Solidaires des cheminots en grève

vendredi 14 juin 2013.
 

A l’appel de quatre organisations syndicales, de très nombreux cheminots sont en grève jusqu’à vendredi matin 8h.

Ils entendent se mobiliser contre le projet de réforme ferroviaire destiné à préparer l’ouverture à la concurrence à partir de 2019.

Le projet de loi préparé par Frédéric Cuvellier, ministre des transports doit être déposé en juillet et débattu à l’Assemblée nationale et au Sénat en septembre prochain.

C’est une réforme d’inspiration libérale qui va démanteler un peu plus le service public pour répondre aux exigences de la Commission de Bruxelles.

La SNCF serait démembrée pour donner naissance à trois établissements publics à caractère industriel et commercial(EPIC).

Loin de mettre fin à la division en deux établissements, suite à la réforme de 1997 et qui avait donné naissance à Réseau Ferré de France (RFF), la réforme à venir aggravera cette situation.

Pour les cheminots et leurs organisations syndicales, ce projet est à l’opposé du service public ferroviaire pour lequel ils se mobilisent. Les déclarations très floues du ministre des Transports leur inspirent les plus grandes craintes quant à leurs droits sociaux, quant à l’emploi et aux salaires.

10 000 postes de cheminots ont été supprimés en cinq ans et 2000 encore en 2013. Dans ces conditions, les discours ministériels sur plus de compétitivité, pour résorber la dette, ne peut signifier qu’une dégradation des conditions de travail.

La Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, soutient la grève des cheminots et leurs revendications pour un grand service public ferroviaire et le maintien de leur condition de travail.

Le 13juin 2013.


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