Quels patrons, quelles entreprises ont le plus financé et armé Hitler ?

lundi 17 décembre 2012.
 

Qui étaient-ils, les magnats de la finance des Etats-Unis qui gagnaient des grands bénéfices dans les affaires avec les Nazis ?

Après une longue introduction sur le financement d’Hitler pendant la seconde guerre mondiale, il conviendra ici de se demander qui ont été les réels bénéficiaires des affaires menées avec les nazis.

La liste est longue. Il s’agira de vous donner un regard rapide sur ce groupe obscur que Charles Higham appelle « La Fraternité » (The fraternity). A la première place vient la famille Rockefeller, propriétaire de la Chase National Bank (plus tard Chase Manhattan), la première institution financière des Etats-Unis lors du déclenchement de la guerre mondiale. La famille Rockefeller avait aussi la propriété de la Standard Oil of New Jersey, la première compagnie de pétrole américaine. Une grande partie des importations du matériel de guerre des Nazis aux Etats-Unis passait à travers ces entreprises et beaucoup d´autres comme la National City Bank of New York. Même certaines petites entreprises comme la Davis Oil Compagny et la Texas Compagny, étaient importantes pour fournir du pétrole et de l´essence aux Nazis pendant la guerre.

Dans le domaine des télécommunications et de l´électronique, l´entreprise des Etats-Unis, International Telephone and Telegraph Corporation, ITT, se distingua dans l´aide à la conduite de la guerre par les Nazis. Lorsqu´il s´agit des produits en acier avancés comme des roulements à billes, l´entreprise suédoise SKF (Svenska Roulements à billesfabriken) et sa filiale aux Etats-Unis, étaient de très grande importance pour les Nazis. Tout ce qui roulait ou tournait exigeait des roulements à billes et ceux-ci provenaient de SKF. SKF avait même construit une usine à Schweinfurt, en Allemagne, pour doter les machines de guerre nazis des roulements à billes. SKF fabriquait 80 % des roulements à billes du monde. 60% de la production mondiale de SKF allait chez les Nazis. Sven Wingquist, président de SKF, était un actionnaire important dans la Stockholms Enskilda Bank de Wallenberg, qui à son tour avait des liaisons avec la Reichsbank d´Hitler.

Une autre entreprise suédoise qui était importante pour la guerre de Hitler, en réalité une des plus importantes, était Bofors, d´où les Nazis avaient reçu une partie significative de l´acier et des armes à utiliser pendant la guerre. Les entreprises des Etats-Unis fabriquèrent même des voitures pour les Nazis pendant la deuxième mondiale. Henry Ford était un fanatique anti-juif connu, avec des bons et amicaux contacts avec Hitler. Sa compagnie, la Ford Compagny, fabriquait des voitures et des camions qui étaient exportés en Allemagne nazie et les usines françaises de Ford fabriquaient des voitures pour les Nazis pendant l´occupation de la France par l´Allemagne nazie. General Motors qui est la propriété de la famille Du Pont, était aussi de la partie et fournissait des voitures et des avions aux Nazis.

Comment se passaient les affaires ? Nous allons décortiquer ces liaisons en détail. Mais donnons d´abord la parole à Charles Higham : « Que se serait-il passé si des millions d´Américains et des Britanniques qui, en 1942, durent se battre avec des coupons de rançonnement et s´alignaient devant des stations d´essence, avaient su que la direction de Standard Oil of New Jersey avait envoyé le carburant allié à l´ennemi ? Pensez si le public avait découvert que la Chase Bank, dans la ville de Paris occupée, avait fait des millions de dollars de bénéfices sur les affaires avec l´ennemi alors que la direction générale de Manhattan le savait parfaitement ? Ou que les voitures de Ford avaient été fabriquées pour le compte des troupes d´occupation allemandes en France avec l´accord de Dearborn, à Michigan ? Ou que le colonel Sosthenes Behn, personnage principal au sein du Conglomérat de téléphone américain, ITT, s´était, pendant la guerre, envolé de New York à Madrid et par la suite à Berne, pour contribuer à l´amélioration du système de communication de Hitler et des missiles qui pleuvaient sur Londres ? Ou bien que ITT avait fabriqué l´avion allemand, Focke-Wulf, qui fit tomber les bombes sur les troupes britanniques et américaines ? Ou bien que de très importants roulements à billes avaient, dans une coopération secrète avec le vice-président du comité de la Production de guerre des Etats-Unis (War Production Board), en coopération avec le cousin de Göring à Philadelphia, été envoyés aux compagnons des Nazis en Amérique latine (pour leur export vers l´Allemagne nazie, explication de MS), lorsque les forces américaines étaient dans un besoin désespéré de celles-ci ? Et que ces affaires étaient connues à Washington et bien connues ou intentionnellement ignorées ?

