Ce serait une fuite en avant suicidaire que de poursuivre l’austérité avec un Valls bis (Gérard Filoche, BN du PS)

mercredi 27 août 2014.
 

Le gouvernement Valls 1 échoue sur sa politique d’austérité. Une politique que 40 % du BN du PS avait désapprouvée, le 18 février dernier, 100 députés l’avaient rejeté dés avril, et maintenant des ministres le faisaient. La « panne » était évidente.

Ce serait une fuite en avant vaine que de poursuivre

Cette politique d’austérité libérale avait conduit au désastre le 30 mars, et encore pire le 25 mai. Jamais il n’aurait du être mis en place un gouvernement Valls sur cette ligne, il fallait tenir compte des électeurs et choisir un cap à gauche. Le gouvernement Valls reposait sur une tête d’épingle, il ne rassemblait pas les socialistes ni la gauche. Il n’était pas assuré d’une majorité à l’Assemblée nationale pour le budget 2015. Il était minoritaire dans le pays, dans la gauche, et largement dans le Parti socialiste.

Face à cette crise politique saine et salutaire qui donnait l’occasion de reprendre un cap à gauche, l’entêtement de l’exécutif, s’il se manifeste, Valls étant reconduit, à poursuivre dans ces conditions, la MÊME ligne avec une nouvelle équipe du même type, serait un coup de force pour le moins suicidaire. Ne pas changer une orientation qui perd, qui est « en panne », tous feux rouges allumés, est impossible.

Le Parlement doit s’imposer à l’exécutif

Si c’est le cas, ce sera aux députés de faire entendre leur voix. Le Parlement doit l’emporter sur l’exécutif car il y existe la majorité rouge rose verte qui a gagné en mai juin 2012 et elle a mandat pour agir à gauche et rompre avec les choix libéraux. L’austérité doit être mise en minorité, et un gouvernement de gauche unie doit être construit. Il s’agit ainsi de sauver la gauche.

Gouvernement rose rouge vert, gauche unie

il doit y avoir réunions, travail en commun de tous les députés de gauche à l’Assemblée pour une alternative qui sauve la gauche, pour un gouvernement qui en soit issu démocratiquement. Dans ces conditions, le Parti socialiste plus que jamais, doit réagir, débattre, et affirmer ses positions de façon indépendante. Cap à gauche ou cap suicide !

Non à la baisse du coût du travail, haussez les salaires, baissez les dividendes

Le Parti socialiste n’a jamais voté la politique de l’offre ni celle de baisse du coût du travail, ni l’austérité. Le projet adopté par le Parti socialiste se retrouvait dans le discours du Bourget, il se retrouvait dans la victoire de mai juin et les attentes des électeurs de gauche : ce n’est pas le cas de l’orientation du gouvernement Valls n°1 et encore moins s’il est reconduit, ce ne sera naturellement pas le cas du second, car l’austérité est une impasse éprouvée.

Pour un congrès du PS, vite !

Alors il faut convoquer un congrès extraordinaire du Parti socialiste. Il devait avoir lieu vite. Il a été repoussé. Il doit être remis à l’ordre du jour au plus vite. Démocratie ! Les militants doivent avoir la parole, débattre et peser.

Lundi 25 août matin, 10 h


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