Résolution politique votée par le Conseil national de PRS des 20 et 21 janvier 2007 (en intégralité)

vendredi 26 janvier 2007.
 

Dans trois mois presque jour pour jour se tiendra le premier tour de l’élection présidentielle.

Cette élection survient au terme des cinq années de droite au pouvoir qui ont suivi le désastre du 21 avril 2002. Celles-ci ont systématiquement aggravé l’état d’urgence sociale et politique que connaît notre pays.

L’Etat d’urgence

● Après cinq ans de droite, l’urgence sociale est plus criante que jamais. Plus de 1 200 000 adultes vivaient en 2006 avec le RMI (20% de plus qu’en 2002). La moitié d’entre eux n’est pas inscrits à l’ANPE et un quart a des enfants à sa seule charge. On dénombre 3,5 millions d’allocataires des minima sociaux et 6 millions de personnes en vivent. Toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs recensé par l’ANPE dépasse les 5 millions.

S’il faut d’abord mentionner cette pauvreté de masse, c’est qu’elle n’est pas un à-côté du système. Elle en est le cœur. Elle est à la fois un instrument et la manifestation la plus significative du déséquilibre social organisé par le capitalisme de notre temps. D’un côté une accumulation record, de l’autre la destruction progressive des protections sociales sans laquelle une telle accumulation de richesse ne serait pas réalisable. La pauvreté de masse est le résultat de l’austérité salariale, de la précarisation du travail, des déremboursement médicaux et autres forfaits à la charge des malades, de la diminution du montant des retraites, de l’affaiblissement des services publics, de la spéculation foncière et immobilière. Elle témoigne de la dégradation générale de la condition salariale. D’ailleurs, sur dix personnes sans domicile fixe, plus de 3 en moyenne sont des personnes qui travaillent et qui reçoivent un salaire.

La situation faite à ces travailleurs pauvres résume le moment que vit le salariat de notre pays. Précarité d’un côté : en 10 ans, l’intérim a augmenté de 130%, le nombre de CDD de 60%, les CDI de seulement 2%. Austérité de l’autre : 12% des salariés ont un salaire inférieur au SMIC. Résultat : 7 millions de travailleurs perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois. Ils se trouvent dans l’incapacité de se nourrir, de se loger ou de s’habiller décemment. Le nombre d’impayés de loyer n’a jamais été aussi grand. Celui des ménages surendettés bat aussi des records. Pendant ce temps, la part des ménages imposés à l’ISF n’a jamais été aussi élevée. Les inégalités explosent. Les 10% les plus riches possèdent 40% de la richesse du pays. Les inégalités dans le salariat ne cessent de s’accroître, tirées par le bas de l’échelle des salaires. La différence d’espérance de vie entre cadres et ouvriers n’a pas cessé d’augmenter. 90% des cadres partent en vacances mais seulement 48 %des ouvriers. Un quart des enfants de 5 à 19 ans ne partent jamais en vacances.

Il faut ne jamais l’oublier : la question sociale est le cœur de la crise du pays. Elle ne peut pas être traitée sans rompre la chaîne des privilèges qui favorise nécessairement les uns au détriment des autres. Seule une nouvelle politique rompant avec les orientations actuelles permettra de résoudre l’urgence sociale. Nous voulons donc mettre cette question au cœur de l’élection présidentielle en sachant que nombreux sont ceux qui voudront « parler d’autre chose. En particulier la diversion sécuritaire restera l’objectif permanent de la droite et de l’extrême droite. Notre ligne d’action va donc viser à rendre incontournable la question sociale sous toutes ses formes dans la campagne électorale. ● Les cinq années de droite à la tête du pays ont également vu s’aggraver l’état d’urgence politique que le résultat du 21 avril 2002 a fait jaillir en pleine lumière. La législature a creusé le fossé qui existe entre les aspirations populaires et les responsables politiques censées les représenter. Le pouvoir a été désavoué à plusieurs reprises dans la rue puis dans les urnes. Il n’a pu mener sa politique de dynamitage des acquis sociaux et républicains qu’à cause d’une Constitution qui permet de gouverner sans tenir aucun compte des votes qui interviennent après l’élection d’un président de la République. Mais en agissant de cette façon la droite au pouvoir a renvoyé à la présidentielle de 2007 l’intégralité de la crise politique. Dès lors, ce rendez-vous dans les urnes trouve le pays dans un état d’exaspération qui a encore franchi plusieurs crans. Dans tous les camps en présence, on constate une même radicalisation des points de vue. Mais en même temps s’accroît aussi le nombre immense des désorientés-désemparés, qui peuvent passer en quelques instants de la rage de tout changer à un sentiment désespéré d’impuissance.

