Tous solidaires de la Grèce

dimanche 21 juin 2015.
 

- A) Manifestation samedi 20 juin Place Stalingrad

- B) Appel unitaire national : La Grèce, une chance pour l’Europe :

- C) Refusons l’étouffement de la Grèce, interpellons nos députés !

A) Manifestation samedi 20 juin Place Stalingrad

Départ 15h Place de Stalingrad en direction de République.

Suivi d’assemblées citoyennes et d’un rassemblement festif Place de la République

Grèce, France, Europe : l’austérité tue, la démocratie meurt.

En Grèce et dans de nombreux pays européens, les puissances de l’austérité bafouent les droits fondamentaux des populations et la démocratie pour protéger les intérêts financiers. Elles érigent des murs aux frontières et provoquent ainsi de terribles catastrophes humaines. Aujourd’hui, les institutions européennes et gouvernements tentent de faire plier la Grèce, d’étouffer les voix qui proposent une autre Europe, celle de la dignité, de la solidarité, de la justice sociale.

Du 20 au 27 juin se tiendra une grande semaine de mobilisation européenne. Ensemble, à Rome, à Berlin, à Londres, à Athènes, à Madrid, à Bruxelles, à Paris et dans de nombreuses autres villes, nous répondrons à l’appel des mouvements grecs « Unis contre l’austérité et l’injustice sociale ».

A l’appel du mouvement social grec :

« Le peuple grec en votant en faveur d’un gouvernement de gauche pour les soutenir, a décidé de briser le consensus néolibéral. La solidarité et le soutien populaire massif permettront d’atteindre le meilleur résultat dans l’affrontement entre notre camp et l’élite politique et économique européenne. Luttons pour une Europe de la dignité et de la solidarité et contre une Europe de profit, une Europe forteresse. Nous appelons toutes les forces sociales et politiques à participer à la semaine de solidarité et à construire des coalitions nationales puissantes pour soutenir la lutte européenne contre l’austérité. »

En France, un appel à mobilisation a été lancé par des personnalités, organisations associatives, syndicales, politiques, sous forme d’une pétition ayant rassemblé plus de 20 000 signatures « La Grèce, une chance pour l’Europe ».

B) Appel unitaire national : La Grèce, une chance pour l’Europe :

« Nous demandons instamment à François Hollande de s’opposer à l’étranglement financier de la Grèce, ce double déni de démocratie par lequel il renie ses engagements devant les Français et nie le droit des Grecs à décider de leur destin. Nous appelons nos députés, élus de juin 2012, à se rappeler pourquoi et pour quoi ils ont été élus. Nous participerons aux actions conjointes organisées à la mi-juin à l’initiative des mouvements sociaux européens, à partir de nos villages et quartiers, de nos lieux de travail et d’étude, pour dire ensemble : nous sommes avec les Grecs pour la dignité et la justice, pour une autre Europe, »

Des actions, débats, rassemblements se tiendront partout en France. Nous vous invitons à prendre part à leur organisation, voire à en initier dans vos quartiers, villes ou villages.

A Paris, une manifestation aura lieu samedi 20 juin. Départ 15h de Stalingrad pour la place de la République où se tiendront ensuite des assemblées citoyennes et un rassemblement festif.

Mobilisons-nous pour arrêter le massacre des droits et de la démocratie. Et pour dire aux institutions et dirigeants européens : non, vous ne nous représentez pas, votre Europe n’est pas la nôtre ! Signataires :

Collectif Avec les Grecs

ALG : ATTAC, Bloco des Esquerda France, CADTM, Collectif Roosevelt, Compagnie Erinna / Grèce Résistante, Club des socialistes affligés, Economistes Atterrés, EELV, Ensemble, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Grèce-France Résistance, GU, Jeunes écologistes, Les Amis du Monde diplomatique, Les effronté-e-s, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PCOF, PG, Marches européennes, Mémoire des luttes, République et socialisme, Solidarité France-Grèce Santé, Syriza Paris, Transform !

CAC Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Assos et collectifs : AC !, Act up-Paris, Aitec, Amis de la Terre, Attac, CADTM, CEDETIM-IPAM, Collectif National des Droits des Femmes, Collectif Richesse, Coopérative DHR, Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Utopia, LDH, Marches Européennes, Marche Mondiale des Femmes France, RECit, Réseau Éducation Populaire.

Syndicats : Confédération CGT, Fédération des Finances CGT, Fédération syndicale unitaire (FSU), Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Sud Banque populaire - Caisse d’épargne (Sud BPCE), Union syndicale Solidaires.

