Le 26 mai, encore plus fort pour le retrait d’un projet de loi rétrograde et dangereux

samedi 28 mai 2016.
 

- A) Communique régional commun des organisations régionales d’Île de France CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL

- B) Jeudi 26 mai - Venir à bout de la loi Travail (Force ouvrière)

- C) Nos voix valent plus que le 49-3 : Tous mobilisé.e.s contre la Loi Travail (UNEF 25 mai 2016)

- D) Le 26 mai, avant et après, on continue, on renforce la grève ! (Solidaires)

26 mai 14h Grèves, blocages et manifestations dans tout le pays

A) Communique régional commun des organisations régionales d’Île de France CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL

Malgré le passage en force à l’Assemblée nationale avec l’usage du 49.3, les stratégies de tensions et de pourrissement des manifestations visant à décourager la participation du plus grand nombre , malgré les déclarations scandaleuses du 1er ministre menaçant de recourir à la force pour lever les éventuels blocages organisés par les organisations syndicales , malgré la poursuite de la propagande éhontée, relayée par la plupart des médias, pour faire croire que cette loi n’est pas une mise à mort du code du travail, la mobilisation sociale se poursuit et s’amplifie.

Des grèves reconductibles sont lancées, de nouveaux secteurs se font entendre, les routiers, les raffineries, Aéroport de Paris... avec toujours le même objectif : le retrait de ce projet de loi rétrograde et dangereux !

Pour continuer de marquer notre totale opposition à ce texte, le principe d’une votation citoyenne vient d’être décidé. Dès que les modalités et le matériel seront disponibles, les organisations régionales signataires s’engagent à y travailler collectivement et à faire signer massivement.

D’ores et déjà, en Ile de France, les organisations signataires appellent à de nouvelles journées d’action pour maintenir la pression et faire savoir au gouvernement et au Président de la République, que nous ne céderons pas :

Journée de grèves et manifestation nationale à Paris le 14 juin.

D’autres initiatives régionales sont en préparation

Un seul objectif, le retrait !

Jeudi 26 mai 2016 manifestation interprofessionnelle unitaire régionale 14h - Bastille à Nation - Paris

B) Jeudi 26 mai - Venir à bout de la loi Travail (Force ouvrière)

Ce jeudi 26 mai sera encore une journée de mobilisation clé contre le projet de Loi travail. A l’appel des syndicats dans l’action depuis début mars, cette journée de manifestation viendra conforter le développement des grèves engagées depuis la semaine dernière. Elle prépare aussi la journée de grève interprofessionnelle et la manifestation nationale à Paris le 14 juin.

70% pour le retrait

Nouveau sondage rendu public mercredi 25 mai et nouveau soutien massif au retrait du projet de loi Travail : un véritable "plébiscite" selon BFM TV, commanditaire du sondage, puisque 70% des personnes interrogées ont répondu en ce sens. 59% d’entre elles renvoient aussi la responsabilité des tensions sur l’exécutif toujours selon ce sondage.

Mais, bien plus important que les sondages, la participation ce jeudi 26 aux manifestations et divers rassemblements et actions sera un facteur déterminant pour venir à bout de la surdité d’un gouvernement de plus en plus isolé, au point même de se prendre la langue dans les lapsus et les contradictions...

Le principe de faveur au centre des débats

D’une certaine façon une première victoire est que plus une personne, pas un commentateur de l’actualité sociale et économique n’ignore que le point central contesté est celui de l’inversion de la hiérarchie des normes ou la suppression du principe de faveur. Cet article 2, qui fait la philosophie du texte que dénonce, depuis le début, la confédération FO.

Tout le monde a compris qu’il s’agissait de livrer les salariés dans les entreprises, et les petites et moyennes entreprises elles-mêmes, d’une certaine façon, à la loi d’une compétitivité s’exerçant sur le coût du travail.

L’objectif n’est pas de pouvoir négocier au niveau des entreprises des adaptations permettant d’appliquer dans les meilleurs conditions, voire d’améliorer les droits établis au niveau de la branche, mais de permettre, au prétexte d’accords majoritaires ou par référendum, de faire moins : à commencer par réduire le paiement des heures supplémentairement à 10%, alors que la majoration est aujourd’hui établie à +25% pour les huit premières heures sup par les accords de branche.

Qui prend qui en otage ?

Là est d’ailleurs la logique du chantage ! Celui que ne manqueront pas d’exercer les donneurs d’ordres sur les sous traitants pour obtenir un rabais de coûts.

