2013 : Une alternative à gauche

mardi 15 janvier 2013.
 

N’en déplaise à certains responsables socialistes, nous ne pouvons que nous opposer à la politique d’un gouvernement qui - oubliant même les promesses bien limitées du candidat Hollande - met docilement en œuvre une politique d’austérité : « respect des traités européens et ratification du TSCG, soumission à l’objectif de 3% de réduction des déficits publics en 2013, politique de l’offre, de la réduction des dépenses publiques, de la baisse de ce qu’ils nomment le "coût du travail" à travers le "pacte de compétitivité", refus de nationaliser Mittal. Cette politique satisfait le Medef et place les travailleurs et leurs syndicats en situation difficile. Cette politique sociale-libérale est non seulement injuste mais elle conduit à l’échec, l’austérité nourrissant l’austérité. »

De même, nous ne pouvons que nous opposer à ce gouvernement qui, sans état d’âme, l’avant-dernier jour de l’année, expulse deux sans papiers algériens, grévistes de la faim, dont l’un dans un état de santé inquiétant (lire ici...) et expulse encore ce jeune Pakistanais de 23 ans, en France depuis l’âge de 15 ans (lire ici...), à 20 heures lundi, alors que le président Hollande prononçait ses vœux aux Français pour 2013.

Il existe une alternative à gauche. Nous le répétons depuis des mois. Cette idée est en train de prendre corps et doit devenir une évidence pour une très large majorité de celles et ceux qui subissent les effets des politiques « austéritaires » et ne l’acceptent pas.

Les désaccords manifestes au sein de la majorité gouvernementale, aussi bien du côté d’Europe Écologie-Les Verts que dans les rangs du Parti socialiste, sont la preuve que la question posée est bien celle d’une autre politique que celle engagée actuellement par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault !

Comme le dit le document de lancement de la campagne du Front de gauche « L’alternative à l’austérité, c’est possible » : « Il est possible de construire une majorité alternative à même de soutenir les solutions que nous proposons. Mais cela ne se fera pas sans des batailles politiques prolongées combinant mobilisations populaires fortes qui battent en brèche la résignation et le fatalisme et élections. »

C’est en proposant des mesures concrètes pour améliorer le sort du plus grand nombre et sortir de la crise que nous montrerons qu’une « alternative à l’austérité c’est possible » (lire ici...). C’est en prenant toutes les initiatives de mobilisation et de rassemblement que nous pourrons former une nouvelle majorité de gauche pour porter une telle politique, tant dans les mobilisations sociales qu’à tous les niveaux, y compris au sein des instances élues.

C’est ainsi que nous pourrons poursuivre le processus d’élargissement du Front de gauche.

La question de la propriété privée et de l’appropriation collective est aujourd’hui posée que ce soit à Notre-Dame-des-Landes (lire ici...), à l’occasion d’occupations de locaux par des sans-droits et, bien sûr, dans de nombreux conflits : Arcelor-Mittal (lire ici...), STX, PetroPlus, etc.

Pour notre part, nous soutenons qu’il n’y a rien à payer aux familles Mittal, Peugeot ou autres, ni à des masses d’actionnaires. Les aides des fonds publics nationaux, régionaux, voire européens - obtenues grâce à des médiations gouvernementales – font que ces entreprises devraient déjà être propriété publique (lire ici...). De la même façon, nous devons rappeler qu’il n’y a rien à payer comme intérêts de la dette tant que nous ne saurons pas qui sont les bénéficiaires réels de cette manne financière (lire ici...).

Le débat doit se mener publiquement, dans la société comme au sein du Front de gauche, car il est décisif pour l’avenir de la société que nous voulons construire.

La campagne que lance le Front de gauche en ce début d’année 2013 est une occasion de reprendre l’offensive à tous les niveaux.

Il y a vraiment urgence car, comme le disait Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »

laise à certains responsables socialistes, nous ne pouvons que nous opposer à la politique d’un gouvernement qui - oubliant même les promesses bien limitées du candidat Hollande - met docilement en œuvre une politique d’austérité : « respect des traités européens et ratification du TSCG, soumission à l’objectif de 3% de réduction des déficits publics en 2013, politique de l’offre, de la réduction des dépenses publiques, de la baisse de ce qu’ils nomment le "coût du travail" à travers le "pacte de compétitivité", refus de nationaliser Mittal. Cette politique satisfait le Medef et place les travailleurs et leurs syndicats en situation difficile. Cette politique sociale-libérale est non seulement injuste mais elle conduit à l’échec, l’austérité nourrissant l’austérité. »

De même, nous ne pouvons que nous opposer à ce gouvernement qui, sans état d’âme, l’avant-dernier jour de l’année, expulse deux sans papiers algériens, grévistes de la faim, dont l’un dans un état de santé inquiétant (lire ici...) et expulse encore ce jeune Pakistanais de 23 ans, en France depuis l’âge de 15 ans (lire ici...), à 20 heures lundi, alors que le président Hollande prononçait ses vœux aux Français pour 2013.

Il existe une alternative à gauche. Nous le répétons depuis des mois. Cette idée est en train de prendre corps et doit devenir une évidence pour une très large majorité de celles et ceux qui subissent les effets des politiques « austéritaires » et ne l’acceptent pas.

Les désaccords manifestes au sein de la majorité gouvernementale, aussi bien du côté d’Europe Écologie-Les Verts que dans les rangs du Parti socialiste, sont la preuve que la question posée est bien celle d’une autre politique que celle engagée actuellement par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault !

Comme le dit le document de lancement de la campagne du Front de gauche « L’alternative à l’austérité, c’est possible » : « Il est possible de construire une majorité alternative à même de soutenir les solutions que nous proposons. Mais cela ne se fera pas sans des batailles politiques prolongées combinant mobilisations populaires fortes qui battent en brèche la résignation et le fatalisme et élections. »

C’est en proposant des mesures concrètes pour améliorer le sort du plus grand nombre et sortir de la crise que nous montrerons qu’une « alternative à l’austérité c’est possible » (lire ici...). C’est en prenant toutes les initiatives de mobilisation et de rassemblement que nous pourrons former une nouvelle majorité de gauche pour porter une telle politique, tant dans les mobilisations sociales qu’à tous les niveaux, y compris au sein des instances élues.

C’est ainsi que nous pourrons poursuivre le processus d’élargissement du Front de gauche.

La question de la propriété privée et de l’appropriation collective est aujourd’hui posée que ce soit à Notre-Dame-des-Landes (lire ici...), à l’occasion d’occupations de locaux par des sans-droits et, bien sûr, dans de nombreux conflits : Arcelor-Mittal (lire ici...), STX, PetroPlus, etc.

Pour notre part, nous soutenons qu’il n’y a rien à payer aux familles Mittal, Peugeot ou autres, ni à des masses d’actionnaires. Les aides des fonds publics nationaux, régionaux, voire européens - obtenues grâce à des médiations gouvernementales – font que ces entreprises devraient déjà être propriété publique (lire ici...). De la même façon, nous devons rappeler qu’il n’y a rien à payer comme intérêts de la dette tant que nous ne saurons pas qui sont les bénéficiaires réels de cette manne financière (lire ici...).

Le débat doit se mener publiquement, dans la société comme au sein du Front de gauche, car il est décisif pour l’avenir de la société que nous voulons construire.

La campagne que lance le Front de gauche en ce début d’année 2013 est une occasion de reprendre l’offensive à tous les niveaux.

Il y a vraiment urgence car, comme le disait Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »


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