Decazeville. Jean-Luc Mélenchon fait le plein

dimanche 27 avril 2014.
 

La salle Yves-Roques était largement trop petite pour accueillir tout le monde : « Trop petite car on l’a remplie. Que les autres candidats viennent en faire autant ! » (Jean-Luc Mélenchon)

Une salle Yves-Roques de 340 places pleine à craquer, près de 150 personnes refusées pour des raisons de sécurité restant écouter les discours à la sono depuis la rue fermée à la circulation : il y avait foule hier soir pour le premier meeting de campagne de Jean-Luc Mélenchon candidat à un deuxième mandat de député européen.

Une campagne qu’il qualifie de « Moléculaire » :

« La circonscription est immense avec 18 départements. Durant mon mandat, je n’ai pu aller qu’à deux reprises dans chaque département. Pour cette campagne, il y aura un meeting dans chacun d’eux ; je n’y serai pas tout le temps. Mais tous les secrétaires nationaux des partis du Front de gauche participeront à tour de rôle à la campagne du grand sud ouest, tout comme Marie-Pierre Vieu (présidente du groupe Front de gauche à la région NDLR).

Tous les militants et le camion du Front de gauche iront partout pour faire de l’éducation populaire et expliquer les enjeux du 25 mai », martèle Jean-Luc Mélenchon qui fustige le déficit d’explication de la part des partis au pouvoir : « Ils préfèrent endormir les gens pour faire croire que le vaisseau Europe avance tranquillement, alors que la question européenne surdétermine les politiques nationales et locale.

L’austérité est diffusée par capillarité : on supprime les subventions et les services publics. On ne parle pas assez d’Europe ! ».

Non au marché transatlantique

Premier des combats : lutter contre le traité de marché transatlantique en cours de négociation : « Cette fois, il faudra que chaque député se détermine pour ou contre ce marché qui va reformater la civilisation européenne. Moi, je voterai contre ».

Et d’égratigner José Bové, député européen EELV pour « sa volte-face sur les traités européens » .

Jean-Luc Mélenchon appelle également les électeurs à « Un désaveu de gauche de la politique d’austérité à la française de François Hollande ».

Fier de son action de député européen, il assure : « Je ne changerai pas ma pratique car elle est la bonne. Je ne respecte pas forcément les feuilles de vote de mon groupe. Contrairement à de nombreux député, je considère qu’il est de mon devoir d’expliquer mes votes ».


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message