● Pour l’instant, la crise n’a pas trouvé son issue. Elle cherche encore son chemin. Le moindre mouvement dans la société peut la faire éclater et la donner soudain à voir. Il y a à peine plus d’un an, c’est un jeune mort dans un transformateur alors qu’il cherchait à échapper à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois qui mettait le feu aux poudres dans la jeunesse des quartiers populaires. Et c’est la ligne sécuritaire de Nicolas Sarkozy qui en tirait les bénéfices politiques immédiats avec le vote de l’état d’urgence au Parlement occultant l’état d’urgence sociale dans le pays. Demain, dans le cours de la campagne présidentielle, tout peut à nouveau arriver.

Déjà, des signes forts annoncent une campagne électorale placée sous contrainte sociale. On n’avait jamais vu à trois mois d’une présidentielle se lever comme à Firmi pour les services publics ou à Paris pour le logement des mobilisations aussi fortes et déterminées à intervenir directement dans le contenu de la campagne. La société est en mouvement. L’approche de l’élection précipite l’implication populaire.

De l’implication populaire à l’insurrection civique

● Cette implication populaire prend fondamentalement une forme civique. Déjà, la fin d’année 2006 a connu un grand nombre de nouvelles inscriptions sur les listes électorales. Nous ne disposons pas encore de totalisation nationale. Mais les indications de multiples communes convergent. A Lyon, les nouvelles inscriptions ont doublé par rapport à 2005. A Metz, elles ont été multipliées par quatre. A Toulouse, 23 826 personnes se sont inscrites entre février et décembre 2006 (7 420 en 2005). A Rouen, l’année 2006 enregistre 10 689 inscriptions nouvelles (contre 4 096 en 2005). Le 22 décembre, Nantes enregistrait 19 985 nouveaux futurs électeurs (9 140 en 2005). A Roubaix, les chiffres ont été multipliés par dix entre novembre 2005 et novembre 2006, passant de 52 à 577. Comparé à celui de la présidentielle de 2002, le corps électoral marque des hausses très importantes dans plusieurs villes : +12% à Marseille, +60% à Nancy, +76% à Amiens, +90% à Trappes.

Mais cela ne veut pas dire que le processus civique en cours ne fait son chemin que dans l’attente du jour des élections. Ni que le bulletin de vote pour l’élection présidentielle soit son unique forme d’expression à venir. Ce bulletin de vote est un moyen fondamental, bien sûr et cela se confirme à chaque discussion. Mais les candidats ne doivent pas s’y tromper. L’implication populaire préfigure un projet politique où la souveraineté populaire est le cœur de tout, même si les mots pour le dire ne sont pas toujours prononcés de cette façon. Dès lors loin d’être une atténuation ou une « modération » de la colère sociale que telle ou telle forme de lutte exprime c’est au contraire la radicalité de sa volonté d’aboutir qui se manifeste. Son contenu fondamentalement anti libéral est dans le fait qu’elle nie le droit du marché à décider là où la volonté humaine décide de s’imposer. C’est la revendication d’une régulation particulière qui s’impose : la régulation citoyenne. En République cela s’appelle la souveraineté du peuple.

