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Depuis le 26 mai, les Fuxéens sont au régime sec : la mairie a interdit la consommation d’eau du robinet depuis qu’on a découvert les traces d’un solvant. Le problème pourrait encore durer un mois. Enquête.
Foix, chef-lieu de l’Ariège (10 000 habitants), eau non potable. Depuis que les services de la ville ont découvert de « mystérieuses traces de solvant » - le tétrachloroéthylène -, le 26 mai, les Fuxéens n’ont plus le droit de boire l’eau du robinet. Une situation inédite dans cette petite ville encaissée de l’Ariège, qui draine des milliers de touristes entre juillet et août. Jean-Noël Fondère, le maire socialiste de Foix, est sur les charbons ardents et, dès que la pollution a été signalée, il a mis sur pied une cellule de crise et pris plusieurs décisions, dont une indemnisation de 18 centimes par jour et par habitant. Plus un système de distribution d’eau pour les familles en difficulté....
http://www.ladepeche.fr/article/201...
8 000 habitants privés d’eau potable et condamnés à prendre des douches au perchloroéthylène ! Bientôt la même à Paris ?
"Lors d’un contrôle de routine de l’Agence régionale de santé (ARS), les analyses ont mis en évidence la présence de perchloroéthylène, un solvant utilisé dans les pressings pour le nettoyage à sec. Dans l’industrie, il peut également servir à dégraisser des objets métalliques..."
http://www.goodplanet.info/Contenu/...
Bien sûr, ça va être la faute du pressing local. Pas un mot sur les forages de gaz de schiste qui sont effectués à 30Kms de là
"...avec ce « permis de Foix », dès 2006 l’Etat a autorisé par arrêté ministériel une société canadienne (Encana France) à explorer les sous-sols ariégeois en vue d’une éventuelle exploitation du gaz de schiste.
En 2010, cette autorisation a été prolongée jusqu’en 2014.Les forages déjà effectués seraient les « premières prospections réalisées en France pour ce type de forage profond » selon François Calvet (conseiller régional Europe Ecologie) qui explique que « déjà deux sites, l’un à Mérigon (Ariège) et l’autre à Franqueville (Haute-Garonne) ont été prospectés » ajoutant que « deux autres sites devraient être prochainement explorés au Mas d’Azil en Ariège et à Proupiary en Haute-Garonne »
Mais problème pour l’élu régional, il n’y a eu aucune concertation, ni avec les habitants, ni avec les élus locaux.
Pourtant, la méthode employée (la fracturation hydraulique) est loin de faire l’unanimité (voir encadré ci-dessous).
Et beaucoup dénoncent aujourd’hui ce qui ressemble à une « démocratie du fait accompli »...
http://www.ariegenews.com/ariege/de...
La loi Jacob n’interdit rien du-tout aux pétroliers !
"...En effet, dès le premier article, il est clairement précisé que cette technique pourra être mise en œuvre "dans le cadre de projets scientifiques d’expérimentation". Ces recherches devraient permettre de mieux connaître les impacts environnementaux de cette technique et de développer des alternatives. Ces projets seront précédés d’une enquête publique..."
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