L’amendement visant à supprimer la fin du délai de réflexion imposé aux femmes souhaitant avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) a été adopté à l’Assemblée Nationale.
Ce délai de réflexion obligatoire avait pour double effet de ralentir la procédure tout en créant un sentiment de culpabilité. En effet la majorité des femmes qui consultent pour la première fois ont déjà réfléchi. C’est donc une avancée importante, ce délai représentait une contrainte pour nombre de femmes qui n’en avaient pas besoin ! Mais il faut aller encore plus loin en abandonnant la " clause de conscience". Bien que le gouvernement lance une série de mesures pour améliorer la loi IVG, les politiques d’austérité qu’il mène sans relâche, conduisant à la fermeture de centres IVG et de maternités, ont pour effet de réduire considérablement l’accès à ce droit fondamental !
Ce n’est pas un hasard si le Front National, dans la droite ligne de ses votes contre le droit des femmes à disposer de leur corps au parlement Européen, dénonce cette avancée.
Pour le Parti de Gauche, le droit et l’accès à l’IVG sont des conquêtes sociales permettant l’émancipation des femmes mais aussi de notre société !
Jennifer Léonie Bellay, Bureau national du PG
Date | Nom | Message |