Pour un juste partage des richesses : salaire minimum et salaire maximum !

lundi 22 décembre 2014.
 

C’est pourquoi je propose l’instauration et l’inscription dans la constitution de notre 6ème république écologique et sociale d’un salaire minimum, et d’un salaire maximum, avec une proportionnalité obligatoire entre les deux : les écarts de salaire ne pourront pas excéder un rapport de 1 à 5.

Les écarts de richesse et les inégalités sociales se creusent de plus en plus, les riches sont de plus en plus indécemment riches, les pauvres de plus en plus indécemment pauvres, et de plus en plus nombreux : il n’y a pas de mystère à cela ! Ce que captent les uns pour ne rien en faire (a-t-on besoin de 10 maisons et de 15 voitures ?), ou pour spéculer avec, ruinant davantage de personnes, manque cruellement aux autres qui n’ont presque rien pour vivre, et triment du matin au soir pour faire vivre leurs familles. Et en plus, ils doivent supporter d’entendre à longueur de journée qu’il coûtent trop cher !!

Les patrons trouvent des ouvriers qui coutent moins cher en délocalisant ou en faisant du chantage à l’emploi, trouvons des patrons qui coutent moins cher ! (puisque eux-mêmes ne savent pas quoi faire de leur argent).

Les richesses partagées, et le travail partagé, permettraient à chacun de vivre décemment, dignement, du fruit de son travail, permettrait d’avoir du temps libre pour se consacrer aux siens, à la culture, aux loisirs.

C’est pourquoi je propose l’instauration et l’inscription dans la constitution de notre 6ème république écologique et sociale d’un salaire minimum, et d’un salaire maximum, avec une proportionnalité obligatoire entre les deux : les écarts de salaire ne pourront pas excéder un rapport de 1 à 5.

Même Platon le recommandait dans les Lois :

« Il faut sans doute dans une cité qui cherche à échapper au pire des fléaux, dont la dénomination juste serait plutôt « dissension » que « sédition », qu’il n’y ait chez certains des citoyens ni une éprouvante pauvreté ni non plus de richesse, puisque cette double cause produit ce double effet ; aussi le législateur doit-il maintenant assigner une limite à chaque extrémité).

Assignons donc pour limite à la pauvreté la valeur du lot initial, qui doit subsister et qu’aucun magistrat ne verra d’un œil indifférent diminuer, ni non plus, en vertu des mêmes considérations, aucun autre citoyen qui tient à mettre son honneur dans la vertu. En prenant cette valeur pour unité de mesure, le législateur permettra d’en acquérir le double, le triple, en allant même jusqu’au quadruple. Mais si quelqu’un en acquiert plus que cela, qu’il ait découvert un trésor, qu’il ait reçu de quelque part un don, ou qu’il ait fait une bonne affaire, quel que soit le hasard auquel est dû cet excédent d’acquisition par rapport à la mesure fixée, s’il distribue ce surplus à la cité et aux dieux qui la gardent, il acquerra une bonne renommée et il évitera l’amende" (Platon, Lois, V, 744d-745b, traduction L. Brisson et J.-F. Pradeau, Paris, Flammarion, 2006, p. 277).


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