Marche pour la révolution fiscale 1er décembre 13h30 Place d’Italie à Bercy (12 articles)

dimanche 1er décembre 2013.
 

12) Marche le 1er décembre pour la Révolution fiscale

Par Pierre Khalfa, Ensemble

Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic, explique les enjeux de l’appel du Front de gauche à une manifestation le 1er décembre, « Pour la Révolution fiscale, la taxation du capital, l’annulation de l’augmentation de la TVA ».

Aujourd’hui, le premier ministre annonce une remise à plat de la fiscalité. On a envie de lui dire chiche, car nous avons en France une fiscalité à la fois injuste et inefficace qui mine le consentement à l’impôt, et ce depuis des décennies. Injuste, avec la multiplication des niches fiscales au bénéfice des ménages les plus riches et des entreprises ; injuste avec un impôt sur le revenu de moins en moins progressif et qui ne représente que moins d’un quart des recettes fiscales ; injuste car la TVA qui en représente près de la moitié, touche de manière disproportionnée ceux qui consomment l’essentiel de leur revenu, c’est-à-dire les classes populaires ; injuste enfin car l’impôt sur les sociétés est, de fait, inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Inefficace, car l’État n’a plus les moyens de mener ses missions, les recettes fiscales nationales étant passées de 22 % du PIB au début des années 1980 à 16 % en 2010 et doit s’endetter auprès des marchés financiers. Suivant un rapport datant de 2010 du rapporteur général du budget, le député UMP Gilles Carrez, si la fiscalité était restée ce qu’elle était en 2000, la France aurait connu un excédent budgétaire en 2006, 2007 et 2008 et son déficit n’aurait été que de 3,7 % en 2009, année de la plus forte récession depuis la seconde guerre mondiale, au lieu de 7,5 %.

Lees mesures prises depuis 2011 par le gouvernement Sarkozy, puis par ce gouvernement renforcent encore cette injustice fiscale. Entre l’augmentation de la TVA pour financer le « crédit impôt compétitivité emploi », cadeau sans contrepartie aux entreprises (10 milliards l’année prochaine, 20 milliards à terme) et les nombreux impôts nouveaux vont frapper les classes modestes, l’année 2014 verra un transfert financier au détriment des ménages (11 milliards d’euros d’augmentation) et au bénéfice des entreprises (12 milliards d’euros de baisse d’impôts), alors même que les dividendes versés aux actionnaires ont atteint leur niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale. La « remise à plat » promise par le premier ministre ne va pas visiblement jusqu’à remettre en cause ces mesures.

Il faut donc s’interroger sur son sens. La politique du gouvernement a tourné le dos à tout projet de transformation sociale progressiste. Non seulement les mesures prises aggravent la politique antérieure avec des coupes drastiques dans les dépenses publiques et l’obsession de la baisse du « coût du travail », mais le discours gouvernemental épouse maintenant totalement celui du patronat. Il n’est donc guère étonnant que l’insatisfaction se transforme en révolte au fur et à mesure que le délitement social touche de plus en plus de catégories sociales au-delà même du salariat. D’où l’ambigüité des mouvements actuels de mécontentement qui se sont cristallisés sur la question de la fiscalité.

Vont-ils déboucher sur une nouvelle baisse de la fiscalité pour les plus riches et les entreprises, comme le demande avec insistance le patronat, ou sur une révolution fiscale qui permette à la fois de réduire les inégalités sociales et de donner à l’État les moyens d’action nécessaire ? L’enjeu est donc de taille. La situation actuelle accouchera-t-elle d’un mouvement néopoujadiste de révolte contre l’impôt ou bien une alternative de gauche à la politique actuelle réussira-t-elle à se faire entendre ? C’est dans ce cadre que l’appel du Front de gauche à une manifestation le 1er décembre, « Pour la Révolution fiscale, la taxation du capital, l’annulation de l’augmentation de la TVA » fait sens. Il s’agit de montrer que nous ne sommes pas condamnés à choisir entre l’acceptation passive de la politique gouvernementale ou la révolte corporatiste pour le plus grand bénéfice du patronat. Une autre voie existe qui doit exprimer dans la rue l’exigence d’une rupture progressiste avec la politique actuelle.