Charles Higham nous donne, dans « Trading With the Ennemi », une très grande quantité de matériel sur des événements pouvant attirer une grande attention. Nous allons relever, d´une manière très brève, une petite partie des révélations de Higham. Remarquez que tout le matériel se trouvait éparpillé dans les archives des Etats-Unis et qu´ils étaient frappés du seau du secret jusqu´aux recherches de Higham. Higham avait exigé et obtenu la levée de la mention « secret » pour une partie du matériel. Mais beaucoup des documents sont encore classées secrètes ! Nous allons réproduire des documents concernant la BIS –Bank of International Settlements, la Chase National Bank, la Standard Oil of New Jersey, ITT- American International Telephone and Telegraph Corporation, Ford et General Motors

BIS –Bank of International Settlements (Banque pour les payements internationaux)

La BIS avait été fondée le 17 mai 1930 par plusieurs banques centrales d´Europe et des Etats-Unis. La raison de la création de la BIS était d´obtenir le payement des dommages de guerre par l´Allemagne selon la Convention de Versailles après la première guerre mondiale. Bien que la guerre était terminée en 1918, la question des dommages de guerre n´était pas, comme nous l´avons vu auparavant, encore résolue jusqu´à la fin des années 1920. Il y eût, avec le Plan Young (1920-1930), une proposition concrète sur la manière dont les dommages de guerre allaient être payés. Comme il avait été dit à l´époque, le rôle de la BIS était de recevoir, d´administrer et de payer les dommages de guerre aux pays alliés qui avaient été soumis à la guerre par l´Allemagne.

Mais il n´en fut pas ainsi. Le grand capital des pays alliés avait trouvé une chance de faire des grands bénéfices en investissant l´argent dans ce pays industriel ravagé par la guerre, l´Allemagne. Ces investissements avaient commencé une année seulement après la fin de la guerre. Mais à la fin des années 1920, les affaires devinrent très grandes et la banque avait besoin d´une liaison sûre entre l´Allemagne et les pays alliés. La BIS fut créée. Les capitalistes utilisèrent la BIS pour envoyer de l´argent aux investisseurs en Allemagne. Au lieu d´être une voie pour la sortie de l´argent de l´Allemagne, la BIS devint une voie pour l´entrée de l´argent en Allemagne. Surtout en provenance des Etats-Unis et de la Grande Bretagne !

Dans le comité de direction de la BIS, il y avait les représentants des banques centrales des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de la France et même de l´Allemagne, du Japon, de l´Italie et ceux d´autres banques. Ce qu´avait tous ces représentants en commun était qu´ils avaient aussi des responsabilités au sein des comités exécutifs et des directions des grandes entreprises de ces pays. L´un des fondateurs de la BIS était par exemple, l´initiateur même du Plan Young, Owen D. Young, un des banquiers du groupe de la famille Morgan qui avait la propriété de la First National Bank of New York. Les représentants du grand capital mondial étaient rassemblés dans la BIS. Ceci fut naturellement exprimé dans les statuts de la BIS, (à savoir) que la BIS « allait être une exception à la saisie, la fermeture et les blâmes, indépendamment du fait que ses propriétaires étaient ou non en guerre les uns contre les autres ». La BIS était le représentant de la politique « des affaires d´abord », gagner de l´argent sur la guerre, surtout de deux côtés des belligérants.

La BIS avait (et a) sa direction générale à Basel, en Suisse. Les Allemands, les Nazis, gagnèrent dès le départ une grande influence au sein de la BIS. C´était dans leur pays que les investissements étaient faits ; les profits augmentèrent au point qu´au moment du commencement de la deuxième guerre mondiale, la BIS était sous le contrôle nazi. Le président de la BIS, l´américain Thomas H. McKittrick, était une personne connue pour ses sympathies nazies, quelque chose qu´il partageait avec un grand nombre de grands capitalistes aux Etats-Unis. Au sein de la BIS, il y avait, pour le compte de l´Allemagne nazie, Hermann Schmiz, chef du groupe chimique allemand IG Farben, le baron Kurt von Schröder, un officier de premier plan de la Gestapo et chef de la Stein Bank en Cologne, ainsi que Walter Funk et Emil Puhl, président et vice-président de Reichbank allemande et nommés par Hitler en personne comme représentants au sein de la BIS.