FO a clairement indiqué qu’elle entendait continuer la mobilisation et appelait à l’amplifier réaffirmant sa « détermination à la fois dans l´action et en réclamant le dialogue ».

Au premier ministre qui a contredit son propre groupe parlementaire, en redisant qu’il était hors de question de retirer la loi ou de revenir sur l’article 2, Jean Claude Mailly a rétorqué qu’il ne fallait pas confondre autorité et autoritarisme.

Les manifestations, grèves, rassemblements... dans les départements

La meilleure réponse sera celle de la participation aux actions, dans un premier temps, ce 26 mai comme à Paris, où la manifestation partira de la place de la Bastille à 14h, à Saintes (Charente Maritime) à 10h devant le Palais de justice, dans les Bouches du Rhône où les syndicats appellent ensemble « toutes leurs structures à prendre toutes initiatives, à convoquer dans toutes les entreprises, administrations, établissements des assemblées de salariés pour discuter et amplifier le mouvement de grève », à Toulouse, où une manifestation partira de Compans-Caffarelli à 14h30, à Lyon où le rendez vous est donné à 13h00 à la Manufacture des Tabacs, ou encore à Lille où ce sera à 14h30 place de Paris, ... à suivre sur le fil #FO26Mai et sur le ici même.

C) Nos voix valent plus que le 49-3 : Tous mobilisé.e.s contre la Loi Travail (UNEF 25 mai 2016)

Mobilisé.e.s depuis plus de deux mois, les lycéen.ne.s, étudiant.e.s, jeunes salarié.e.s et jeunes privé.e.s d’emploi réaffirment leur détermination pour obtenir le retrait de la Loi Travail.

Nous n’acceptons pas la régression sociale de la Loi Travail. A travers l’inversion de la hiérarchie des normes – l’accord d’entreprise primera sur l’accord de branche – la Loi Travail instaurera une concurrence généralisée entre salarié.e.s qui tirera les droits sociaux vers le bas. Inefficace pour faire reculer le chômage, cette politique d’emploi libérale aura pour seule conséquence de précariser le monde du travail.

Alors que la mobilisation se poursuit et que l’opinion publique continue de rejeter la Loi Travail, le gouvernement a fait le choix de la confiscation de la démocratie comme réponse en utilisant le 49-3. Nous refusons que cette loi qui ne nous promet que d’avantage de précarité nous soit imposée.

Pourtant, à travers les différentes formes de mobilisation, des manifestations aux occupations de place publiques avec Nuit Debout en passant les interpellations des parlementaires, les jeunes ont exprimé leur volonté de se réapproprier le débat démocratique

Face à cela, nous appelons les lycéen.ne.s, étudiant.e.s, jeunes salarié.e.s et jeunes privé.e.s d’emploi à rester mobilisés aux cotés des salarié.e.es lors des journées de mobilisation des 26 mai et 14 juin en s’organisant dans les lycées, universités, quartiers et entreprises pour obtenir le retrait de Loi Travail et imposer nos contrepropositions.

Pour rythmer la mobilisation avec les salarié.e.s, nous appelons également les jeunes à participer aux initiatives proposées par les intersyndicales locales (rassemblement, manifestations, actions de blocage…).

Afin que les jeunes prennent la parole, s’expriment et fassent entendre leurs contre-propositions à l’opposé de ce que propose le gouvernement, nous faisons le choix de la démocratie aux côtés des organisations syndicales en organisant sur tout le territoire une votation populaire dès les prochains jours.

D) Le 26 mai, avant et après, on continue, on renforce la grève ! (Solidaires)

L’intersyndicale nationale interprofessionnelle appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le jeudi 26 mai.

Sans attendre une semaine de plus, l’Union syndicale Solidaires soutient tou-tes les salarié-es déjà en grève reconductible et appelle à renforcer ce mouvement partout où c’est possible.

Il en est de même pour la manifestation nationale du 14 juin : pour l’Union syndicale Solidaires, il ne s’agit pas d’en faire la perspective d’un enterrement du mouvement ; au contraire, en étendant et renforçant la grève, donnons-nous les moyens que ce soit la manifestation fêtant l’abandon du projet de loi Travail et qui aidera à imposer nos propres revendications et non plus celles des patrons !

Plus vite nous frapperons fort et bloquerons l’économie et les profits des patrons et actionnaires, plus vite nous gagnerons !


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