> 5.500
* Charleville Mézières -> 5.000
* Puy-en-Velay -> 5.000
* Bourg en Bresse -> 5.000
* Sens -> 5.000 (et 4500 à Auxerre)
Fait exceptionnel dans l’histoire sociale du pays, pour la 7ème fois depuis le début septembre, une journée nationale de grèves et de manifestations unitaires s’est illustrée par 270 cortèges et près de 2 millions de manifestants.
C’est un cinglant démenti pour toux ceux qui annonçaient un simple « baroud d’honneur de salariés résignés ».
La puissance de cette journée est aussi lourde de sens au lendemain du vote solennel de la réforme des retraites par le Parlement.
La forte détermination des salariés, des retraités, des jeunes est aujourd’hui, en pleine période de congés scolaires, une réponse spectaculaire au gouvernement et au patronat qui appellent à ranger les banderoles ou à passer à autre chose.
Le président de la République doit enfin entendre le message lancé par une grande majorité de la population : il faut surseoir à la promulgation de la loi et ouvrir de vraies négociations avec les organisations syndicales.
Pour la CGT, il n’y a pas d’ambiguïté, la mobilisation doit et peut encore se poursuivre en définissant sur chaque lieu de travail les formes d’action les plus adaptées et unitaires pour être entendus.
La CGT se félicite de l’élan de sympathie et de solidarité financière qui s’exprime de France et d’ailleurs à l’égard des salariés en grève*.
La CGT appelle à préparer sans attendre la réussite du prochain rendez-vous interprofessionnel unitaire qui mobilisera toutes les générations le samedi 6 novembre en prenant toutes les dispositions dans chaque entreprise, chaque localité pour de nouveaux rassemblements de grande envergure.
Montreuil, le 28 octobre 2010
La mobilisation du 28 octobre, avec 270 manifestations dans toute la France, est été de grande ampleur. Malgré le vote de la loi et les vacances scolaires, le refus d’une « réforme » profondément injuste reste toujours aussi fort et le soutien de la population au mouvement social reste considérable. La multiplication d’actions multiformes, allant de la grève reconductible dans certains secteurs à des blocages ponctuels, montre la détermination d’un mouvement qui, malgré les rodomontades du pouvoir, ne s’en laisse pas conter.
Car le mouvement contre la « réforme » des retraites cristallise le rejet d’une politique mise exclusivement au service des plus riches et du patronat. Malgré la propagande gouvernementale, les salariés et la grande majorité de la population ont pris conscience que la question des retraites renvoie avant tout à la question du partage de la richesse produite et les jeunes ont compris que cette « réforme » va durcir les conditions de leur entrée sur le marché du travail et aggraver leur précarité.
Pour l’Union syndicale Solidaires, l’adoption de la loi par un Parlement aux ordres ne la rend pas plus légitime. L’iniquité de ce texte demeure et le vote du Parlement n’y change rien, la démocratie ne pouvant se réduire au vote des parlementaires et faire fi de la démocratie sociale. Le rajout, à la dernière minute, d’un amendement qui indique qu’une « réforme systémique », visant à introduire un système par points ou par comptes notionnels, serait discutée dès 2013, est l’annonce qu’une nouvelle régression sociale est d’ores et déjà en préparation.
Dans cette situation, il importe de ne rien lâcher et de poursuivre le processus de mobilisation engagé, qui articule rendez-vous nationaux et actions locales décidées quotidiennement dans l’unité : soutien aux grèves, blocages, rassemblements, initiatives de solidarité… Il est de la responsabilité des organisations syndicales de donner à ce processus une nouvelle impulsion dont la nouvelle journée unitaire de manifestations du samedi 6 novembre est une étape.
Le 28 octobre 2010
Les manifestations du jeudi 28 octobre ont été, malgré les vacances, malgré le vote de la loi, importantes. Cela montre, alors que la loi n’est pas encore promulguée, que la détermination à rejeter ce projet de loi est forte.
Depuis le début du conflit, Force Ouvrière exige le retrait d’une loi uniquement mise en place pour satisfaire les marchés financiers et maintenir une politique économique libérale, destructrice des droits sociaux et républicains.
Dans l’attente de la mobilisation du 6 novembre, Force Ouvrière soutient ses syndicats et structures dans l’action et considère que, quoi qu’il arrive, un esprit de résistance s’est installé chez les salariés.
http://www.dailymotion.com/video/xf...
En décidant deux nouvelles journées d’action le 28 octobre et le 6 novembre, l’intersyndicale poursuit la mobilisation contre le projet de réforme des retraites. Soutenu par l’opinion publique, ce mouvement est conforté par la mobilisation de la jeunesse consciente des risques qui pèsent sur son avenir. Ceci montre le caractère intergénérationnel de ce mouvement et l’urgence du débat de société sur les retraites, l’emploi et le pouvoir d’achat.
Ce que les salariés du public et du privé, les jeunes, les chômeurs et les retraités ont jugé injuste, inefficace et inacceptable avant le vote du projet de loi au parlement, le restera après ce vote. C’est pourquoi la FSU continue de demander de réelles négociations pour une autre réforme des retraites. Car il existe bien une alternative à ce projet en termes d’emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’étude...Il est possible de construire une réforme des retraites juste, solidaire et durable. C’est bien ce qu’attendent des millions de salariés.
Dans les départements et dans les différents secteurs d’activité, les actions se poursuivent : blocages, manifestations départementales, initiatives diverses et grèves reconductibles. La FSU soutient ces actions et ces grèves. Elle appelle à les élargir et généraliser encore dans les jours qui viennent. La FSU condamne l’intervention des forces de police contre des manifestants ou des grévistes, de surcroît particulièrement violente à l’égard des jeunes ces derniers jours, et qui remettent en cause le droit de manifester et le droit de grève.
En s’obstinant à ne pas répondre, le gouvernement fait le choix d’imposer une réforme injuste et inefficace majoritairement rejetée. Il prend le risque de rater un rendez-vous majeur pour l’avenir et les retraites. C’est pourquoi la FSU demande au gouvernement de retirer son projet et d’entendre nos propositions.
De nouveaux passages en force n’arrêteront pas ce mouvement profond, ni même le vote de la loi. Ensemble, salariés du public et du privé, jeunes, chômeurs et retraités sont déterminés à ne pas laisser passer cette réforme. puce
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