La BIS existait tout le temps comme une institution complice et comme la financière des Nazis, et comme arrière soutien de toutes les expéditions de guerre nazies en Europe. Les Nazis utilisaient la BIS comme support pour amener chez-eux toutes les richesses qu´ils pillaient dans les occupés. La BIS était de la partie dés le départ lorsque les troupes nazies avaient envahi et occupé l´Autruche en 1938. Tout l´or autrichien qui se trouvait dans la banque royale à Vienne fut pillé, empaqueté et envoyé par la suite à la banque centrale à Berlin sous la supervision du vice président de la banque centrale et du directeur de la BIS, Emil Puhl. Le rôle de la BIS était, au moment de l´invasion et de l´occupation de la Tchécoslovaquie par les Nazis, à peu près le même, mais beaucoup plus révélateur comme une coopération du grand capital international pour le pillage et les opérations de piraterie. Lorsque les Nazis arrivèrent à la banque centrale tchèque, les réserves d´or du pays, 48 millions de dollar en or, avaient déjà été expédiés dans un transport de la BIS à Basel et par la suite, en Grande Bretagne et la banque d´Angleterre. Avec un revolver appuyé contre la tête, les occupants Nazis obligèrent le directeur de la banque centrale tchèque de prendre contact avec la BIS et de demander que l´or tchèque soit renvoyé de la Grande Bretagne à Basel. Le président hollandais de la BIS, JW Beyen, et le directeur français de la BIS, Roger Auboin, de la Banque de France, décidèrent, après une discussion entre eux, d´accepter la demande du directeur de la banque centrale tchécoslovaque alors qu´ils étaient bien conscients que cette demande avait été dictée par les Nazis.

Le message fut envoyé par la suite en Grande Bretagne où le président de la banque centrale, Montagu Norman, un homme connu pour ses sympathies nazies, décida sur le champ de renvoyer l´or à Basel. De Basel, l´or fut envoyé directement à la banque centrale allemande. Montagu Norman avait le soutien total du premier ministre de la Grande Bretagne, Chamerlain, un grand actionnaire de l´Imparial Chemical Industries, le partenaire britannique du groupe chimique allemand, IG Farben. Chamberlain mentit ouvertement au Parlement britannique lorsqu´il nia que l´or tchécoslovaque aurait été renvoyé à Basel. Comme réponse à la question du parlementaire du Labour, George Strauss, de savoir s´il était vrai que « les réserves d´or de la Tchécoslovaquie avaient été données à l´Allemagne », Charberlain répondit : « Non, ce n´est pas vrai ». Associated Press rapporta, le 31 mai 1939, à partir de la Suisse, que l´or Tchécoslovaque avait passé Basel et qu´il se trouvait déjà dans la banque centrale allemande à Berlin.

Pensez que cet événement a eu lieu six mois seulement après que la France et la Grande Bretagne eurent signer, le 30 septembre 1938, l´Accord de Munich, un pacte avec l´Allemagne nazie et l´Italie fasciste qui, selon les exigences de Hitler, avaient forcé la Tchécoslovaquie à céder, à l´Allemagne, une partie de son territoire, les Sudètes, un territoire à population bilingue. L´Accord de Munich était la trahison ouverte de la Grande Bretagne et de la France contre la Tchécoslovaquie. La France et la Tchécoslovaquie par exemple, avaient, une année auparavant, signé une alliance militaire où les deux pays s´étaient engagés à se défendre mutuellement au cas où ils sont attaqués par l´Allemagne nazie. L´alliance n´avait aucune valeur. La même chose s´applique en ce qui concerne les engagements de la France et de la Grande Bretagne à la Tchécoslovaquie lors de la signature de l´Accord de Munich. Les deux pays s´étaient engagés à assurer la sécurité militaire de la Tchécoslovaquie après la cession du territoire des Sudètes à l´Allemagne nazie. Ces engagements ne valaient plus rien lorsqu´il fallut passer à l´action. Le pays fut occupé par les Nazis et divisé en deux colonies nazies. La France et la Grande Bretagne ne levèrent pas le doigt pour défendre la Tchécoslovaquie.

L´histoire les rattrapa... L´or tchèque fut utilisé par les Nazis pour acheter du matériel de guerre stratégique pour la prochaine guerre contre la France et la Grande Bretagne. Déjà en 1939, les Nazis avaient placé une grande quantité d´or volé dans la BIS, à Basel, afin de l´utiliser dans des investissements en Allemagne nazie. La BIS était importante pour Hitler. Mais aussi pour le capital de l´Occident. Tous profitaient de la guerre. La Grande Bretagne recevait régulièrement des bénéfices en provenance de la BIS avant et après qu´elle fût allée en guerre contre l´Allemagne et pendant toute la guerre. Deux des membres de la BIS pendant tout le temps de la guerre, étaient Sir Otto Niemeyer, directeur dans la Banque d´Angleterre et le ci-dessus cité Montagu Norman, président de la Banque d´Angleterre.

Les troupes nazies arrivèrent en Hollande et en Belgique au mois de mai 1940. La Hollande capitula le 14 mai et les réserves d´or du pays furent pillées et expédiées à travers la BIS à la banque centrale à Berlin. La Belgique capitula au profit les Nazis le 28 mai. Les réserves d´or du pays, d´une valeur de 228 millions de dollars, avaient, peu avant l´invasion, été envoyées à la banque centrale française qui était alors considérée comme plus sûre. Mais en juin, c´était le tour de la France de capituler devant les Nazis. Le directeur belge de la BIS, Alexandre Galopin, découvrit, dans la partie non occupée de la France, les convois d´or belge de l´or et se servit de son pouvoir pour les envoyer par la suite à Dakar, au Sénégal, d´où il pouvait par la suite être transporté vers l´Europe et la banque centrale allemande, la Reichsbank. Le traître Galopin dût payer pour ses actes ; il fut exécuté par le mouvement de résistance en 1944.