11) Ce dimanche, la gauche citoyenne reprend la rue (L’Humanité)

Le Front de gauche appelle à défiler, dimanche, à Paris, pour une révolution fiscale. En tête de ses revendications, l’annulation de la hausse de la TVA prévue au 1er janvier et, plus largement, l’exigence d’une réforme de justice sociale que d’autres, à gauche et chez les syndicats, appellent aussi de leurs vœux.

C’est dans une situation politique marquée par de fortes convulsions, et pour en hâter l’issue progressiste aujourd’hui plus qu’incertaine, que le Front de gauche reprend la rue. Il sera rejoint, ce dimanche, par le NPA, Lutte ouvrière, le Mouvement pour une éducation populaire (M’Pep) et de nombreux syndicalistes.

Au printemps dernier, c’est de Bercy qu’était venu le scandale qui avait conduit le Front de gauche à marcher, le 5 mai, pour la VIe République, à la suite de l’affaire Cahuzac, le ministre compromis par la découverte de son compte caché en Suisse. Dimanche, c’est vers le ministère de l’Économie que les marcheurs convergeront, cette fois pour réclamer la « révolution fiscale », plutôt que d’attendre la « remise à plat » promise par Jean-Marc Ayrault.

Pour une majorité de Français, la fiscalité actuelle n’est plus supportable. Ils ne voient plus ni la justice dans l’effort demandé ni l’utilité sociale de l’impôt, quand le matraquage fiscal s’accompagne de discours promettant toujours plus de coupes dans les budgets publics. Selon une étude Harris Interactive pour LCP, 81 % estiment que le système fiscal français n’est pas juste. En cause, une répartition inégale des efforts, lesquels sont demandés davantage aux classes moyennes (81 % de citations, + 7 points depuis février) et populaires (31 %) qu’aux catégories aisées (10 %).

À ce titre, l’affaire de la retraite chapeau de 21 millions d’euros à laquelle le PDG de PSA, Philippe Varin, a dû renoncer par peur du scandale est symptomatique de l’injustice et de l’inefficacité cumulées du système. «  On a quand même donné de notre poche – parce que tout ça, on le paie avec la TVA notamment et les baisses dans les services publics – 70 millions d’euros au groupe PSA  », rappelait ainsi François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche (PG), sur RMC, mercredi. «  Et qu’est-ce qu’ils font avec (…) ? Un tiers dans les poches de M. Varin  » qui a «  liquidé Aulnay  » et fait «  plonger les ventes de Peugeot  », observait-il.

Le gouvernement a réprouvé ces pratiques. Mais sans remettre en cause le crédit d’impôt compétitivité aux entreprises (Cice), qui offre 20 milliards sans contrepartie aux employeurs. Au contraire, c’est «  pour financer le Cice  », a expliqué Jean-Marc Ayrault, le 19 novembre dans les Échos, qu’«  a été décidée  » une «  hausse modérée  » (sic) des taux de TVA au 1er janvier, de 7 à 10 % et de 19,6 à 20 %. Une mesure qui frappera en priorité les plus démunis, tout en jouant contre la reprise économique (voir l’Humanité d’hier).

