Pour l’UNL, la Fidl et l’Unef, le mouvement des jeunes va se poursuivre

mardi 2 novembre 2010.
 

Les responsables lycéens et étudiants ont assuré jeudi que la mobilisation contre la réforme des retraites allait se poursuivre et ont réclamé l’ouverture de négociations sur les problèmes soulevés par la jeunesse dans le mouvement, ont-ils dit à l’AFP. "Nous avons un double objectif", a déclaré Jean-Baptiste Prévost, président de l’Unef (premier syndicat étudiant), dans la manifestation parisienne. Il s’agit de "faire en sorte que le président de la République ne promulgue pas la loi" réformant les retraites et de "poursuivre la mobilisation pour ne pas laisser le gouvernement remettre le couvercle sur les problèmes que les jeunes ont posés, notamment la question de l’emploi", a-t-il dit "On ne se contentera pas de vagues promesses", a ajouté le leader étudiant, faisant référence à l’éventuelle négociation sur l’emploi des jeunes et des seniors proposée par la CFDT, puis le gouvernement. "Nous voulons que des propositions soient mises sur la table", a-t-il dit. De son côté, Juliane Charton, trésorière de l’UNL (première organisation lycéenne), a assuré : "Pour nous, rien n’est fini, on n’a pas eu de réponses aux questions soulevées. La mobilisation reprendra à la rentrée". L’UNL "appelle à des assemblées générales dans tous les lycées le jeudi 4 novembre, jours de reprise des cours, pour préparer la reprise du mouvement et la journée du 6 novembre", prochaine date de mobilisation interprofessionnelle. "On demande à Nicolas Sarkozy de ne pas promulguer la loi et de revenir à des négociations sur tous les problèmes des jeunes et sur la réforme des retraites", a-t-elle ajouté. Massira Baradji, président de la Fidl (deuxième organisation lycéenne) a dit également "attendre de Nicolas Sarkozy qu’il retire la loi". "Les lycéens ont envie de poursuivre le mouvement après les vacances. C’est loin d’être fini", a-t-il estimé. A Paris, le cortège lycéens-étudiants était toutefois moins fourni que lors des précédentes manifestations. "Il y a un ’effet vacances’ indéniable" ce jeudi, mais "dans les universités où il y a cours, on sent le maintien d’une mobilisation élevée, avec des assemblées générales importantes", a estimé l’Unef. Le 28.10.2010 sur www.vousnousils.fr


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