Communiqué de presse du Front de gauche santé

lundi 7 avril 2014.
 

Lundi soir, l’intervention du chef de l’Etat nous a montré qu’il n’a rien compris au message adressé par les électeurs et qu’il s’entête dans sa politique ultra libérale dictée par le Medef. Le pacte de responsabilité devient la feuille de route exclusive de ce nouveau gouvernement « de combat ». La nomination de Manuel Valls comme Premier ministre confirme cette dérive droitière.

L’allocution du Président nous inquiète, car loin d’avoir pris la mesure de la situation, celui-ci s’entête à frapper et détruire ce qu’il reste de protection sociale et de services publics. Il a un siècle, et même un monde de retard !Le message est clair, : moins de recettes publiques, moins de dépenses publiques, des allègements de cotisations sociales qui n’augurent que de sombres présages pour la sécurité sociale, la santé publique, les collectivités territoriales…Lorsque ce dernier souhaite prioriser la santé dans le cadre de sa politique, on en comprend qu’il s’agit d’une santé privatisée où seuls ceux qui en auront les moyens pourront se soigner.

Depuis 22 mois, nous nous battons contre la privatisation, les fermetures de services ou d’hôpitaux publics. Car loin de revenir sur les mesures de casse de la santé entreprises par Sarkozy, Marisol Touraine, ministre de la santé du gouvernement Ayrault, amplifie les attaques libérales sur la santé publique, et planifie la destruction du programme du conseil national de la résistance dont nous fêtions récemment les 70 ans.

Alors que Le Président déclarait vouloir prioriser la santé, Marisol Touraine est nommée ministre des affaires sociales et non plus de la santé. Ce signe fort démontre ce que nous pressentions déjà lundi : la privatisation de cette dernière.

Nous vous appelons Le 12 avril prochain à nous rassembler dans les rues pour la première manifestation de l’opposition de gauche contre ce gouvernement et exiger ensemble une santé publique accessible pour tous et partout, une protection sociale permettant de recevoir selon ses besoins , et enfin d’exiger le maintien et le développement de services publics de proximité.

Nous condamnons également l’ingérence inacceptable de la Commission Européenne dans la politique intérieure de la France, appelée à amplifier son programme d’austérité au mépris des électeurs.

Non, nous ne sommes pas condamnés à l’austérité européenne et à l’imbroglio droitier Hollande-Valls.

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