La morale capitaliste des « affaires d´abord » continua pendant toute la guerre. Les capitalistes des Etats-Unis et de la Grande Bretagne continuèrent à faire des affaires avec la BIS pendant toute la guerre, à investir de l´argent dans la banque et à avoir des profits sur l´argent ainsi investi. Les Nazis utilisaient l´argent à faire la guerre contre les pays alliés et à payer régulièrement des intérêts à la BIS. L´argent des intérêts provenaient de l´or volé par les Nazis dans les pays pillés mais aussi des propriétés des millions des Juifs assassinés. Des millions des dents en or, des bagues, des étuis, des verres des lunettes, des briquets, mm. L´or des Juifs fut dilué en 20kg de lingots et a constitué en une centaine de transport d´or de Berlin à la BIS. Les recherches effectuées lors des procès de Nuremberg contre les criminels de guerre, après la guerre, ont montré que beaucoup de transports destinés à la Banque centrale nazie, à Berlin, venaient des camps de concentration de Lublin et d´Auschwitz.

Lorsque la guerre alla dans sa phase décisive, en mai 1944, lorsque l´Union soviétique gagna grandement et qu´on commença à entrevoir une fin de la guerre, la BIS convoqua une grande réunion à Basel. Les directeurs de la BIS de l´Allemagne nazie, de l´Italie, du Japon, de la Grande Bretagne et des Etats-Unis, se rassemblèrent sous la direction de l´américain Thomas H. McKittrick. McKittrick était, avec l´accord des Etats-Unis, président de la BIS pendant toute la guerre. L´agenda de la réunion : discussion sur 378 millions de dollar en or que les leaders nazis avaient envoyés à la BIS pendant les années de guerre, pour qu´ils puissent être utilisés à la fin de la guerre. L´or provenait des pays pillés et des Juifs assassinés. La décision de cette réunion n´est pas connue, elle est secrète jusqu´à ce jour.

La BIS, une banque nazie, avait toujours eu des amis puissants qui ont sauvegardé les affaires et aidé à garder les secrets. Lors de la conférence monétaire internationale de Breton Woods de juillet 1944, pendant les négociations de l´Occident sur le développement économique après la guerre, lorsque la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale furent crées, une résolution fut prise de mettre fin à la BIS. Mais il n´en fut jamais ainsi. La banque existe jusqu`à aujourd´hui, les affaires comme d´habitude ». En 1948, la BIS était sous une grande pression avec l´exigence du remboursement de l´or volé aux pays pillés et aux peuples pillés. La BIS remit alors une somme misérable de 4 millions de dollars en or. Ca montre quels sont les pouvoirs existant dans le monde de la finance capitaliste.

Chase National Bank, une banque au service des Nazis

Dans les années 1930 et au cours de la deuxième guerre mondiale, la famille Rockefeller était propriétaire de la Chase National Bank (plus tard, Chase Manhattan Bank, aujourd´hui JP Morgan Chase), la plus grande institution bancaire de l´époque aux Etats-Unis, et la plus grande compagnie pétrolière Standar Oil of New Jersey. La Chase National Bank (et même la National City Bank of New York) commerçaient avec l´Allemagne même lorsque le pays tomba sous la dictature nazie. Chase recevait des payements pour le pétrole et beaucoup d´autres produits à caractère stratégique que la Standard Oil et d´autres entreprises des Etats-Unis vendaient aux Nazis. La liste de ces entreprises est longue. En plus de la Standard Oil, il y avait, Sterling Products, General Aniline and Film, SKF, ITT, Davis Oil Compagny, Texas Compagny, Ford et General Motors.

Le directeur de la Chase pour l´Europe était, Joseph Larkin, un homme qui avait de très fortes sympathies pour le fascisme du général Franco et sa guerre contre la république pendant la guerre civile espagnole. Les sympathies de Larkin s´exprimaient non seulement verbalement, mais aussi par des actes concrets. Lorsque l´ambassadeur espagnol accrédité aux Etats-Unis voulut ouvrir un compte de 4 millions de dollars à la Chase, en 1936, à New York, il fut stoppé par Larkin. L´argent allait être utilisé pour soutenir les activités de l´ambassadeur et la brigade Lincoln, un de citoyens américains qui s´étaient portés volontaires au côté des républicains contre le fascisme au cours de la guerre civile espagnole. Pas de compte bancaire pour les républicains au sein de la Chase de New York. A peu près au même moment, l´ambassade espagnole à Paris avait ouvert un compte à la Chase Bank de Paris. Même ce compte fut stoppé par Larkin qui obligea l´ambassadeur à clôturer ce compte dans la banque.