annulation de la hausse de la TVA

Le premier ministre a ainsi posé les limites de sa «  remise à plat  » fiscale  : «  Pas question  » de «  revenir sur la hausse de la TVA pour certains secteurs  » ni «  sur la baisse du coût du travail  » via le Cice, a-t-il coupé court dans les Échos. Pour le Front de gauche, dont la marche réclamera notamment l’annulation de la hausse de la TVA, les dés sont pipés. «  La méthode Ayrault sent déjà l’embrouille, estime le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Les consultations risquent de servir de rideau de fumée pour des conclusions déjà prêtes et toutes écrites sous la dictée du Medef et de la Commission européenne. Ainsi en va-t-il de la fusion impôt sur le revenu et CSG et du prélèvement à la source, qui ne visent qu’à effacer la distinction entre impôt et financement de la Sécurité sociale, pour accélérer le désengagement des entreprises du financement des cotisations sociales et leur transfert vers l’impôt des salariés.  » Sur son blog, le dirigeant communiste poursuit  : «  Nous disons banco pour une grande réforme de justice fiscale, mais pour cela, il faut d’autres objectifs et une tout autre méthode. Les objectifs  ? Un, reconstruire la justice fiscale, (…) et deux, reconstruire la taxation du capital (…). La méthode  ? Nous venons d’en proposer une avec nos parlementaires  : des ateliers législatifs dans tout le pays pour discuter la future loi fiscale et l’organisation à la fin du printemps prochain, avec tous ceux qui le souhaiteront, d’états généraux pour écrire cette grande loi de justice fiscale appelée par le pays.  »

« Des convergences peuvent être trouvées »

Sans appeler à la marche de dimanche, d’autres organisations rejoignent cette exigence de reprendre le chantier de la réforme fiscale sans conclusion écrite d’avance. C’est le cas, par exemple, de la FSU, qui réclame «  une évaluation des mesures engagées  », comme le crédit impôt recherche et le Cice, et dit «  son opposition à l’augmentation des taux de la TVA qui pèsent sur les ménages  », ou encore de la CGT, qui en appelle à une «  réforme globale  ».

Reste à mener le débat sur le contenu d’une réforme fiscale qui amorce le «  changement de cap  » que, des Verts au Front de gauche en passant par la gauche du PS, tous réclament. «  Des convergences peuvent être trouvées entre l’ensemble des forces de gauche et écologistes. Elles pourraient servir de feuille de route pour la nouvelle étape du quinquennat de François Hollande  », estime la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, qui n’a pas appelé à la marche de dimanche. «  À côté de l’enjeu revendicatif immédiat qui est le même sur la TVA, il y a la perspective plus large  », juge de son côté Jean-Luc Mélenchon, qui sera présent en tête de la manifestation. «  Celle d’une remise à plat globale de tout le système. (…) Ce qui compte, c’est la conjonction des forces qui réclame ce big bang fiscal  », car «  l’impôt, son montant, sa collecte, la décision de son usage et la dépense qui permet sont le cœur de toutes les questions institutionnelles et politiques d’une nation  », rappelle le coprésident du PG sur son blog.

Les informations pratiques de la marche. La marche parisienne de dimanche, initiée par le Front de gauche pour «  la révolution fiscale, la taxation du capital, et l’annulation de l’augmentation de la TVA  », partira de la place d’Italie à 13 h 30, et se dirigera «  vers le “portique” de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population  ». À l’arrivée, les responsables du Front de gauche et des autres forces participantes prendront la parole. Des départs collectifs en cars ou en trains sont organisés dans plus de 50 départements.

Sébastien Crépel

10) La Fédération Finances CGT appelle à la manifestation du 1er décembre

Le 1er décembre, le Front de gauche appelle à une marche citoyenne contre l’injustice sociale et pour la justice fiscale. La direction de la Fédération des Finances CGT a décidé d’appeler à participer à cette initiative. Elle le fait dans la continuité des combats que mènent depuis des années la Fédération et ses syndicats pour une grande réforme fiscale.

La fédération des Finances CGT est porteuse de nombreuses propositions en matière de fiscalité pour que l’impôt serve, à la fois, au financement des besoins de la population, à la correction des inégalités et au développement économique durable. Elle agit, au travers de ses différentes expressions, pour que les citoyens s’empare de la question fiscale.

