Qui a peur du débat sur le Grand Marché Transatlantique ?

mardi 13 mai 2014.
 

Au moment où plus personne ne croit à ses annonces constamment contredites par les faits (chômage, reprise économique…), le Président de la République publie une tribune intitulée « l’Europe que je veux ». L’Europe qu’il nous propose c’est celle de la finance et de la compétition. Il y ressort le vieux disque rayé de l’Europe de la paix et de l’Europe protectrice. Il y reproduit le même type de promesses que celles faites lors de sa campagne électorale et qu’il s’est empressé d’oublier une fois élu : fin de l’austérité, encadrement de la finance, transition énergétique et lutte contre le réchauffement climatique. Il propose comme seul horizon de faire « de son grand marché un atout dans la mondialisation ». Qui croit-il tromper en recommandant « une Europe qui en termine avec la concurrence sociale et fiscale » ? Qui croit-il convaincre ?

Nous le disons clairement : il n’est pas possible de construire une Europe sociale dans le cadre des traités existants qui corsètent l’Europe dans la concurrence libre et non faussée, interdisant ainsi à tous les pays d’avoir un projet social, démocratique et écologique. Mais la façon dont François Hollande caricature les propositions du Front de Gauche, y compris en nous insultant : « D’autres veulent tout simplement déconstruire l’Europe. Rompre tout ou partie des engagements, déchirer les traités, rétablir les droits de douane et les guérites de la police des frontières… Ceux-là, qui se prétendent patriotes, ne croient plus en la France », est significative. Nos arguments commencent à porter.


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