Mais Larkin ne se satisfit pas de cela. Il avait des activités de soutien actif au fascisme et au nazisme. Il avait ouvert, à Paris, des comptes bancaires aussi bien aux fascistes de Franco qu´à la banque centrale allemande, Reichsbank, sous le contrôle direct de Hitler. Larkin géra ce service pour le compte des Nazis pendant toute la deuxième guerre mondiale. Pendant l´occupation de la France par les Nazis, Larkin ouvrit un compte personnel pour le compte de l´ambassadeur allemand à Paris, M Otto Abetz, et un autre pour le compte de l´ambassade allemande. L´argent entrait, à travers ces comptes, pour financer les activités de l´occupation et la Gestapo, pour la propagande, l´oppression, la torture et le meurtre du peuple français.

La Chase Bank resta à ouverte à Paris pendant toute l´occupation nazie de la France et même après que l´Allemagne nazie eût déclaré la guerre aux Etats-Unis (c´était aussi le cas de la Morgan Bank). Les investissements de la Chase dans l´industrie allemande d´armement continuèrent pendant la guerre, les affaires prospérèrent et ce fut la même chose avec les bénéfices. Surtout en provenance de la vente du pétrole et d´autres produits de la Standard Oil.

Lorsqu´après la guerre Larkin voulut défendre son action, il dévoila que « le gouvernement britannique avait une attitude positive à l´encontre des banques britanniques à l´étranger » et affirma que les « banques britanniques de Paris faisaient de grandes affaires pendant l´occupation ».

La famille Rockefeller commenca même en 1936, une nouvelle banque, ensemble avec Schröder Bank of New York pour les affaires avec les Nazis. La banque reçut le nom de Schröder, Rockefeller and Compagny, Investments Bankers et était, selon Times, un complice de l´axe Rome-Berlin ».

En dehors des services bancaires, la Chase Bank s´adonnait aussi aux campagnes de propagande au profit des Nazis aux Etats-Unis. La banque publiait une feuille de propagande pour les achats du mark allemand qui promettaient de bonnes récompenses après que l´Allemagne nazie eut gagné la guerre.

Après la guerre, la Chase Bank fut mise en accusation pour avoir violé le Trading With Ennemi Act . Le tribunal trancha, après plusieurs semaines de procès, en faveur de la banque et la Chase bank se tira totalement de toutes les accusations. Aucune des accusations portant sur la collaboration avec l´ennemi ne fut rendue publique.

Standard Oil of New Jersey, combustible pour l´ennemi

Standard Oil, était en 1941, la plus grande compagnie pétrolière du monde. Elle appartenait à la famille Rockefeller. Les affaires de Standard Oil étaient couvertes par la Chase National Bank. Ceci signifiait des payements pour le pétrole et autres mais aussi des prêts aux affaires des partenaires de Standard Oil. C´est comme ca que les contacts entre Standard Oil, le gouvernement et les entreprises fonctionnaient, en Allemagne nazie.

Le tout puissant président de Standard Oil s´appelait Walter C. Teagle. Déjà tôt dans la vie, au cours des années de la première guerre mondiale, Teagle s´était fait connaître pour son admiration de l´esprit d´entreprise allemande. Ceci fut suivi par le soutien au nazisme naissant.

Teagle avait établi de fortes relations personnelles et des relations d´affaires avec Herman Schimtz, personnage principal dans le groupe chimique allemand IG Farben, le principal partenaire d´affaires de Standard Oil en Allemagne nazie. Walter Teagle devint aussi, aux Etats-Unis, directeur de l´American IG Chemical Corporation, une grande entreprise chimique et la filiale d´IG Farben, où le gouvernement nazi possédait un grand nombre de parts. Dans la toile des relations d´affaires qui dirigent les activités de grandes entreprises, tous se connaissent et les investissements se font de part et d´autres sur tout le terrain. Teagle avait beaucoup investi dans l´American IG et American IG avait beaucoup investi dans Standard. Au sein de la direction de l´American IG, il y avait même les gens provenant d´autres entreprises qui avaient de bons contacts avec les Nazis, par ex. Edsel Ford et William Weiss, le chef de Sterling Products.

Les relations d´affaires de Standard Oil et celles de Walter Teagle avec les entreprises de l´Allemagne nazie devinrent un bon et nécessaire soutien pendant la guerre contre les alliés. Teagle et Standard avaient une position décisive dans l´importante affaire du kérosène destiné à l´aviation nazie. Les Nazies eurent, grâce à Teagle et Standard Oil, le contrôle de l´air. Tout commença avec les préparatifs de la guerre contre la Tchécoslovaquie en 1938.