Le Premier ministre a annoncé sa volonté de mettre à plat la fiscalité dans le cadre d’un débat global. La Fédération des Finances CGT prendra toute sa place dans celui-ci. Elle estime cependant qu’il ne pourra déboucher sur des décisions positives que si les citoyens, qui aspirent à plus de justice sociale et fiscale, y participent pleinement. L’initiative du Front de gauche constitue un élément, parmi d’autres, favorisant cette démarche. C’est en ce sens, et sur la base de ses revendications que la Fédération des Finances CGT sera aux cotés des manifestants du 1er décembre.

9) Appel de 100 personnalités à la marche du 1er décembre

8) Les Femmes contre l’austérité appellent à manifester le 1er Décembre 2013

7) Appel du monde de la culture pour le 1er décembre

6) Appel international de soutien à la marche du Ier décembre pour la Révolution fiscale

5) Affiche nationale pour la marche

JPEG - 47.8 ko

Pour agrandir cette affiche, cliquer sur la vignette.

4) Marchons le 1er décembre !

Sur fond de chômage et de stagnation économique, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault poursuit une politique d’austérité catastrophique pour le pays. Pire, parce qu’identifié comme le gouvernement de la « gauche », il sème la confusion et désoriente toujours plus nos concitoyens. Cette fin d’année, marquée par le vote d’une réforme des retraites qui légitime et aggrave celle de Nicolas Sarkozy et par un budget d’austérité record, est en train d’achever ce qui reste de légitimité populaire à Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est dans ce contexte qu’est survenue la « révolte » des Bonnets rouges. Constatons qu’il s’agit du premier mouvement de masse auquel le gouvernement cède. Alors que François Hollande est resté droit dans ses bottes pour refuser aux syndicats la moindre inflexion sur l’accord national interprofessionnel, la réforme des retraites ou la loi d’amnistie sociale, alors qu’aux côtés de son ministre de l’intérieur il a refusé au mouvement lycéen le moindre geste en faveur des élèves scolarisés expulsés du pays, fidèle en cela à une gestion autoritaire et à la politique du bouc émissaire, voilà qu’en quelques jours il laisse démanteler ses portiques et son écotaxe. Ce gouvernement de « gauche » a la particularité d’être compréhensif et faible avec les « pigeons », le Medef et, dans le cas des bonnets rouges, une alliance contestatrice dominée par la FNSEA , le Medef et la droite, voire le FN. A l’inverse, il se révèle dur et intransigeant avec ceux qui lui ont permis d’être là.

Le signal donné est terrible et pourrait donner des ailes à ce type de mobilisations dans lesquelles les justes revendications des salariés pour l’emploi sont dévoyées et manipulées au service des intérêts de l’agro-business, du patronat et de visions identitaires, réactionnaires voire antirépublicaines. Il n’est d’ailleurs pas un hasard que l’extrême droite se « déguise » depuis en « bonnets rouge » que ce soit sur les Champs-Elysées pour les cérémonies du 11 novembre ou ailleurs. Le FN et ses succursales ont très bien compris le terreau que représente ce mouvement de contestation qui nie les intérêts divergents des classes au profit d’une vision corporatiste de la société. Le fascisme a pratiqué ainsi dans les années 30.

C’est pourquoi il était essentiel que les syndicats appellent à la manifestation de Carhaix le jour même de celle de Quimper sur des bases claires de refus de l’austérité et pour l’emploi. C’est pourquoi, également, nous soutiendrons leur mobilisation du 23 novembre à Rennes. Mais il fallait aller plus loin et ne pas laisser l’extrême droite et la droite dévoyer toujours plus la colère populaire. Il revenait au Front de Gauche de proposer une initiative forte pour dire son opposition à la politique d’austérité du gouvernement, à commencer par les mesures les plus injustes de son budget. Au nom de la défense de l’impôt républicain, nous ne pouvons en effet que refuser le dispositif fiscal sur lequel est basé le budget 2014. Il est impossible d’imposer à la fois plus d’impôts injustes et d’abaisser les moyens pour les services publics et la protection sociale. Tout cela au nom d’une règle d’or imposée par Bruxelles aussi injuste que stupide et qui entraine les peuples de l’Union Européenne à la récession. Mais aussi de cadeaux au patronat puisque l’augmentation de la TVA sert à payer une partie des 20 MDS de cadeaux aux entreprises sans contrepartie décidée dans le cadre du pacte de compétitivité.

