Le Front de Gauche, force de relève à gauche face à un PS sans imagination

samedi 26 janvier 2013.
 

Nous mettons en ligne ci-dessous trois questions et réponses émanant d’un interview beaucoup plus long auquel notre lecteur peut avoir accès en cliquant sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge)

Vous reprenez votre combat contre l’austérité. En quoi va consister cette campagne ?

C’est un combat de longue haleine. Avec les mesures de rigueur du budget puis le plan compétitivité, 60 milliards viennent d’être retirés de l’économie réelle. Cela va provoquer un choc d’une violence sans précédent. Sur tout le territoire, ce sera des services publics en moins. Et toute l’économie va se contracter. Le chômage va exploser ! Il faut dénoncer une telle situation, et en même temps faire vivre une alternative. Aujourd’hui, François Hollande s’appuie sur les éléments les plus droitiers de son parti pour mener une politique sociale-libérale. Mais il pourrait parfaitement, s’apercevant qu’il a pris la même pente que Zapatero en Espagne ou Papandréou en Grèce, décider de changer de cap. Dans ce cas, il y a une force sur laquelle le pays peut compter : c’est la nôtre.

Vos propositions ont-elles évolué depuis la présidentielle ?

C’est le même programme ! Pourquoi changer ? Au début on me disait : "Vous exagérez, vous faites des procès d’intention à François Hollande - entendez : ’il a dit qu’il affronterait la finance, qu’on reviendrait aux contrats à durée indéterminée, qu’on taxerait le grand capital...’" Voyez le résultat ! Sa politique s’est coulée dans le moule européenne, c’est tout. Alors l’hypothèse de croissance, déjà pas fameuse, est démentie. Ce sont des recettes en moins pour l’Etat, donc plus de déficit. Et donc plus d’austérité. C’est un cercle vicieux. Je propose le contraire : la relance de l’activité.

Vous rentrez de plain-pied dans l’opposition aujourd’hui ?

Dans l’opposition à la politique suivie, oui. Pourquoi le cacher ? Mais nous ne sommes pas dans l’opposition au sens classique du terme, car accepter cette idée serait une manière de dire que nous aurions perdu l’élection. Or, nous sommes les ayants droit de la victoire, puisque François Hollande n’aurait pas gagné sans nous. Aujourd’hui, nous nous proposons comme la force de relève à gauche face à un PS sans imagination, dont le seul projet de société est de réduire la dépense publique.


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