● Sur le terrain social, les formes de lutte montrent que cette réappropriation citoyenne des fondements républicains s’opère dans la confrontation avec le pouvoir en place. Les citoyens mobilisés retournent contre ceux qui nous gouvernent ce qui constitue dans notre culture républicaine le fondement même de leur légitimité. C’est, par exemple, la « consultation citoyenne » avec l’organisation rigoureuse d’un référendum local, voulu par le Maire de Firmi et demandé par les habitants conformément à la loi sur la démocratie de proximité du gouvernement Jospin. L’intérêt général également, qui légitime le refus de soumettre la collectivité à la loi du marché. On retrouve ces ingrédients dans la création du « Ministère » de la Crise du Logement et dans l’application de la loi de réquisition à la place d’un Etat qui se dérobe à sa mission d’assurer le droit au logement inscrit dans la Constitution. On les retrouve dans le mouvement du Réseau Educations Sans Frontières à travers l’organisation de parrainages républicains dans les mairies pour soutenir les jeunes sans papiers. On les retrouve dans le combat d’ « AC le Feu » appelant la jeunesse populaire à s’inscrire sur les listes électorales pour répliquer à Sarkozy au lendemain des émeutes.

La lutte sociale militante et la mobilisation démocratique fusionnent en une démarche unique. Après Guéret, Firmi en donne la forme la plus aboutie. C’est cela une « mobilisation républicaine » : 1) la défense d’un intérêt général clairement énoncé, 2) la désignation claire de l’intérêt particulier auquel elle s’oppose, 3) l’implication citoyenne (c’est-à-dire sans exclusive de catégorie de participant en vue d’une décision qui engagera tous ceux qui l’ont prise ensemble quelque soit leur avis), 4) la forme démocratique et citoyenne de cette implication populaire, 5) l’articulation avec une instance démocratique représentative (comme par exemple le conseil municipal dans le cas de Firmi).

● Ces mobilisations participent au processus d’émancipation individuelle et collective par rapport à l’idéologie dominante. Une nouvelle légitimité se construit dans ce type de processus. Les citoyens motivés y détiennent seuls aux yeux de tous l’autorité incontestée. Devant elle tous les pouvoirs et autorités constitués sont pries de se plier. Elles le font à mesure sans y gagner aucune considération mais plutôt en affichant le discrédit des pouvoirs légaux. Dernier exemple en date, les enfants de Don Quichotte et les Macaq font céder le gouvernement en trois semaines sur une question pendante depuis près de vingt ans. Personne pourtant ne croit à la parole donnée. L’impuissance de l’Etat s’aggrave en s’affichant. On peut alors dire que l’implication populaire prend la forme d’un processus d’insurrection civique.

La place des socialistes républicains est au cœur de cette insurrection civique. Il s’agit pour eux de la conforter, l’éduquer, lui permettre de s’exprimer dans la bataille présidentielle afin de rendre le peuple acteur de la victoire contre la droite. En 2003 contre les retraites, en 2004 lors des élections régionales, cantonales et européennes, en 2005 lors du référendum sur le projet de Constitution européenne, en 2006 avec le mouvement contre le CPE, c’est l’irruption du peuple qui a permis de battre le libéralisme. Dans l’élection présidentielle de 2007, c’est la participation populaire qui sera la clé de la situation. Elle fera le résultat.

La gauche en réinvention

● Le paysage politique à gauche pour la présidentielle achève de se fixer. Nous avons vécu l’épilogue de la démarche engagée par de nombreux militants et organisations pour constituer un rassemblement antilibéral de gauche et présenter des candidatures communes aux élections de 2007. L’objectif des initiateurs n’a pas été atteint. Il s’est en effet révélé impossible de trouver un consensus sur un nom permettant le rassemblement de toutes les composantes. Faute de s’élargir, la démarche s’est régulièrement rétrécie. Il y a d’abord eu le refus de la majorité de la LCR qui a préféré présenter en solitaire Olivier Besancenot, puis le retrait de José Bové. Même moins nombreuses, les composantes n’ont pu s’accorder sur un candidat commun. Dans ces conditions, après avoir échoué à convaincre ses partenaires de soutenir la candidature de Marie-George Buffet, le Parti communiste a annoncé qu’il « prendrait ses responsabilités » et présenterait sa secrétaire nationale à l’élection présidentielle. Depuis, à Montreuil la candidature de José Bové a été relancée.

