BCE à Barcelone Vous n’êtes pas les bienvenus !

vendredi 4 mai 2012.
 

A partir du 2 mai 2012, se réunit à Barcelone la direction hiérarchique de la BCE, en Conseil d’administration.

Ils le font dans un contexte de préoccupation extrême et un climat d’indignation civique et sociale. Ils atterrissent dans une ville qui, malgré sa tradition d’hospitalité et d’accueil vit maintenant une crise prolongée, et un mouvement croissant face à d’agression sociale et de souffrance.

Ce groupe, sous la direction de l’actuel président de la BCE, Mario Draghi, ainsi que d’autres "grands hommes de Goldman Sachs", avec Antonio Borges de la division du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Europe, ou Petros Christodoulou de l’Agence de la Dette Publique en Grèce, parlent la même langue et partagent objectifs et avidités avec les grands lobbies financiers et les multinationales, qui sont ceux qui les ont promus.

Fermé dans les ambiances de luxe habituels, isolés du public, à l’abri par l’abondance de police, cachés sous des mesures répressives "préventives" pour ainsi refuser toute dissidence démocratique, dans un pays qui a temporairement retiré le traité de Schengen, et donc la liberté de mouvements, ces hiérarques, se réuniront à nouveau à partir des nappes, des tasses et des flashs, avec le gouvernement politique soumis, ensemble, en tant que représentants et co-responsables des politiques brutales de coupures et de privatisation, qu’ils appellent « l’austérité » et qui ne font que liquider partout le modèle social européen.

Barcelone est sous contrôle militaire et de police. Pendant ce temps nos jeunes grévistes, syndicalistes, Laura, Javi, Dani et Isma sont toujours (plus d’un mois) injustement emprisonnés.

La Catalogne que gouvernent messieurs Mas et Puig, participe au noir ranking de la repression autoritaire et la violence.

Le peuple catalan, cependant, a parlé il y a quelques heures et a dit ce qu’il pense à ce spectacle : Le 1er Mai des manifestations dans les rues, à Barcelone, la Catalogne et l’Espagne, ont été massives et ont montré notre détermination à lutter unis/es avec des travailleurs de l’Europe et du monde, contre la mesquinerie politique et une telle absence de valeurs démocratiques et sociales.

Par conséquent, à partir EUiA, et en tant que membre du Parti de la Gauche Européenne, nous sommes contre cette visite provocatrice et avec d’autres forces on est pour la déclarer "non grata" !

EuiA (Gauche Unie et Alternative -Catalogne)


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