De toute évidence, Valls et Hollande cherchent à provoquer les débordements et des accrochages avec la police. Ils les veulent ces foutues images afin de faire passer les personnes moralement révoltées par ce qui se passe à Gaza pour des sauvages et des antisémites.
L’AFPS dénonce avec la plus grande fermeté la nouvelle interdiction de la manifestation de demain samedi 26 juillet prononcée cet après midi par la préfecture, sans qu’une discussion n’ait pu avoir lieu sur le choix du parcours. Il s’agit d’une nouvelle atteinte à la liberté d’expression et de manifestation, qui fait pourtant suite à la manifestation imposante de mercredi 23 juillet qui, autorisée, a fait la preuve de la mobilisation massive contre le massacre perpétré à Gaza, et pour dénoncer l’attitude indigne de la France. Et ceci sans aucun "débordement" de quelque nature que ce soit.
Chacun sait par expérience que cette interdiction est susceptible de provoquer des frustrations et de graves incidents et provocations, alors même que les quelques 200 manifestations autorisées partout en France depuis deux semaines se sont déroulées sans aucun incident, comme celle de mercredi 23 à Paris.
Les organisateurs ont déposé un recours. Si l’interdiction prononcée était maintenue l’AFPS n’appellera pas ses militants à y participer.
L’AFPS se rapproche dés maintenant des autres organisations du Collectif National pour voir les suites à donner à cette interdiction.
Le Bureau National
La préfecture de Police de Paris a décidé d’interdire la manifestation prévue ce samedi à Paris. En interdisant une nouvelle fois une manifestation de solidarité avec la Palestine, après la démonstration faite par 25.000 personnes mercredi soir qu’un défilé autorisé se passe sans incidents, Hollande et Valls franchissent un nouveau seuil dans l’épreuve de force qu’ils ont engagée contre le mouvement de solidarité avec les Palestiniens.
Alors que l’offensive israélienne se poursuit, de plus en plus violente, contre les Palestiniens de Gaza et désormais de Cisjordanie (plus de 800 morts, une école de l’ONU bombardée, etc.), cette nouvelle interdiction démontre une fois de plus la volonté du gouvernement de museler toute opposition à son soutien à la guerre menée par l’Etat d’Israël, en s’en prenant au droit fondamental de manifester.
Le NPA appelle l’ensemble des forces de gauche et démocratiques, syndicales, associatives et politiques, à exprimer leur refus de cette interdiction et à témoigner, plus que jamais, de leur solidarité active avec la lutte du peuple palestinien.
Montreuil, le 25 juillet 2014
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