Manifestation samedi 6 octobre : Pour notre Santé, le changement c’est urgent

dimanche 7 octobre 2012.
 

Manifestation nationale le samedi 6 octobre à Paris, des hôpitaux Cochin- Saint Vincent de Paul à Matignon !

Rassemblement à partir de 12H30 place de l’observatoire avec des témoignages

La population, les associations et les syndicats sont dans l’attente d’un changement profond en matière de politique de santé publique et de financement.

En effet, près d’un tiers de la population de notre pays est, dans les faits, laissé pour compte de l’accès aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente…). C’est le constat accablant auquel nous sommes confrontés chaque jour.

La Santé n’a pas été retenue comme une priorité gouvernementale.

Les Agences Régionales de Santé ne sont pas remises en cause ; il n’est question que d’aménagement de la loi HPST, du mode de financement des hôpitaux et de simple réduction et/ou contrôle des dépassements d’honoraires.

Rien n’apparaît vraiment concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé.

Rien non plus sur les franchises médicales.

La situation budgétaire des hôpitaux et des structures médico-sociales devrait rester dans le rouge, avec pour conséquence la poursuite des suppressions de postes et des restructurations.

De ce côté-là le refus d’un moratoire global sur les restructurations est aussi inquiétant.

La négociation en cours sur les dépassements d’honoraires ne résoudra pas les obstacles à l’accès aux soins. Elle risque d’accroître encore la part des assurances complémentaires au détriment de la Sécurité Sociale solidaire.

Nous pensons qu’il est urgent de nous faire entendre du gouvernement sur toutes ces questions.

Act Up , AIDES, AMI 92, AMI 94, AMI Ile de France, AMI nationale, ANCIC, Atout Majeur, ATTAC, CADAC, CNDF, Collectif XX° Tenon, Comité de soutien au Dr Poupardin, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination de Défense et de Promotion des centres de santé, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, COSS 33, Femmes Egalité, Femmes en lutte 93, Fondation Copernic, Handi-social, La santé n’est pas une marchandise, LaSantéUnDroitPourtous, Les efFRONTé-e-s, Manifeste des médecins solidaires, Planning Familial, Résistance sociale, UNRPA, Vigilance handicap, Alternative mutualiste, Mutuelles solidaires, Fédération Sud Santé Sociaux, Fédération Sud Protection Sociale, Syndicat CGT CHU de Toulouse, Syndicat chirurgiens-dentistes des centres de santé, Syndicat médecins de centre de santé, Syndicat de la Médecine Générale, Sud-Santé AP-HP, UNIRS, Union syndicale CGT de l’AP-HP, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaires, Alternative libertaire, Alternatifs, FASE, GA, GU, NPA, Parti de la Gauche européenne, PCF, PCOF, PG, République et socialisme... Des délégations sont attendues des hôpitaux d’Argenteuil, Aubenas, Bordeaux, Charlevilles-Mézières, Concarneau, Creil, Decize, Fontainebleau, hôpitaux psychiatriques de Sainte Anne (Paris 13°)et Maison Blanche (94), Ivry, Lannemezan, Les Bluets (Paris), Les Lilas, Lille, Lisieux, Luçon, Lure-Luxeuil, Les sables d’Olonnes, Maubeuge, Marie-Galante (Guadeloupe), Montluçon, Montreuil, Nantes, Poissy Saint-Germain, Pontoise, Roubaix, Rouen avec la maternité du Belvédère, Saint-Maurice, Thouars, Toulouse, Valréas,Vire, des hôpitaux de l’AP-HP....

1) Communiqué de « Notre Santé En Danger »

Près d’un tiers de la population ne peut dans les faits avoir recours aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente, manque de lits…).

Et si des avancées ont eu lieu sur quelques dossiers, les premières annonces gouvernementales apparaissent très insuffisantes par rapport aux enjeux.

Ainsi, la Santé n’a pas été retenue comme une priorité gouvernementale.

Les Agences Régionales de Santé - outils des restructurations - ne sont pas remises en cause.

Le refus d’un moratoire global sur les restructurations est inquiétant.

La fermeture en grand nombre de CIVG et de maternités met en danger le droit des femmes à disposer de leur corps.

Il n’est question que d’aménagement de la loi HPST et du mode de financement des hôpitaux.

Il n’est prévu qu’une simple réduction et/ou contrôle des dépassements d’honoraires.

Rien n’apparaît vraiment concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé.

Rien non plus sur les franchises médicales.

La situation budgétaire des hôpitaux, de la psychiatrie et des structures médico-sociales devrait rester dans le rouge.

Le changement s’impose et nous pensons qu’il est urgent de nous faire entendre du gouvernement. C’est le sens de la semaine d’action engagée.

Cette semaine se déclinera aussi au niveau européen avec des manifestations à Athènes, Barcelone, Bruxelles, Londres, Madrid, au Pays Basque espagnol, à Varsovie et des initiatives en Allemagne, Italie, Suède… Elle se terminera par une conférence européenne à Varsovie les 6 et 7 octobre.

Notre Santé En Danger

A Paris, la manifestation aura lieu le 6 octobre à 14 h depuis les hôpitaux Cochin-Saint-Vincent de Paul jusque Matignon. Elle sera précédée d’un rassemblement à partir de 12h30, place de l’Observatoire-Palais Royal.

Notre Santé En Danger


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message