Après le triple meurtre de Paris Solidarité avec le peuple Kurde et ses représentants (Parti de Gauche)

samedi 19 janvier 2013.
 

8) Après le triple meurtre de Paris Solidarité avec le peuple Kurde et ses représentants (Parti de Gauche)

Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 janvier, trois militantes kurdes ont été assassinées par balle dans les locaux du Centre d’information sur le Kurdistan, dans le Xème arrondissement de Paris, dans des circonstances encore non élucidées. Ce triple assassinat perpétré par des tueurs manifestement chevronnés, a suscité une très grande émotion, d’abord au sein de la population d’origine kurde, mais plus largement dans les rangs de la Gauche, parmi tous ceux qui soutiennent les revendications des populations kurdes, notamment en Turquie, pour la dignité, la justice et l’égalité avec le reste de la population.

Le Parti de Gauche s’interroge sur les mobiles de cet attentat, qui intervient comme une provocation au moment où, à la suite de la très longue grève de la faim qu’avaient menée à la fin de l’an dernier un millier d’élus kurdes, des négociations ont commencé entre le gouvernement turc et les représentants kurdes, en vue d’un règlement global des revendications de ces derniers.

Le Parti de Gauche demande que toute la lumière soit faite sur cet acte particulièrement odieux commis sur le territoire national, mais qui vient rappeler à tous les menaces et toutes les violences qui ont pour théâtre le Moyen-Orient autour de la guerre en Syrie.

Le PG assure les membres et les dirigeants du Parti pour la Paix et la démocratie (BDP) de sa solidarité et de son soutien.

7) Assassinat de trois militantes kurdes : des dizaines de milliers de manifestants à Paris

Quinze mille Kurdes venus de toute l’Europe ont manifesté ce samedi à Paris pour exprimer leur indignation après l’assassinat, jeudi, de trois militantes kurdes liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la capitale française.

Sous la pluie et une nuée de drapeaux dont certains à l’effigie d’Abdullah Ocalan, le leader du PKK emprisonné en Turquie, quinze mille Kurdes, venus notamment d’Allemagne, ont rendu un hommage à Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez, tuées de plusieurs balles dans la tête au centre d’information du Kurdistan dans le centre de Paris. Les manifestants, venus de France et d’autres pays européens, se sont réunis devant la Gare de l’Est et ont rejoint la place du Colonel Fabien.

Entre émotion et tension, le cortège s’est ébranlé derrière des banderoles proclamant "les martyres de la révolution sont éternelles". "Ce crime est un crime contre le peuple kurde, contre la paix", a lancé une oratrice au départ de la manifestation, demandant l’arrestation des commanditaires, la suspension d’un accord de coopération policière entre la France et la Turquie, et le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes.

"Cette agression a eu lieu au moment où les discussions en cours pour trouver une solution au problème kurde en Turquie sont d’actualité", souligne la Fédération des associations kurdes de France (Feyka) dans un appel distribué sur le parcours de la manifestation. "L’Etat français a sa part de responsabilité. Si les auteurs de ces délits ne sont pas retrouvés, la France sera considérée indiscutablement comme complice", ajoute l’appel.

La Turquie a récemment annoncé l’ouverture de discussions avec Abdullah Öcalan, condamné la réclusion à perpétuité et emprisonné sur l’île d’Imrali, au large d’Istanbul. Le PKK, qui a pris les armes en 1984 afin d’obtenir un statut d’autonomie pour les Kurdes de Turquie, est considéré comme une organisation "terroriste" par Ankara, les Etats-Unis et l’Union européenne. Recep Tayyip Erdogan a invité François Hollande à s’expliquer sur ses contacts avec l’une des militantes tuées. "C’est directement trois personnes dont l’une était connue de moi et de beaucoup d’acteurs politiques parce qu’elle venait régulièrement nous rencontrer", a déclaré jeudi le président français. "La France doit faire la lumière sur cet incident", a réagi le chef du gouvernement turc, dans un discours prononcé samedi devant les membres d’une organisation patronale. "Le président français doit expliquer à l’opinion turque et au monde pourquoi il avait rencontré des membres d’une organisation terroriste", a-t-il poursuivi.

