Hongrie : Laboratoire de la droite fasciste et libérale

samedi 28 janvier 2012.
 

7) L’Union européenne et Viktor Orban (par Jean-Luc Mélenchon le 21 janvier 2012)

Pendant cette session le « néo-fasciste » Viktor Orban, premier ministre hongrois, est venu plaider sa cause devant les « européens qui s’inquiètent » bruyamment de ses comportements et législations liberticides. Les mêmes parlementaires indignés et inquiets l’avaient pourtant copieusement applaudi après son discours en tant que président de l’Europe pour six mois. L’UMP français Joseph Daul, président du groupe de droite, l’avait même embrassé devant tout le monde au pied de l’hémicycle. Les élus Verts et nous, avions mis un bâillon sur notre bouche par solidarité avec la presse bafouée et les fonctionnaires persécutés en Hongrie.

Que s’est-il passé pour que Orban se fasse lâcher par la droite ? Un fait essentiel du point de vue des droits de l’homme : parmi diverses mesures insupportable Orban a agressé la Banque centrale européenne. Ça c’est trop ! Il n’y avait donc pas de mots assez durs pour flétrir Orban. La preuve : il fut même traité d’émule de Chavez et Castro. Subtil, n’est-ce pas ? De tels chiens de garde du système ne méritent pas qu’on tienne compte de ce qu’ils disent. Orban est un danger d’autant plus grand qu’il est combattu avec de telles méthodes et par de tels personnages ! Car les mêmes « européens inquiets » ne disent mot de la présence d’un parti ouvertement et publiquement fasciste en Grèce. Donc pour eux certains fascistes sont bel et bien insupportables et d’autres non. Tout dépend de ce qu’ils pensent de la Banque centrale. On s’en doutait. Mais que c’est étrange de devoir le vérifier !

6) Les droites d’Europe appuient Orban

Le Parti populaire européen a fait bloc autour du premier ministre hongrois, Viktor Orban, hier, au Parlement européen. Celui-ci était interpellé sur sa Constitution et sa loi sur les médias liberticides.

Quand Ryszard Legutko, député polonais conservateur, achève son intervention, il lance : « Bon succès, Monsieur Orban. » Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, au pouvoir depuis avril2010, venait pourtant s’expliquer hier à Strasbourg devant des députés européens inquiets de sa politique liberticide et notamment de la nouvelle Constitution entrée en vigueur le 1erjanvier.

Le soutien de Legutko n’était pas isolé. Dans les bancs les plus à droite du Parlement de Strasbourg, la révolution nationale de Viktor Orban a ses fervents supporters, qui l’ont fait savoir par leurs interventions. « En Padanie, vous serez reçu en héros », a ainsi exulté Mario Borghezio, leader à Strasbourg de la Ligue du Nord italienne.

Plus inquiétant : le soutien du Parti populaire européen (PPE), dont Viktor Orban est l’un des vice-présidents. C’est par un « Cher Viktor Orban » que Joseph Daul, député UMP et chef du groupe PPE, a commencé son intervention. « La Hongrie est le seul pays d’Europe centrale et orientale à avoir conservé sa Constitution de 1949 d’origine stalinienne », a-t-il même soutenu, reprenant les arguments de la droite magyare.

C’est oublier que ce texte a été sérieusement amendé en 1990. De plus, la procédure d’adoption de cette nouvelle loi fondamentale est peu conforme aux principes démocratiques. Il y a eu quelques semaines seulement entre l’annonce de la nouvelle Constitution et son adoption par une majorité des deux tiers au Parlement de Budapest en avril dernier. Le peuple, lui, a été privé de référendum. « C’est une conception arithmétique, dévoyée de la démocratie », selon Louis Michel, député de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (Alde).

Tout au long du débat, les députés de la Gauche unitaire européenne, des Socialistes et démocrates (S&D), des Verts ont détaillé le contenu de cette Constitution. Cette dernière, comme les 300 lois adoptées l’an dernier « remettent en cause la liberté d’expression et le pluralisme des médias, la conception de la nationalité, renoncent à la forme républicaine de l’État, mettent en cause la séparation de l’Église et de l’État à travers la survalorisation des valeurs chrétiennes », a rappelé Marie-Christine Vergiat (Front de gauche).