Le kérosène, la gazoline pour les avions, exige une composante de plombe, (tetraetyl), qui était presque exclusivement fabriqué par l´entreprise des Etats-Unis, Ethyl Gasoline Corporation, laquelle appartenait à parts égales à Standard Oil et à General Motors (le plus grand actionnaire de General Motors était Du Pont). Ethyl Gasoline Corporation était leader mondial dans le développement de la technologie de plomb dans la gazoline. Il était, au milieu des préparatifs de la guerre, vital pour les Nazis d´avoir cette technologie en Allemagne afin de pouvoir fournir les avions nazis de Luftwaffe en carburant. IG Farben reçut, de la part des dirigeants nazis, la mission d´utiliser ses relations d´affaires avec Standard Oil pour obtenir de celle-ci la construction d´une usine du composante tetraetyl de plombe en Allemagne nazie.

IG Farben fit ainsi, avec succès en réalité. On obtint d´Ethyl Gasoline Corporation d´accepter de construire, ensemble avec IG Farben, une usine en Allemagne nazie. L´affaire fut même acceptée par le ministère de la guerre des Etats-Unis. Seul Du Pont prit une attitude prudente exigeant qu´aucun secret de fabrication ne fut donné à IG Farben. Mais l´affaire était grande et les profits aussi l´étaient, alors personne n´écouta. Les Nazis eurent leur entreprise, une entreprise appartenant à Standard Oil et à IG Farben, du nom d´Ethyl GmbH, qui par la suite construisit toutes les usines de tetraetyl en Allemagne. Toutefois, un problème persistait encore. La première usine n´allait pas être prête avant l´automne 1939. L´invasion de la Tchécoslovaquie était fin prête et des mesures de prudence, donc de disposer immédiatement des grandes quantités de tetraetyl, devaient être prises. Il pouvait arriver que la France et la Grande Bretagne prennent l´Accord de Munich au sérieux et initient une guerre contre l´Allemagne.

Walter Teagle de Standard Oil aida les Nazis dans leurs besoins désespérés du tetraetyl. Teagle organisa les choses de telle sorte que le plus haut chef de IG Farben, Herman Schimtz et deux responsables de IG Farben, Krauch et Knierem, voyagent à Londres en 1938, pour rencontrer les contacts de Teagle au sein de la filiale de Standard Oil, Ethyl Export Corporation. Ils signèrent là un contrat selon lequel IG Fraben emprunterait 500 tonnes de tetraetyl ! Personne ne se posa la question de savoir pourquoi IG Farben emprunterait juste en ce moment-là, dans cette situation politique internationale très difficile, 500 tonnes de tetraetyl. Schimtz pouvait, le 8 juin, informer le ministère nazi de la guerre, que Ethyl Export Corporation allait commencer à envoyer du tetraetyl par mer le même mois. Comme si cela ne suffisait pas, Schimtz fit le même voyage une année plus tard et acheta le tetraetyl pour 15 millions de dollar. L´aviation nazie devint, de cette façon, à mesure de commencer une guerre offensive.

Les Nazis le furent contre Londres ! Londres fut bombardé l´année d´après le voyage de Schimtz par l´aviation nazie qui utilisait le carburant fabriqué avec tetraetyl en provenance de Londres. Bien plus, le carburant que l´aviation britannique, RAF, utilisa pour défendre Londres, avait été acheté de Standard Oil et Ethyl. Une partie de cet argent fut payé à leur tour aux Nazis comme bénéfices des actions que IG Farben avaient au sein de Standard Oil. La RAF avait dû payer de l´argent aux Nazis ! Les payements avaient été faits en Allemagne, à la banque privée d´IG Farben, par Standard Oil.

L´histoire concernant la trahison de Walter Teagle et celle de Standard Oil contre leur propre peuple quand à ce qui concerne le tetraetyl et le carburant des avions ne se termine pas ici. Teagle avait aussi vendu le tetraetyl au Japon. Le Japon avait utilisé le tetraetyl de Teagle et de Standard Oil pour fabriquer le carburant qui était nécessaire pour attaquer le port le plus important des Etats-Unis, Pearl Harbour, la plus grande catastrophe de guerre des Etats-Unis.

La trahison Walter Teagle et ses compagnons contre les Etats-Unis et les alliés continua presque pendant toute la guerre. La coopération avec les Nazis commença à diminuer après Stanligrad, en 1943, mais elle n´avait pas pris fin. Donnons quelques exemples. Bien que les Nazis approvisionner l´armée à l´aide de l´essence synthétique faite à base du charbon de IG Farben, chaque litre nécessaire qui pouvait être payé de l´extérieur était très bienvenu. Standard Oil était parmi les premiers sur la liste des entreprises qui fournissaient le carburant aux Nazis.

Ca pouvait se passer comme ceci. Les tanks de pétrole de Standard Oil transportaient le pétrole aux Îles Canaries où il était transféré dans les tanks de pétrole allemands à destination de Hambourg. Walter Teagle et Standard Oil avaient construit une raffinerie à Hambourg laquelle livrait 15 tonnes de kérozéne chaque semaine. Standard remplissait aussi d´essence les sous-marins allemands en plein Océan atlantique et autour des Îles Canaries, les mêmes sous-marins qui chassaient les bateaux britanniques. Comble d´ironie, l´un des bateaux qui furent coulés par les Nazis s´appelait SS Walter Teagle !