En soutien : Alternatifs, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Mouvement politique d’éducation populaire (MPEP), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti de Gauche (PG), Parti Communiste Français (PCF), Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti pour la Décroissance.

C) Refusons l’étouffement de la Grèce, interpellons nos députés !

Le collectif pour un audit citoyen de la dette publique et le collectif « avec les Grecs » lancent une interpellation les élu-e-s. Ce courrier permet à chaque citoyenne et à chaque citoyen de s’adresser à ses élu-e-s locaux, départementaux, régionaux et nationaux pour leur demander de faire pression sur François Hollande et son gouvernement.

Jusqu’à ce jour, ce dernier s’est rendu complice de l’asphyxie de la Grèce et de son peuple par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne), avec l’approbation des gouvernements européens.

Dans le cadre de la semaine européenne de soutien au peuple grec (20-27 juin), voici un outil pour interpeller directement vos députés. Vous pouvez aussi diffuser le plus largement possible auprès d’autres élus (lettre ci-dessous) et remonter auprès des deux collectifs les retours éventuels de vos élu-e-s.

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,

Madame la Députée, Monsieur le Député,

Madame la Maire, Monsieur le Maire,

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

Madame la Conseillère, Monsieur le Conseiller,

Le 25 janvier dernier, le peuple grec a désigné sa nouvelle représentation politique en lui confiant un mandat clair : mettre un terme aux politiques d’austérité qui ces dernières années ont plongé le pays dans la récession et précipité une grande partie de la population dans la précarité et souvent la misère. Au sens propre, l’austérité tue.

Les chiffres témoignent froidement de cette sombre réalité ainsi que de l’inefficacité et du caractère nuisible des mesures imposées à la Grèce : la dette publique qui représentait 113 % du PIB en 2008 a bondi à 180 % aujourd’hui, le taux de chômage est passé de 9 % en 2009 à 26 % en 2014 (60 % pour les jeunes, 72 % chez les jeunes femmes), le produit intérieur brut a chuté de 25 % et les salaires de 45 %, 2,5 millions de personnes sur une population de 11 millions sont sans couverture sociale. Et que dire des souffrances individuelles endurées par des visages, des corps, des noms, celles et ceux à qui les politiques d’austérité dénient le nom d’êtres humains, ces enfants, ces personnes âgées, ces femmes et ces hommes qui ne mangent plus à leur faim, ne peuvent plus se soigner, sont mal logés, ont les plus grandes difficultés pour vivre au quotidien.

C’est précisément pour que chacun puisse retrouver une vie digne, pour que les droits humains fondamentaux soient enfin respectés, pour que le pays renoue avec des principes et une politique dignes d’une démocratie que le nouveau gouvernement grec a décidé de mettre en œuvre un plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux plus faibles. Ce plan d’urgence nécessite que la Grèce retrouve l’accès aux financements. Mais les institutions européennes et le FMI lui refusent au motif précisément que le pays ne serait pas allé assez loin dans les réformes qui provoquent la précarisation et la paupérisation de sa population. Cette obstination et ce mépris ont suscité l’indignation bien au-delà de la Grèce, comme en témoignent les appels signés par des milliers de personnes partout dans le monde (http://cadtm.org/Appel-pour-souteni... ethttp://www.audit-citoyen.org/?p=6412).

Cette situation est d’autant plus scandaleuse que tout dernièrement la BCE a décidé de mettre une enveloppe de 1 140 milliards d’euros, sans condition et à un taux très faible, à disposition des banques, celles-là même qui sont à l’origine de la crise que nous connaissons aujourd’hui. La grande majorité du peuple grec n’est pour rien dans la situation du pays. La Commission pour la Vérité sur la Dette grecque, lancée par Zoé Konstantopoulou la Présidente du Parlement hellénique, en apporte la confirmation par la publication prochaine de son rapport préliminaire, rédigé par un collège d’une trentaine d’experts grecs et internationaux, et qui démontre qu’une grande partie de la dette publique grecque est illégale, illégitime, odieuse ou insoutenable.

Aujourd’hui, l’urgence est à la solidarité avec le peuple grec dont le vote doit être respecté. Voilà pourquoi notre collectif citoyen vous sollicite pour qu’au plus vite vous vous adressiez directement à François Hollande et à son gouvernement afin qu’ils apportent leur soutien aux légitimes demandes du gouvernement grec.

Nous vous remercions de nous faire connaître les initiatives que vous prendrez afin que nous puissions en informer les habitantes et les habitants de (à compléter).

Dans cette attente, veuillez agréer, Madame/Monsieur… nos salutations distinguées.

Collectif pour un audit citoyen de la dette publique & Collectif Avec les Grecs


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