La veille, la Commission avait lancé trois procédures d’infraction accélérée sur trois sujets : la remise en cause de l’indépendance de la Banque centrale hongroise et de l’autorité de protection des données personnelles, l’avancement de l’âge de départ en retraite des juges. La Constitution en elle-même n’est pas visée. « Il a fallu attendre décembre pour que M. Barroso s’inquiète de l’indépendance de la Banque centrale hongroise, s’est indignée Marie-Christine Vergiat. Belle réalité des valeurs européennes ! »

D’autres thèmes ont été abordés. Sylvie Guillaume (S&D) a rappelé que « c’est la troisième fois en un an qu’est posée au Parlement la question de l’évolution politique en Hongrie ». La loi sur les médias, au nom de laquelle la station Klubradio s’est vu privée de fréquence, a déjà fait l’objet d’un débat à Strasbourg. La Commission est certes intervenue, mais n’a lancé aucune procédure. Elle ne s’inquiète pas plus de l’inscription dans la Constitution d’un impôt sur le revenu de 16% pour tous, riche ou pauvre. Le député libéral Aleksander Graf Lambsdorff a illustré, lui, la colonisation des postes importants de l’administration par des proches du parti au pouvoir, le Fidesz, par un simple exemple : la responsable du bureau judiciaire national est la femme du député qui s’est exprimé hier pour cette formation au Parlement européen…

Pour nombre de députés, la Hongrie pourrait tomber sous le coup de l’article 7 des traités qui permettraient à l’UE de retirer son droit de vote à la Hongrie. Le député de la GUE, Patrick Le Hyaric, demande, lui, que l’opposition hongroise soit auditionnée par le Parlement, et qu’une commission pluraliste se rende en Hongrie entendre les parties. Si Orban semblait en recul hier, acceptant de modifier les lois mises en cause par la Commission, il restait ferme sur ses objectifs, qu’il partage avec le reste de la droite européenne. N’a-t-il pas rappelé qu’à son arrivée « trois millions de Hongrois vivaient des allocations » et que « l’ancienne Constitution n’a pas empêché l’endettement du pays » ? Pour finir, il a même prédit que « si l’Europe ne reprend pas les valeurs chrétiennes, elle cessera d’exister »…

5) La droite hongroise renonce à la République

Le 1er janvier, la nouvelle Constitution hongroise est entrée en vigueur. Réactionnaire, liberticide, elle va jusqu’à faire disparaître toute référence au mot République.

Ne cherchez pas la place de la République à Budapest. Elle n’existe plus. Elle a été renommée place 
Jean-Paul-II. Un nom à l’image de la « Hongrie éternelle », qu’encense la droite hongroise au pouvoir  : chrétienne. Ne 
cherchez pas plus le mot République dans la nouvelle Constitution, entrée en vigueur dimanche. La République hongroise s’appellera désormais « Hongrie ». En avril, le parti au pouvoir, le Fidesz, avait fait changer à la va-vite, en quelques semaines, la loi fondamentale du pays, sans référendum. Le premier ministre, Viktor Orban, s’est appuyé sur une majorité caporalisée qui dispose des deux tiers des sièges au Parlement.

Cette Constitution est réactionnaire et liberticide à plus d’un titre. Dieu fait un retour dans la loi fondamentale. Mieux, il y « bénit les Hongrois ». En conséquence, le texte protège la vie, « dès sa conception ». Les féministes s’inquiètent donc de possibles initiatives législatives contre le droit à l’IVG. Dans la même veine, le mariage est défini comme une union « entre un homme et une femme » uniquement.

La loi électorale est habilement modifiée, si bien que le Fidesz peut espérer s’arroger une majorité absolue au Parlement en ne recueillant qu’un tiers des suffrages.

La durée des mandats des postes importants dans l’administration (justice, police, armée et même Cour constitutionnelle) a été allongée. Orban y a déjà nommé ses hommes pour neuf à douze ans.