Pour les militants de PRS qui ont défendu la nécessité de cette « union dans l’union », cet échec est bien sûr une lourde déception. La dynamique d’union de l’autre gauche manquera à l’ensemble de la gauche. Elle n’était sans doute pas mûre pour offrir un choix véritable au pays, transcendant ses identités particulières dans une construction politique nouvelle. Il y avait trop de désaccords stratégiques en son sein avec des visions contradictoires sur les voies de la recomposition à gauche. Faute d’avoir clarifié ces questions, le débat sur le nom du candidat n’a pu aboutir à un consensus, chacun défendant celui dont il se sentait historiquement ou idéologiquement le plus proche.

● Pour autant nous savons qu’au lendemain des chocs du 21 avril et du 29 mai, la recomposition politique de la gauche est inéluctable. D’une certaine façon, elle est même engagée. Le choix de la candidate socialiste est analysé comme un rejet de l’ancienne structure du Parti socialiste. Déjà, le Bureau national du PS ouvre désormais ses réunions à des représentants du PRG et du MRC. Le futur statut de Désirs d’Avenir, association politique animée par une candidate à l’élection présidentielle, fait l’objet de nombreuses conjectures. La direction du PCF annonce des initiatives pour les législatives. Quant aux Verts, après avoir débattu d’un rapprochement avec Nicolas Hulot, ils n’ont pas encore finalisé d’accord politique et électoral avec le PS. La LCR s’est divisée sur la stratégie unitaire au moment où elle a choisi de s’en émanciper. Mais elle n’a toujours pas recueilli les 500 signatures pour présenter Olivier Besancenot. A gauche tout bouge.

Le processus par lequel les forces politiques se réorganisent pour exprimer la réalité des rapports de force sociaux est long et complexe. Il affronte ses propres inerties. PRS pense que l’émergence d’une force politique nouvelle est indispensable pour que puisse se construire un débouché solide à l’aspiration antilibérale majoritaire dans le pays et prendre à bras le corps l’état d’urgence sociale et politique. La construction de cette force politique nouvelle doit se faire en tirant la leçon du double échec du communisme d’Etat (stalinisme) et de la social-démocratie. Elle doit aussi intégrer l’expérience et la dimension pertinente des luttes civiques et alter mondialistes.

● Dans cet objectif, PRS refuse toute logique de règlement de comptes après l’échec du rassemblement antilibéral. Elle ne pourrait rien produire d’autres que d’inutiles blessures retardant ou compromettant cet objectif. Dans la présidentielle de 2007, chaque candidature issue des composantes de ce rassemblement est légitime. Mais aucune d’elles ne peut prétendre être une candidature commune des antilibéraux. Cette mise en commun reste l’objectif dans la réinvention de la gauche désormais indispensable.

Forte de l’expérience accumulée dans la bataille au côté de l’autre gauche pour que se réalise son unité, l’association connaît la part spécifique qu’elle doit prendre dans la réinvention globale de la gauche. Nous avons bien compris que le « trait d’union » à gauche ne peut se limiter à un nom sur un bulletin de vote ou à un accord électoral. Nous savons qu’il dépend aussi de la production d’une culture commune. Ses éléments fondamentaux sont déjà repérables aujourd’hui dans les principes républicains. Faire rayonner ces principes, accroître leur compréhension, diffuser leurs objectifs c’est donc participer d’une façon particulièrement engagée à la recomposition de la gauche. Nous réaffirmons donc notre objectif de parvenir à bâtir dans la gauche une « convergence des républicains de gauche ». D’ailleurs ceux-ci sont présents dans les principales organisations de gauche, à tous les niveaux. Ils ont dès lors un rôle clé dans l’élaboration et la diffusion de cette culture commune, ferment indispensable de son union.

