Erdogan, ami de l’UE, symbole de dictature et d’arriération culturelle

mercredi 27 juillet 2016.
 

A) Erdogan préfère la dictature et la guerre civile

Lors des élections législatives turques, le président Erdogan a cherché les voix nationalistes en déclenchant une guerre civile contre « ses » Kurdes. Cela a marché, il a gagné les élections, mais pas suffisamment toutefois pour pouvoir modifier la constitution à son avantage comme il le souhaitait. Et, ne riez pas, en interdisant « le flirt », même aux fiancés !

La répression du coup d’état manqué du 15 juillet 2016 lui permet à présent de modeler la Turquie selon ses délires dictatoriaux : renvoi ou emprisonnement des juges, enseignants, journalistes ou autres gêneurs laïques ou gülénistes (musulmans modernistes traqués depuis le tournant islamiste du régime).

Dans les textes ci-dessous, nous insistons particulièrement sur l’arriération culturelle qui sous-tend le libéralisme atlantiste d’Erdogan et de l’AKP.

B) Ni flirt, ni main dans la main, ni discussion isolée avant le mariage

Les fiancés « doivent s’abstenir de flirter, de vivre ensemble, de s’isoler lors de tête-à-tête qui pourraient susciter des commérages, de se tenir la main et de tout autre comportement qui ne sont pas approuvés par l’islam », selon la plus haute autorité islamique turque, la Diyanet, soutenue par le régime de Recep Tayyip Erdogan…

C) Le harem, une "école de la vie", selon Mme Erdogan

L’épouse du président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan, Emine, a estimé mercredi que le harem ottoman, source de multiples fantasmes dans le monde occidental, constituait "une école pour préparer les femmes à la vie".

"Le harem était une école pour les membres de la dynastie ottomane et un établissement scolaire pour la préparation des femmes à la vie", a déclaré Mme Erdogan, marraine d’associations de femmes et de bienfaisance, lors d’une intervention publique à Ankara rapportée par les chaînes de télévision.

Courtisanes du sultan

Sous l’Empire ottoman, le harem rassemblait les courtisanes du sultan. Confidentes, favorites et esclaves sexuelles, elles y recevaient une éducation littéraire, artistique ou pratique mais pour le seul bon plaisir du sultan, dont elles restaient la propriété.

Empire ottoman

Comme son président de mari Recep Tayyip Erdogan, Emine Erdogan est une musulmane fervente, admiratrice de la grandeur de l’Empire ottoman sur les ruines duquel a été bâtie l’actuelle République laïque de Turquie.

Critiques

Sa sortie sur les harems a fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. "Au temps de Murad III (sultan du 16e siècle), les seuls objets qui n’entraient pas au harem étaient des livres", a rappelé sur Twitter Özlem Kurumlar, une universitaire.

Source : http://www.rtl.be/info/monde/intern...

D) "La femme est avant tout une mère", rappelle Erdogan

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a célébré la Journée internationale des droits des femmes en proclamant une nouvelle fois publiquement sa conviction que "la femme est avant tout une mère".

"Je sais qu’il y en aura encore qui en seront gênés, mais pour moi la femme est avant tout une mère", a lancé M. Erdogan devant un parterre de femmes qui l’ont ovationné debout lors d’un discours à Ankara.

L’égalité homme-femme "contre nature"

M. Erdogan s’est régulièrement illustré par ses sorties polémiques sur les femmes. Il avait notamment assuré que les féministes n’avaient "rien à faire avec notre religion et notre civilisation" et que l’égalité homme-femme était "contre nature".

Il a également milité, avec son épouse et ses deux filles voilées, contre l’avortement décrit comme un "crime contre l’Humanité" et dénoncé la "trahison contre des générations de Turcs" que représentait à ses yeux le planning familial.

Violences contre les femmes

L’opposition et les mouvements féministes turcs reprochent au régime du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002, d’entretenir les violences contre les femmes par leurs préjugés religieux.

Le nombre de cas des violences faites aux femmes est en forte augmentation en Turquie. Deux femmes y sont assassinées en moyenne chaque jour.


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