Toutes ces dispositions ne pourront être modifiées sans une majorité des deux tiers. Même si la gauche revenait au pouvoir, elle devrait affronter une majorité de blocage. 
Orban a d’ailleurs déclaré vouloir « lier les mains des prochains gouvernements pendant dix ans ». Tout gouvernement sera bien en peine de mettre en place une législation de gauche. Déjà auteur d’une loi qui met fin à la progressivité de l’impôt sur le revenu et fixe un taux unique de 16% pour tout le monde, riches et pauvres, le gouvernement a fait inscrire ce principe dans la Constitution.

Le tout se passe dans l’indifférence générale. Viktor Orban n’est-il pas le vice-président du Parti populaire européen, formation qui comprend… l’UMP française et la CDU allemande  ? Lorsque le FPÖ de Jörg Haider était entré dans la majorité gouvernementale autrichienne, en 1999, Vienne avait été placée sous surveillance par l’Union européenne. Rien de tel cette fois-ci. La seule chose qui inquiète sérieusement la Commission européenne est la modification des statuts de la Banque centrale hongroise. Celle-ci perdrait en indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Gaël De Santis

4) Soutien aux forces démocratiques en lutte en Hongrie (Parti de Gauche)

3) La Hongrie attaquée par les marchés financiers

Confrontée à des taux d’intérêt sur sa dette supérieurs à 8 % et à une monnaie, le forint, en chute libre, la Hongrie a demandé l’intervention du Fonds monétaire international.

Être en dehors de la zone euro ne signifie pas ne pas être dans le viseur des créanciers. La Hongrie, avec sa monnaie nationale, le forint, fait face à des taux d’intérêt exorbitants sur sa dette publique, tout comme, dans la zone euro, la Grèce, l’Italie ou l’Espagne. Les taux d’intérêt à dix ans dépassent 8%. Et ce alors que la dette publique du pays a diminué entre 2010 et le deuxième trimestre 2011, passant de 81% à 75% du PIB, au prix d’une terrible politique d’austérité. Cet endettement est remonté à 82% ce dernier trimestre.

Le gouvernement de droite conservatrice de Viktor Orban a fait, lundi, une demande officielle de prêt au Fonds monétaire international (FMI) et à l’Union européenne (UE). En 2008, déjà, la Hongrie, dirigée par le socialiste Ferenc Gyurcsany, avait été le premier pays de l’UE à faire appel à l’aide internationale. Elle avait obtenu 20 milliards d’euros de prêt. Arrivée au pouvoir, la droite avait refusé cette aide en 2010, jouant de la fibre nationaliste. La dernière tranche du prêt n’avait donc pas été versée.

La situation s’est dégradée « à cause du péril dans lequel se trouvent plusieurs membres de la zone euro », a déclaré hier le ministre de l’Économie, György Matolcsy, devant le Parlement, pour justifier ce revirement. Cet appui du FMI et de l’UE consisterait en une aide de « précaution ». Budapest souhaite continuer de lever des fonds sur les marchés.

Car la Hongrie, exportatrice, est touchée de plein fouet par la baisse de la demande dans le reste de l’UE. Sa croissance devrait stagner à 0,5% l’an prochain. Sa monnaie, le forint, a perdu 16% depuis le mois d’août.

La Hongrie n’est pas le seul pays de l’Est à être pris dans le tourbillon de la dette. Du fait du ralentissement de l’économie européenne, la Slovénie, premier pays de l’Est à adhérer à la monnaie unique, longtemps citée en exemple avec une croissance qui dépassait les 4%, devrait voir celle-ci s’arrêter à 1,5% en 2011, contre des prévisions initiales de 2,2%. Les créanciers sur les marchés fixent à plus de 7% le taux d’intérêt sur la dette publique à neuf ans. Des taux qui ont commencé à augmenter cet été, lorsque les Slovènes ont refusé par référendum un recul de l’âge de départ à la retraite. Une mesure de rétorsion des créanciers.

Réunion extraordinaire du PGE à Athènes

Lors d’une réunion extraordinaire de la présidence du Parti de la gauche européenne à Athènes,
Pierre Laurent a mis en débat la tenue, en mars, d’un sommet alternatif auquel pourraient participer toutes les forces qui veulent trouver une alternative à la crise. Le secrétaire national du PCF, par ailleurs président du PGE, devait hier prendre la parole dans un meeting dans la capitale grecque.

