Qualifier de fasciste un fasciste ne doit pas être un délit

mercredi 5 novembre 2014.
 

A l’image du procès de Marine Le Pen contre Jean-Luc Mélenchon pour avoir utilisé le terme de "fasciste" à son encontre, un militant politique italien a eu le courage et l’honnêteté intellectuelle d’appeler un chat un chat. Il s’ agit de Franco Turigliatto, dirigeant de Sinistra Anticapitalista, petit parti de la gauche italienne,qui a refusé de participer à un débat télévisé en 2008 avec le dirigeant de Forza Nuova, Roberto Fiore qu’il a qualifié de fasciste. L’émission annulée, le dirigeant d’extrême droite a porté plainte pour diffamation. Ce dernier a gagné son procès au motif que son temps de parole pendant la campagne a de fait été limité.

Fervent militant antifasciste, le Parti de Gauche apporte tout son soutien au camarade Franco Turigliatto et ne peut que regretter sa condamnation à une amende. Le Parti de Gauche espère que la cour d’appel permettra d’entendre sereinement toutes les parties. La justice italienne doit juger le motif d’accusation : le terme de fasciste présenté comme diffamatoire. La justice ne doit pas prendre le risque de laisser un appel d’air aux forces fascistes, qui plus est dans le contexte italien, face aux héritiers des années sombres du siècle dernier. Appelons un chat un chat, un fasciste un fasciste, un qualificatif politique pour dénommer des groupes d’extrême-droite, ce que l’issue du procès de Marine Le Pen en mars dernier n’a d’ailleurs pas manqué de confirmer.

Pour lui apporter votre soutien:iostoconfranco@gmail.com

A l’image du procès de Marine Le Pen contre Jean-Luc Mélenchon pour avoir utilisé le terme de "fasciste" à son encontre, un militant politique italien a eu le courage et l’honnêteté intellectuelle d’appeler un chat un chat. Il s’ agit de Franco Turigliatto, dirigeant de Sinistra Anticapitalista, petit parti de la gauche italienne,qui a refusé de participer à un débat télévisé en 2008 avec le dirigeant de Forza Nuova, Roberto Fiore qu’il a qualifié de fasciste. L’émission annulée, le dirigeant d’extrême droite a porté plainte pour diffamation. Ce dernier a gagné son procès au motif que son temps de parole pendant la campagne a de fait été limité.

Fervent militant antifasciste, le Parti de Gauche apporte tout son soutien au camarade Franco Turigliatto et ne peut que regretter sa condamnation à une amende. Le Parti de Gauche espère que la cour d’appel permettra d’entendre sereinement toutes les parties. La justice italienne doit juger le motif d’accusation : le terme de fasciste présenté comme diffamatoire. La justice ne doit pas prendre le risque de laisser un appel d’air aux forces fascistes, qui plus est dans le contexte italien, face aux héritiers des années sombres du siècle dernier. Appelons un chat un chat, un fasciste un fasciste, un qualificatif politique pour dénommer des groupes d’extrême-droite, ce que l’issue du procès de Marine Le Pen en mars dernier n’a d’ailleurs pas manqué de confirmer.


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