Le Marine road tour se poursuit. Après Washington et une série de couacs en termes d’organisation, la présidente du FN peut se satisfaire de sa deuxième journée outre-Atlantique. Et pour cause : en une poignée de main et une photo, voilà Marine Le Pen débarrassée pour un moment du grelot de l’antisémitisme légué par son père, Jean-Marie.

..... .... Il a été notamment question, entre eux, des révolutions arabes et de la montée des courants fondamentalistes musulmans. L’entretien, arrosé de vin rouge, a été, selon un témoin, "chaleureux."

. Cet ambassadeur a-t-il rencontré Marine Le Pen sans l’aval du ministère israélien des Affaires étrangères ? Difficile à imaginer.

"La page est tournée"

Pour l’heure, la présidente du FN ne s’embarrasse d’aucune interprétation. Pour elle, une "digue a cédé." "Chaque fois que l’on peut faire tomber une barrière, c’est une victoire", clamait-elle, peu après son passage à l’ONU, devant des journalistes. Selon la presse américaine, elle se serait même rendue en toute discrétion au Mémorial de la Shoah de New York, à défaut de pouvoir se rendre en Israël, où le bon accueil n’est pas assuré. À l’en croire, l’accusation d’antisémitisme ne tient donc plus. Voilà "la page tournée avec son lot de malentendus", assène-t-elle, faisant allusion au "détail" de son père.