Gaël De Santis, L’Humanité

2) Hongrie : un laboratoire de la droite sous la crise (article Gauche Unitaire)

Depuis son retour au pouvoir en 2010, la droite hongroise, représentée par le parti « Fidesz-Magyar Polgári Szövetség » (Fidesz-Union civique hongroise) et l’actuel premier ministre Viktor Orbán, poursuit avec détermination une politique ultranationaliste de régression sociale et démocratique, avec souvent la complicité du parti d’extrême-droite antisémite et anti-rom Jobbik. Et ce dans la plus grande indifférence, si l’on excepte quelques articles de presse parus au moment où la Hongrie présidait le conseil européen au premier semestre 2011.

On peut citer parmi les mesures prises :

- Service de travail obligatoire pour les chômeurs, pour une somme inférieure de moitié au salaire minimum en vigueur, sous surveillance policière.

- Loi sur les médias soumettant les médias qui tiendraient des « propos antigouvernementaux » à des amendes et même à une interdiction d’émettre. L’autorité de surveillance des médias (NMHH) décide désormais chaque année des médias qui peuvent continuer à émettre. Les agences de presse et les médias sont en outre soumis au contrôle d’un « centre d’information » à la botte du gouvernement. En juillet, 570 des 2300 journalistes des radios publiques ont été licenciés brutalement.

- Garde à vue de 24 heures sans aucune présence d’un avocat

- Adoption d’une nouvelle constitution réactionnaire sans aucun débat public et encore moins de ratification populaire. On peut y lire : « la constitution s’inscrit dans la continuité de la Sainte-Couronne » (symbole de la Hongrie monarchiste et du régime proto-fasciste du régent Horthy), « la vie du fœtus sera protégée dès sa conception », « la constitution protège l’institution du mariage, considéré comme l’union conjugale entre un homme et une femme, et l’institution de la famille ». La fonction de commissaire aux droits des minorités est supprimée. La cour constitutionnelle est dévitalisée.

- Remise en cause du droit des femmes à disposer de leur corps par des campagnes gouvernementales anti avortement

- Stigmatisation constante des Roms, qui représentent 8% de la population et qui sont les plus durement frappés par le chômage (à près de 50%) et plus largement de toutes les minorités.

Mais des résistances existent. Les mobilisations étudiantes contre la réforme des universités (qui oblige par exemple un diplômé à travailler en Hongrie sous peine de rembourser les aides universitaires) en octobre à Budapest, et dans les villes universitaires de Debrecen, Pécs et Sopron.

Ou encore le mouvement de solidarité envers les sans-abris qui sont victimes d’arrêtés discriminatoires pris par la municipalité de Budapest. Le maire de Budapest leur impose une amende de 180 euros et le maire du 8e arrondissement de la capitale les met en prison.

Et c’est un autre ingrédient de la soupe de droite que l’on ressent ici : la répression des mouvements sociaux. С’est ainsi que Norbert Ferencz, travailleur social et membre du groupe « Nouveau regard » a été condamné le 4 novembre à trois ans de prison avec sursis pour délit de solidarité. Un mouvement de solidarité se forme en France pour le soutenir (à l’image de l’action du collectif « On vaulx mieux », Vaulx en Velin. Voir ci-dessous le communiqué d’Armand Creus, conseiller régional Rhône-Alpes Gauche Unitaire).

C’est bien d’une alternative politique sociale et démocratique de gauche dont la Hongrie, elle aussi, a besoin. Après cinq ans de gouvernement d’inspiration blairiste de Ferenc Gyurcsány, dont le résultat fut de déclencher plusieurs jours d’émeutes à Budapest en octobre 2006, de mener une politique de rigueur dictée par de FMI en 2008 et 2009 pour, au final, ramener une droite revancharde au pouvoir, le principal parti d’opposition de centre gauche, le MSzP (Magyar Szocialista Párt), est discrédité. Il faut saluer les divers mouvements sociaux et politiques qui, en luttant contre la droite et sa politique, contre les politiques libérales, contre les discriminations, entretiennent l’espoir d’une alternative possible. Pour une gauche qui soit enfin à la hauteur. Face à une droite très dure, alors que près de la moitié des Hongrois, désabusés et découragés, pensent qu’un régime autoritaire vaut mieux que la démocratie, l’enjeu est historique. La Hongrie montre que, faute d’alternative à gauche, la crise peut se dénouer très à droite.