6) Assassinat des 3 militantes kurdes (Communiqué de la CNSK)

La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) exprime sa profonde indignation et sa très grande tristesse face à l’assassinat, hier après midi, de trois militantes kurdes, Sakine Gansiz, Leyla Soylemez et notre amie Fidan Dogan (Rojbin) animatrice de la CNSK.

Nos pensées vont à leurs familles et proches que nous assurons de tout notre soutien.

Il appartient aux autorités de notre pays de tout mettre en œuvre pour que soit identifié et interpellé le ou les auteurs, déterminés les mobiles et les éventuels commanditaires.

De tels actes criminels ne peuvent être tolérés, ils interviennent dans une période délicate où des prémices de dialogue entre Abdullah Öcalan et le gouvernement turc sont en cours.

Ils font courir un grave danger à la démarche engagée pour une paix juste et durable en Turquie et la reconnaissance de l’identité kurde.

La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan renouvelle sa solidarité à l’ensemble de la communauté kurde vivant dans notre pays.

Paris le 10/01/2013

Les membres de la CNSK :

Amis du Peuple Kurde en Alsace

Amitiés Corse Kurdistan

Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB)

Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)

Centre d’Information du Kurdistan (CIK)

Fédération des Associations Kurdes en France (FEYKA)

Hauts-de-Seine Kurdistan

Mouvement de la Paix

MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

Parti Communiste Français (PCF)

Solidarité et Liberté (Marseille)

5) La LDH condamne l’odieux assassinat des trois jeunes Kurdes

La Ligue des droits de l’Homme condamne l’effroyable assassinat politique qui vient d’être commis et qui a coûté la vie à trois militantes politiques kurdes présentes dans les locaux du Centre d’information kurde. Les autorités judiciaires françaises ont la responsabilité de diligenter une enquête rigoureuse qui, seule, permettra de connaître les auteurs et les commanditaires de cet assassinat.

La LDH rappelle et affirme que la solution de la question kurde en Turquie passe par le respect de la liberté d’expression et la tenue des négociations par toutes les parties. La LDH appelle à participer au rassemblement de protestation et de soutien à Paris, le samedi 12 janvier.

4) Meurtre de 3 militantes kurdes : Le PCF exprime son émotion et et sa condamnation

Le PCF exprime avec force son émotion, son indignation et sa condamnation après l’odieux assassinat de trois militantes kurdes dans leur bureau parisien.

Les Kurdes paient à nouveau un lourd tribut à la juste lutte qu’ils mènent pour la reconnaissance de leurs droits politiques et culturels.

Le PCF réaffirme sa pleine et chaleureuse solidarité avec le peuple kurde et toutes ses organisations qui luttent pour la justice et la liberté.

Une lourde responsabilité pèse sur les autorités françaises pour qu’elles identifient les coupables et les commanditaires afin que ceux ci soient pourchassés et condamnés à la hauteur de ce crime.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris se rend ce matin rue Lafayette à Paris, aux côtés des kurdes pour exprimer son émotion et sa condamnation après l’assassinat des 3 militantes kurdes.

Parti communiste français,

Paris, le 10 janvier 2013.

3) Assassinats de responsables kurdes en France : le MRAP horrifié demande que toute la lumière soit faite

Mercredi 9 janvier 2013, trois responsables kurdes ont été assassinées au siège de leur association à Paris. Le MRAP exprime son indignation et son émotion. Il assure la famille des victimes, la communauté et le peuple kurde de sa solidarité.

Pour le MRAP, il ne peut faire aucun doute qu’il s’agisse d’un assassinat politique, commis à Paris. Il exige que toute la lumière soit faite, non seulement sur les auteurs de ce crime odieux, mais surtout sur ses commanditaires.

