Moratoire sur les cultures de maïs OGM Mon 810 : une décision politique nécessaire

mercredi 28 février 2007.
 

Alors que les citoyens et les organisations réunis au sein d’Alerte OGM* interpellaient solennellement les députés sur leur responsabilité au cours d’une conférence de presse tenue dans l’enceinte même du Palais-Bourbon, le Conseil des Ministres de l’Environnement Européen, quelques instant plus tard, à Bruxelles soutenait le maintien du moratoire de la Hongrie contre la mise en culture du maïs OGM Mon 810 contre la demande de levée de celui-ci par la Commission.

Après la même décision prise le 18 décembre dernier à propos du moratoire autrichien, le droit d’un Etat à se protéger face aux incertitudes sur les effets sanitaires et environnementaux de ces cultures transgéniques est, à nouveau, reconnu.

Le Conseil a également indiqué « qu’il faut tenir compte de manière plus systématique des différentes structures agricoles et des différentes caractéristiques écologiques régionales au sein de l’Union européenne. »

Le Gouvernement français, qui a soutenu cette position avec 19 autre pays, doit en tirer les conséquences pour son propre environnement et sa propre agriculture en mettant lui aussi en place ce moratoire.

Face aux manœuvres des derniers jours prétendant donner par décrets un cadre légal aux cultures de maïs Ogm et aux essais en 2007, la Confédération paysanne appelle les députés à interpeller publiquement le Premier Ministre pour garantir une véritable liberté de choix des consommateurs et des agriculteurs pour une alimentation et des cultures exemptes de toute trace d’OGM.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message