Même les avions fascistes italiens et ceux de l´Allemagne nazie, en Amérique latine, étaient remplis de pétrole provenant de Standard Oil. Cette compagnie était la seule qui avait le carburant à haute technologie qui était exigé pour des longs vols au dessus de l´océan atlantique. Standard Oil fournissait l´essence à la compagnie nazie L.A.T.I qui s´envolait à partir de Rome vers Rio au Brésil, à travers Madrid, Lisbonne et Dakar et la compagnie aérienne Condor qui partait du Brésil. Standard Oil livrait aussi du carburant à la compagnie aérienne Ala Littoria, qui était aussi en service en Amérique latine. Cette activité continua malgré l´exhortation du gouvernement américain, aux entreprises des Etats-Unis, de ne pas faire des affaires avec les Nazis et leurs compagnons en Amérique du Sud. Mais Standard Oil ignora cela, l´argent et l´Allemagne venant avant tout.

La politique du capitalisme des « affaires comme d´habitude » implique qu´il n´y a pas des limites pour ce qui est acceptable, seuls les profits sont suffisamment attrayants. Même s´il s´agit de mentir ses meilleurs et plus proches partenaires. De fois, on tire la carte le billet de lotterie le plus gagnant, de fois on perd. A une occasion, les Nazis serrèrent tellement sur les américains d´IG Farben, Standard Oil et Walter Teagle que le bonheur de la guerre fut, pour les Etats-Unis, prêt de la rupture.

Ford aide les Nazis à envahir et à occuper

Henry Ford, fondateur et principal actionnaire de l´empire automobile Ford, nourrissait une forte admiration pour Hitler, admiration basée sur un idéal commun : tous les deux nourrissaient une haine fanatique contre les Juifs. Hitler avait dès ses premiers jours en politique, reçu l´aide de Henry Ford. Il avait été témoigné, lors du procès contre Hitler pour tentative de coup d´Etat, en 1923, qu´Hitler avait reçu de l´argent de Henry Ford . L´admiration de Ford pour Hitler n´avait pas des limites : Il envoyait 50 000 Reichmark à Hitler chaque année lors de l´anniversaire de sa naissance ! Henry et son fils Edsel Ford étaient deux personnes importantes dans plusieurs entreprises qui faisaient des affaires avec Hitler et les Nazis et les aidaient. La devise la plus importante pour ces deux était : les affaires comme d´habitude. Cette attitude convenait bien aux Nazis. Göring avait promis et se rassurait que l´entreprise de Ford en Allemagne, Ford Works, resta tranquille pendant toute la guerre, sans interférence de la part du gouvernement nazi.

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« Henry Ford, le plus que septuagénaire milliardaire américain, est un antisémite maladif. Il accuse les Juifs d’avoir déclenché la grande Guerre et commence à les attaquer dès 1916. En 1920, il achète un hebdomadaire, le Dearborn Independant, qui lui fournit une tribune. Il entretient des relations privilégiées avec l’Allemagne nazie. Henry Ford est décoré, à Detroit le 30 juillet 1938, de l’ordre allemand de l’Aigle.

Ford choisissait ses partenaires d´affaires sur base des considérations politiques. Lorsque Ford commença son usine des voitures en Allemagne, il laissa IG Farben acheter 40% des parts et fit du leader de IG Farben Carl Bosch, un membre du comité exécutif de Ford Allemagne. D´autres part, Edsel Ford devint membre du comité exécutif de IG Compagny, l´entreprise de IG Farben aux Etats-Unis.

Lorsque l´aviation anglaise était en grand besoin de nouveaux avions, en 1940, pour combattre la tentative d´invasion nazie, Ford refusa de fabriquer des avions à l´Angleterre. Ford investissait au même moment dans les usines de l´Allemagne nazie pour produire 5 tonnes de camions qui étaient la pierre de base dans l´offensive nazie en cours contre les tous les pays européens. Ford organisa par la suite l´exportation des pneus vers l´Allemagne nazie malgré le manque des pneus qui existait aux Etats-Unis. On produisait à plein régime pour la victoire de Hitler même dans les usines Ford se trouvant dans la France occupée. Dans l´usine des voitures de Poissy, en dehors de Paris, qui était dirigée par le fils Edsel, on commença à produire, en 1940, des moteurs d´avions pour l´armée de l´air d´Hitler. Des voitures et des camions étaient aussi produits à Poissy pour l´armée allemande. Ford France déclara des profits de l´ordre de 58 millions de francs en 1941.

