Les présidents de la Catalogne et des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ont demandé hier à la Commission européenne son appui au projet de train à grande vitesse qui à terme reliera Séville à Paris.

A l’issue d’une heure de rencontre avec Jacques Barrot, Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées et de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, reconnaissant l’intérêt que le commissaire européen porte à l’aménagement des infrastructures nécessaires, a toutefois regretté la réduction de 20 à 8 millions d’euros du budget du réseau de transport européen.

« Il nous a néanmoins confirmé la participation de l’Europe au financement des études du contournement de Nîmes et Montpellier et s’est dit ouvert à celui des études Montpellier-Perpignan en 2008, si le débat public est positif et si le gouvernement donne suite. »

PRIORITE

Le commissaire européen a reconnu la « pertinence de la ligne Toulouse-Narbonne, compte tenu de sa connexion avec la liaison Barcelone-Montpellier et assuré que la décision de financement des études serait inscrite dans la révision des priorités qui devrait intervenir en 2009 ».

Commentant cette entrevue, le président de la région Midi-Pyrénées a déclaré « Nous avançons à petits pas. À force de patience, nous finirons bien par y arriver. »