Le Front de Gauche en soutien des salarié-e-s de Petroplus

samedi 20 octobre 2012.
 

Nous avons toujours été à vos côtés et de toutes les mobilisations. Nous vous assurons que nous répondrons toujours présents. On ne lâche rien ! On peut changer la donne. Nous avons la force et le nombre avec nous. Toutes et tous ensemble, c’est possible ! Front de Gauche 76

(Parti communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, Fédération pour une Alternative Socialiste et Ecologique, République et Socialisme)

Aux salarié-e-s de PETROPLUS

Aux salarié-e-s employé-e-s dans la sous-traitance,

Aux salarié-e-s des entreprises environnantes,

Aux commerçant-e-s et artisans, hommes ou femmes,

À la population de Petit-Couronne et de l’agglomération rouennaise

Ami-e-s et camarades,

La décision du Tribunal de commerce du 16 octobre – en clair, la liquidation de l’entreprise au 5 novembre si aucun nouveau dossier n’est accepté – est inhumaine, indigne et inique. Comme vous, nous la refusons. Elle obéit, ni plus, ni moins à la loi de la finance, aux intérêts des capitalistes. Il est impossible de laisser les tribunaux de commerce arbitrer la vie des salariés et de leurs familles ainsi que la politique industrielle de la France.

C’est à vous, salariés, dans le cadre de votre intersyndicale, de décider des suites de votre lutte. Sachez que nous appuierons vos décisions.

En tant que militant-e-s et élu-e-s du Front de gauche, nous n’acceptons pas une nouvelle fois d’entendre que « l’État ne peut pas tout. » Oui, l’État peut et doit sauver la raffinerie et les emplois.

C’est sa responsabilité.

C’est en son pouvoir.

C’est un enjeu politique majeur.

Il y a urgence !

Le gouvernement doit agir en décidant, dès maintenant, la réquisition et la nationalisation de la raffinerie sous contrôle social de la raffinerie, et ce, sous le contrôle des salariés eux-mêmes. Ils ont montré depuis près d’un an qu’ils possédaient le savoir-faire, la compétence pour faire fonctionner l’entreprise. Qui, mieux que les salariés connaît leur outil de travail ? Ils ont remis en route la raffinerie. Ils ont à cœur, concrètement, la protection de l’environnement.

Pour son indépendance énergétique, le pays a besoin de ses raffineries. La France ne raffine pas assez aujourd’hui pour répondre à ses besoins de consommation. Importer, c’est exploiter des peuples à l’autre bout de la planète, c’est dégrader l’environnement à grande échelle.

Il existe à l’Assemblée nationale et au Sénat une majorité de parlementaires pour voter sans attendre les lois nécessaires. Exigeons la nationalisation, le droit de veto des salariés sur la politique de leur entreprise, un pôle de l’énergie incluant le raffinage, les visas sociaux environnementaux aux frontières.

Partout, nous appelons à soutenir votre lutte, dans la plus grande solidarité, dans la plus grande unité. Nous appelons à la convergence de toutes les luttes en cours pour faire entendre la voix des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, pour une vie digne et humaine. Nous voulons mettre en œuvre une rupture concrète avec la loi du profit et de la finance, une véritable politique de gauche.

Nous avons toujours été à vos côtés et de toutes les mobilisations. Nous vous assurons que nous répondrons toujours présents. On ne lâche rien ! On peut changer la donne. Nous avons la force et le nombre avec nous. Toutes et tous ensemble, c’est possible !

Nos fraternelles salutations

Front de Gauche 76

(Parti communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, Fédération pour une Alternative Socialiste et Ecologique, République et Socialisme)

1) Total a eu la peau de Petroplus ! Communiqué du Parti de Gauche

Les majors du pétrole veulent fermer peu à peu toutes les raffineries de France et d’Europe pour pouvoir augmenter leurs profits en raffinant dans des pays à bas coûts salariaux et environnementaux comme le Moyen-Orient ou l’Asie

Le tribunal de commerce de Rouen vient de décider de la liquidation au 5 novembre de la raffinerie de Petroplus à Petit-Couronne mettant ainsi 470 salariés de la raffinerie et avec les emplois induits près de 1500 salariés au chômage alors qu’un repreneur avait déposé une offre valide. Mais l’Union française des industries pétrolières (UFIP) et Total en particulier ne voulaient pas du maintien de cette raffinerie. L’apparition d’un concurrent sur le marché au moment où Total prévoit d’abandonner quatre de ses raffineries en France tout en en construisant une gigantesque en Arabie Saoudite en vue d’exporter vers l’Europe n’était pas supportable.

En effet les majors du pétrole veulent fermer peu à peu toutes les raffineries de France et d’Europe pour pouvoir augmenter leurs profits en raffinant dans des pays à bas coûts salariaux et environnementaux comme le Moyen-Orient ou l’Asie. Pendant ce temps le prix de l’action Total a bondi !

Le Parti de Gauche demande au gouvernement d’intervenir pour que la reprise et le redémarrage de Petroplus se fasse. L’intersyndicale a clairement démontré avec beaucoup de responsabilités pendant ces huit derniers mois que la poursuite du site était possible et rentable. A défaut, et après Arcelor-Mittal, PSA et Sanofi, le ministère du redressement productif deviendra le ministère du renoncement persistant.

Le Parti de Gauche réaffirme sa solidarité avec les salariés de Petroplus et leur intersyndicale.

Source : http://www.lepartidegauche.fr/actua...

Mardi 16 Octobre 2012 Parti de Gauche


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