Le bonheur dure rarement pour toujours. L´usine Ford de Poissy fut bombardée en avril 1942 par l´aviation de guerre britannique, RAF, avec des grandes destructions comme suite. Edsel Ford était inquiet, craignant une publicité négative pour l´entreprise, mais il ne fut, heureusement pour lui, mentionné dans les journaux des Etats-Unis, qu´il s´agissait des images des usines Ford en France lorsque celles-ci furent publiées. Après des bombardements répétés, la direction de Ford dispersa les machines importantes dans plusieurs usines en France et la production continua sans interruption. Ford se tira de ses bombardements et du déplacement des machines sans dommages. Les Nazis imposèrent au gouvernement français de Vichy de payer Ford pour toutes les dépenses causées par les bombardements des Anglais et le déplacement des machines ! Ford ne reçut pas moins de 38 millions de francs de la part du gouvernement de Vichy. La collaboration Ford – Nazis était totale.

Ford laissa même construire, en collaboration avec le groupe chimique allemand IG Farben, une nouvelle usine à Oran, en Algérie, avec direction générale à Alger. L´objectif était de fabriquer des camions et des voitures blindées pour l´armée de Rommel en Afrique du Nord. Imaginez que les villes se trouvent dans une colonie française qui, sous le gouvernement français de Vichy, avait en réalité, des relations diplomatiques avec les Etats-Unis. Mais il n´eut aucune difficulté dans les affaires. Le consul des Etats-Unis en Algérie envoya un rapport à son gouvernement dans lequel aucune plainte ne fut mentionnée.

Même les usines de Ford en pays neutre, en Europe, durent contribuer à la production du matériel de guerre de l´Allemagne nazie. L´usine Ford de Berne, en Suisse, fit, en 1942, un travail de réparation de 2000 voitures de l´armée allemande et la filiale de Ford en Belgique, qui avait elle aussi une filiale en Suisse, fit des réparations des camions allemands à Zurich. Les pièces de rechange de Ford aux voitures et camions étaient exportées à partir de la Suisse vers l´Allemagne nazie.

General Motors

L´actionnaire majoritaire de General Motors, la famille Du Pont, était dirigée par Irènée Du Pont, un admirateur connu de Hitler, de même calibre que Henry Ford. Les idées anormales de Irénée du Pont, de transformer les hommes en une race d´hommes supérieurs, furent connues lors de son discours à l´American Chemical Society, en septembre 1926. Malgré le fait qu´Irénée était d´origine juive, ses idées antisémites étaient du même niveau que celles d´Hitler. Les usines de General Motors en Allemagne, comme celles des autres grands groupes comme IG Farben et Krup, contribuèrent avec 0,5% des profits et des salaires à la caisse du parti nazi.

Lorsque Hitler arriva au pouvoir en 1933, les membres de premier rang de la famille Du Pont, Pierre, Irénée et Lammot, mirent en place, ensemble avec les autres grands propriétaires de General Motors, la soit disant Liberty League. Liberty League était un groupe nazi qui avait des principes antisémites forts et faisait la propagande contre les Noirs et qui avait classé le président Roosevelt comme un communiste dans les mains des Juifs. La contribution de la famille Du Pont à Liberty Group était de l´ordre de 500 000 dollar par an. La famille Du Pont donna même des contributions à d´autres groupes nazis comme Clack´s Crusaders et Black Legion. Ce dernier se fit remarquer parce qu´il s´habillait toujours en noir et attaquait les réunions des organisations syndicales avec des bombes à essence ainsi que des meurtres des leaders syndicaux et des Juifs.

C´est dans cet esprit que General Motors fonctionna. Une coopération avec les entreprises allemandes pour soutenir les Nazis était indiscutable pour General Motors. L´entreprise avait jusqu´en 1939, investi 30 millions de dollar dans le groupe allemand IG Farben. En ce qui concerne ses propres activités, Adam-Opel, l´usine de General Motors en Allemagne nazie, fabriquait à plein régime les camions, les voitures blindés et les chars pour Hitler. Dans les usines de General Motors, on travaillait en double équipe pour augmenter la production. Les investissements avaient atteint, en 1940, le chiffre de 100 millions de dollar. L´usine de General Motors de Rüsselsheim, fabriquait les avions militaires pendant toute la guerre. On y fabriquait la moitié des moteurs du plus important des bombardiers des Nazis, le Junkers 88. C´était d´ailleurs dans l´usine de Rüsselsheim que le développement et la fabrication des moteurs du premier avion mondial de jet, un avion de chasse, Messerschmitt 262, eut lieu. Ce qui donna aux Nazis une grande avance technologique. Messerschmitt 262 pouvait faire 540 miles par heure, ce qui correspondait à 100 miles de plus que Mustang P150, l´avion de chasse américain le plus développé.

Comme toujours, les capitalistes apatrides (il ne s’agit pas de faire un anti-américanisme précaire) se tirent toujours d´affaires sans dommage dans le paradis du capitalisme que sont les Etats-Unis. Au lieu des punitions, ils sont au contraire, récompensés. Au lieu d´être puni pour leur trahison contre leur pays, General Motors, reçut un payement pour « les problèmes et les destructions de ses usines d´avions et des voitures en Allemagne et en Autriche pendant la deuxième guerre mondiale ». General Motors dût faire une réduction d´impôts de 33 millions de dollar !


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