Ce crime survient au moment où, en Turquie, se fait sentir, de la part de certains députés turcs, une volonté d’engager des pourparlers. C’est sans doute cette volonté que les auteurs ont voulu écraser.

Le MRAP rappelle qu’il ne peut y avoir de solution à la question kurde qu’une solution politique et négociée entre le gouvernement turc et les représentants que s’est donnés le peuple kurde.

Il est urgent que l’Union européenne, notamment la France, cesse de criminaliser la population kurde en France en faisant pression sur la Turquie pour une solution négociée et que le PKK soit retiré de la liste des « organisations terroristes ». Ce crime prouve une fois de plus que les terroristes ne sont pas ceux qui luttent pour le respect de leurs droits en demandant des négociations, mais ceux qui pratiquent les arrestations, les assassinats et les exécutions sommaires.

Le MRAP réaffirme son entière solidarité avec le peuple kurde. Il s’associe à la manifestation européenne qui aura lieu ce samedi 12 janvier 2013, place de la Bastille à partir de 14h.

2) Notre amie Rojbin et deux autres jeunes militantes kurdes assassinées cette nuit à Paris, au siège du Centre d’Information du Kurdistan

Trois militantes kurdes ont été assassinées mercredi soir à Paris dans une attaque armée au Centre d’Information du Kurdistan, située près de la Gare du Nord.

Les victimes de l’attaque sont Sakine Cansiz, l’une des fondateurs du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan (Rojbin), représentante du Congres National du Kurdistan (KNK), basée à Bruxelles, et Leyla Soylemez, une jeune militante.

Les corps de trois femmes ont été retrouvés vers 1 heure par leurs amis, inquiets après de nombreux coups de téléphones sans réponse. «  Lorsqu’ils ont vu des traces de sang sur la porte, ils ont cassé la porte, et ont découvert les corps de trois femmes exécutées » a dit Mehmet Ulker, président de la Fédération des associations kurdes en France (FEYKA).

Selon la police, le crime a probablement été commis mercredi après-midi vers 15 heures. Des armes silencieuses auraient été utilisées dans l’attaque, a-t-on appris de sources kurdes.

Cette attaque intervient au moment où le gouvernement turc entame des négociations directes avec le leader kurde Abdullah Ocalan, emprisonnés sur l’Ile d’Imrali depuis 1999 sous l’isolement total.

Dans un bref communiqué, la FEYKA a appelé tous les Kurdes d’Europe à se rassembler à Paris pour dénoncer cette attaque.

1) Trois militantes kurdes retrouvées tuées d’une balle dans la tête à Paris

Services secrets turcs ? D’après France Info Trois militantes kurdes retrouvées tuées d’une balle dans la tête à Paris

Selon la police, les corps ont été découverts peu avant 2h ce jeudi matin dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan dans le Xe arrondissement de Paris. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été chargée de l’enquête.

"La scène peut laisser penser qu’il s’agit d’une exécution, mais l’enquête devra éclaircir les circonstances exactes de ce drame" précise une source policière citée par l’AFP. Les corps ont été découverts dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan et non pas dans ceux de l’Institut Kurde situés dans la même rue Lafayette comme cela avait d’abord été annoncé.

Selon le réseau d’information ActuKurdes, les victimes seraient deux représentantes du Parti des Travailleurs du Kurdistan, Sakine Cansiz et Fidan Dogan, et une jeune activiste Leyla Soylemez.

La Fédération des associations kurdes en France a aussitôt appelé à un rassemblement à Paris pour dénoncer cette attaque qui aurait eu lieu mercredi en milieu d’après-midi.

Ce drame intervient alors qu’un accord de principe a été conclu entre les autorités turques et le chef emprisonné des rebelles kurdes. Le principe d’un arrêt des hostilités aurait été acté. Depuis 1984, le conflit kurde a coûté la vie à 45.000 personnes.


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