Voilà comment est née l’idée de la marche du 1er décembre à Paris. Elle aura pour objectif le « portique » de Bercy , que nous avons baptisé « du Medef » tant la politique du gouvernement et de son bras armé en la matière qu’est le Ministère des finances sert davantage les intérêts de l’organisation patronale et de la finance que du peuple. L’initiative proposée jeudi 7 novembre par Jean-Luc Mélenchon lors d’un meeting de soutien à Francis Parny, candidat du Front de Gauche à la mairie de Garges-Lès-Gonesse et responsable communiste, est devenue depuis mardi matin (cf. sa déclaration) un appel du Front de Gauche tout entier. La marche qui partira vers 13h30 aura pour mot d’ordre « pour la révolution fiscale, pour la taxation du capital, pour l’annulation de la hausse de la TVA » . Nous voulons l’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui refusent la politique d’austérité du gouvernement à commencer par ce budget 2014. Nous la voulons dans l’esprit de la marche du 5 mai, annonciatrice de la majorité alternative à laquelle nous aspirons. D’ailleurs elle servira également à interpeller les parlementaires qui seront alors en plein débat sur le budget pour leur dire : ne votez pas cette aggravation de l’austérité.

La marche du 1er décembre devient donc notre objectif politique central en ce mois de novembre. Il faut la populariser, monter si possible des cadres unitaires de mobilisation allant plus loin que les seules forces du Front de Gauche en interpellant les forces politiques (EELV, NPA, socialistes critiques), syndicales et associatives avec lesquelles nous avons pris l’habitude de travailler ces derniers temps . Nous le ferons nationalement, il faut le faire dans les départements et les communes. Il est évident que cette marche s’inscrit pour le PG dans une démarche cohérente d’opposition à la politique du gouvernement qui nous amène à une prise de distance claire et à des listes autonomes des partis qui s’en reconnaissent aux élections municipales puis européennes. Dans la rue et dans les urnes, notre stratégie est la même, fidèle en cela au texte d’orientation du FDG. Marchons !

Eric Coquerel Secrétaire national du Parti de Gauche

3) Le Front de Gauche appelle à une marche le 1er décembre

Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de Gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.

La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.

Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité.

2) Le grand rendez vous du 1er décembre

Le Parti de Gauche se félicite qu’après deux composantes du FdG, Gauche Anticapitaliste et Gauche Unitaire, à son tour le PCF par la voix de son secrétaire national ait répondu positivement ce matin sur France Inter à notre proposition de grande marche du 1er décembre pour une révolution fiscale et l’annulation de l’augmentation de la TVA.

Nous nous retrouvons également avec Pierre Laurent quand il explique nécessaire de "se mobiliser contre ce gouvernement puisqu’il n’entend rien". C’est d’ailleurs ce que fera le PG avec cohérence dans la rue le 1er décembre et dans les urnes lors des élections municipales puis européennes, fidèle en cela à la stratégie du Front de Gauche.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui refusent la politique d’austérité à se retrouver avec nous dans la rue le 1er décembre. Ne laissons pas la droite et l’extrême droite dévoyer la légitime colère populaire. C’est le moment !

Mardi 12 Novembre 2013 Le Parti de Gauche - Eric Coquerel

1) "J’appelle à une marche le 1er décembre pour la révolution fiscale" Jean-Luc Mélenchon (articles et vidéo)


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message