15 novembre 2014 : 6000 manifestants à Toulouse

dimanche 16 novembre 2014.
 

La Jeunesse semblait dominer le défilé . Heureux présage ! Ce ne semblait pas être le cas depuis longtemps !

Décision est prise d’une "rebelotte" première semaine de Décembre en riposte à la manif du Medef ! Les manifs à répétition semblent bien parties !

Dans les mots d’ordre de la manif : Taxez les actionnaires repus à gogo, augmentez nos pensions et salaires !

En parallèle une armada impressionnante policière : fourgons blindés, boucliers en apparat ! A mon côté une dame me confie, enfin nous ne sommes pas dans l’Argentine d’autrefois !

Les médias verticaux ont flashé abondamment sur la manif de la FNSEA à Albi , c’est tout ! Ils n’ont pas vu, c’est l’habitude des muets comme une carpe, les salariés , les retraités, les étudiants dans la rue, tous solidaires, dans plusieurs villes de France ! Là aussi un verrou à faire sauter , faire respecter la démocratie !

A) Manifestation nombreuse sans incident (La Dépêche)

Repères

Le chiffre : 6 000 manifestants selon les organisateurs. A la fin du défilé, les trois organisations syndicales qui appelaient à manifester (CGT, FSU et Solidaires) annonçaient un cortège de 6 000 personnes. Un chiffre revu à la baisse par la police qui n’a dénombré que 2 600 manifestants.

Une manifestation nombreuse sans incident

Il ne s’agissait pas, hier, de protester contre le barrage de Sivens et le décès du jeune Rémi Fraisse mais de condamner la politique d’austérité du gouvernement. « Malgré ce contexte tendu, nous n’avons pas hésité à organiser ce rassemblement », explique Bernard Dedeban, secrétaire général de la FSU. « Cette manifestation est nécessaire pour montrer notre refus de cette politique gouvernementale mais aussi pour canaliser la colère. Nous refusons aussi la répression policière mais la violence sociale est la plus dangereuse contre les droits sociaux et démocratiques. Nous demandons au gouvernement la mise en œuvre d’une autre politique.

Profs et étudiants en lutte

Dans un cortège à forte coloration syndicale et politique à la gauche de la gauche, des étudiants du Mirail en grève côtoyaient aussi des enseignants précaires. « Nous demandons une meilleure répartition des moyens pour la recherche qui vit une grande précarité », estime Marie, attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’Insa. « Quatre ans après avoir soutenu ma thèse, je suis toujours en CDD. Nous avons créé le mouvement ‘‘Sciences en marche’’, cet été, pour que les chercheurs aient les moyens de leur activité et que les jeunes scientifiques puissent travailler. Nous nous sentons donc concernés par ce mouvement contre l’austérité et nous demandons plus d’engagement de l’État dans le service public.

Mobilisation syndicale en cours

Une fonction publique en alerte qui sera en grève à deux reprises la semaine prochaine. Mardi 18 et jeudi 20 novembre, des perturbations sont à attendre dans la plupart des services municipaux et de l’État.

Aucun incident n’a entaché la manifestation contre l’austérité, hier après-midi à Toulouse. Le cortège s’est déplacé dans le calme entre Compans-Caffarelli et le Monument aux morts.

Jean-Luc Martinez, La Dépêche du Midi

Cliquer sur l’affiche pour l’agrandir.


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