L’action d’abord

Pour aborder efficacement cette étape nouvelle, il faut le faire dans la mobilisation pour réaliser le programme minimum de la présidentielle : battre la droite pour ouvrir la voie à une alternative. ● Au premier tour de l’élection présidentielle, PRS ne présente et ne soutient pas de candidat. Il aurait pu en être autrement si un rassemblement s’était opéré. Aujourd’hui chaque force politique à son candidat. Dès lors, conformément à sa déclaration de principes, ses militants, venus de tous les horizons de la gauche, voteront selon leur conscience et leurs engagements personnels. Au cours de nos débats, plusieurs intervenants ont indiqué qu’ils s’apprêtaient à faire campagne ou à voter pour tel ou tel candidat. Tout l’arc de force de la gauche est représenté dans ces déclarations. Les noms de Ségolène Royal et de Marie Georges Buffet sont les plus souvent cités mais nous ne connaissions pas à ce moment la décision de José Bové.

Quoiqu’il en soit, au deuxième tour, toute l’association se mobilisera pour la victoire du candidat de gauche le mieux placé. Pour nous toute la campagne n’est pas résumée par le choix du candidat. Pour la gauche, cette campagne davantage qu’aucune autre au cours des décennies passée doit se jouer sur les contenus et la construction des convictions de chaque citoyen.

● PRS décide donc d’engager donc une campagne politique appelant à battre la droite à l’élection présidentielle. Comme nous l’avons fait pendant la campagne du « non » de gauche au projet de Constitution européenne, nous élaborerons dans ce cadre des outils d’éducation populaire pour informer chacun des menaces que les projets de la droite et de l’extrême-droite font peser sur les acquis sociaux et républicains auxquels la majorité de nos concitoyens sont attachés. Nous appelons chacun de ceux qui subissent les politiques libérales à intervenir dans cette campagne présidentielle pour mettre au premier plan l’urgence d’une alternative répondant à la question sociale.

Notre objectif est d’ancrer dans la campagne les questions qui sont au cœur de l’Etat d’urgence sociale. Pour cela notre calendrier est fondé sur l’action et l’éducation populaire davantage que sur la propagande et la personnalisation comme c’est l’obligation des partis qui soutiennent un candidat.

Notre méthode consiste à nous doter de points d’appui dans l’action. Elle part de la certitude d’un haut niveau d’implication populaire dans la campagne présidentielle et du maintien d’un lien fort entre le vote et les mobilisations. Nous ne savons pas ce qui cristallisera cette jonction. Mais nous savons que tout part de l’action.

● C’est pourquoi, très ouvert et appelé à s’enrichir du fait des circonstances, à cette heure, notre plan de travail s’articule autour de trois rendez vous essentiels. Nous les avons choisis parce qu’ils impliquent des thèmes dont nous voulons qu’il vivent dans la campagne car ils sont cruciaux pour les Français. Nous les avons aussi choisis parce qu’ils seront au cœur du lendemain de l’élection.

1) Nous soutenons la proposition de la Convergence nationale pour la défense et développement des services publics d’organiser un rassemblement en Aveyron à Firmi, trois semaines avant le premier tour. Toutes les structures de PRS se mobiliseront pour réussir le rassemblement sur place le 31 mars. La défense des services publics prend donc la tête de notre agenda.

2) Nous appuyons les initiatives prises contre la pauvreté de masse et pour le droit au logement, et en particulier l’ouverture d’un Ministère de la Crise du Logement à Paris. Nous aiderons à l’ouverture de nouveau point de ce type sur le reste du territoire.

3) Nous souhaitons que le débat sur la construction d’une autre Europe soit présent dans la campagne. Nous voulons faire vivre sans relâche la nécessité d’une réorientation de la construction européenne actuelle lors de la présidence Française de 2008. Nous organiserons donc un rassemblement public à Paris autour de la proposition de Constituante Européenne avec d’autres forces et groupes politiques de la gauche européenne.


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