Communiqué d’Armand Creus

Conseiller Régional Rhône-Alpes

1) SOLIDARITE AVEC LES MOUVEMENTS SOCIAUX ET CITOYENS DE HONGRIE

QUI LUTTENT CONTRE LES POLITIQUES D’AUSTERITE, RACISTES, ANTISEMITES ET ATTENTATOIRES AUX LIBERTES.(b)

SOLIDARITE AVEC Norbert FERENCZ, TRAVAILLEUR SOCIAL QUI PASSE EN PROCES A BUDAPEST POUR DELIT DE SOLIDARITE ! (a)

La Hongrie, membre de l’Union Européenne est dirigée par une coalition « droite libérale/extrême droite ».

Cette coalition « décomplexée » va jusqu’au bout dans la mise en œuvre de mesures ultralibérales et autoritaires contre les salariés et contre les classes populaires : attaques contre l’assurance chômage et contre les chômeurs ; remise en cause du code du travail, des libertés syndicales, du droit de grève et de la liberté de la presse. Tout cet arsenal renforce les inégalités, la pauvreté, l’injustice et l’exclusion sociale.

Non seulement ce gouvernement encourage la politique de division des classes populaire avec une politique de dénonciation de « boucs émissaires » (chasse aux Rroms, dénonciation des fonctionnaires…) mais maintenant il s’attaque aux travailleurs sociaux qui dénoncent la pauvreté et la chasse aux pauvres.

Un peu partout en Europe et ailleurs des municipalités, obéissant à une idéologie profondément réactionnaire et en quête d’une popularité mal acquise, mettent en application des décrets anti-SDF qui sont non seulement « des caches misères » mais un danger absolu pour l’ensemble de la société.

Dans ce domaine la municipalité de Budapest et particulièrement le maire du 8éme arrondissement en interdisant en autre les fouilles des poubelles, applique cette idéologie avec zèle, soutenue par le gouvernement hongrois.

Nous demandons fermement la relaxe de Norbert FERENCZ.

Au delà de cette demande nous voulons dire haut et fort notre fierté de soutenir Norbert FERENCZ, le groupe « Nouveau Regard et tous les « indignéEs » de Hongrie pour leur courage et leur détermination à agir concrètement.

Leur combat est le notre et nous sommes à leurs cotés

Non à la guerre contre les pauvres oui à la guerre contre la pauvreté.

Vive la Hongrie démocratique basé sur la justice sociale.

Armand Creus

Conseiller Régional Rhône-Alpes

Gauche Unitaire/Front de Gauche.

(a) Le 11 mars 2011 à Budapest, des jeunes travailleurs sociaux et étudiants, membres du

Groupe Nouveau Regard ont organisé une initiative publique avec humour et détermination

pour dénoncer et s’indigner de tels décrets, au menu des mots d’ordres tel que :

> « Fais la fouille, pas la guerre ! »

> « La pauvreté existe même si tu ne la vois pas ! »

> « Je mange des ordures »

> « La poubelle est a tous « 

Lors de cette manifestation en appelant le public à fouiller (symbolique) des poubelles, M. Norbert FERENCZ a été appréhendé et inculpé d’appel a la révolte contre un décret légal, le « délinquant », passera en procès public le 4 novembre à Budapest.

(b) Lorsqu’un Laurent Wauquiez membre du gouvernement de Nicolas Sarkozy, dresse un bilan très flatteur du gouvernement hongrois pour sa présidence de l’Union Européenne. Est-ce par ignorance sur la situation politique de la Hongrie actuelle ? Ou simplement pour exprimer son admiration et son soutien à la politique du premier ministre Viktor Orban ? Les attaques récentes téléguidées par le MEDEF sur le RSA de Laurent Wauquiez, donnent à penser que c’est la deuxième solution qui l’anime.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message