La préfec­ture de police doit cesser de malme­ner les mani­fes­tant-e-s  ! (UD CGT Paris, CGT petite enfance et de l’UL CGT 19ème)

mardi 31 mai 2016.
 

A) Communiqué de l’UD CGT Paris, CGT petite enfance et de l’UL CGT 19ème

Notre cama­rade Guillaume Floris a été violem­ment et injus­te­ment arrêté par la police à la fin de la mani­fes­ta­tion du 26 mai, place de la Nation. Aujourd’­hui, en milieu de mati­née, il a pu sortir du commis­sa­riat, libre, sa garde à vue ayant pris fin. Aucune pour­suite n’est enga­gée à son encontre.

JPEG - 28.2 ko

Guillaume est un mili­tant CGT du Syndi­cat Petite Enfance de la Ville de Paris et diri­geant de l’Union Locale du 19ème arron­dis­se­ment.

Immé­dia­te­ment après l’ar­res­ta­tion, l’Union Dépar­te­men­tale CGT et l’Union Syndi­cale CGT des Services Publics Pari­siens ont appelé à un rassem­ble­ment inter­pro­fes­sion­nel devant le commis­sa­riat du 5ème arron­dis­se­ment de Paris.

La CGT est inter­ve­nue auprès des auto­ri­tés  ; des partis et élus poli­tiques l’ont fait égale­ment, ainsi que l’ad­mi­nis­tra­tion de la Ville de Paris.

Nombre de mili­tant-e-s syndi­caux, d’or­ga­ni­sa­tions dont la FERC-CGT, d’in­ter­nautes, ont apporté leur soutien à Guillaume.

La dépo­si­tion de Guillaume, les témoi­gnages en sa faveur, les posi­tion­ne­ments des orga­ni­sa­tions et le rapport de force créé par le soutien de ses cama­rades, ont permis qu’il soit libre. C’est une victoire : vérité et justice ont triom­phé  !

Au-delà de la situa­tion subie par Guillaume, nous dénonçons toutes les inter­ven­tions poli­cières brutales et arbi­traires à l’en­contre des mani­fes­tant-e-s. De même, nous nous élevons contre toutes les atteintes, patro­nales et étatiques, portées aux liber­tés syndi­cales.

Nous réaf­fir­mons que la déci­sion de l’État de faire de mauvais choix, à Paris comme partout en France, sur la gestion des mani­fes­ta­tions, est grave et dange­reuse. Elle a pour objec­tif, via une scéna­ri­sa­tion relayée par les grands médias, de détour­ner l’at­ten­tion des gens en centrant l’ac­tua­lité sur des violences ayant lieu lors des mani­fes­ta­tions. Alors que le projet de loi El Khomri prévoit son lot d’injus­tices, d’iné­ga­li­tés et d’ou­kases, nous ne nous lais­se­rons pas détour­ner.

Car sur le fond, la CGT est plus que jamais déter­mi­née à gagner le retrait du projet de loi El Khomri. Cette lutte enga­gée début mars 2016 conti­nue de se mener dans l’unité des 7 orga­ni­sa­tions syndi­cales de sala­riés, d’étu­diants et de lycéens. Le rapport de force en faveur du monde du travail s’ac­croit. La victoire est à notre portée.

B) Paris : l’éducateur de la crèche confondu avec un casseur

Source : http://www.leparisien.fr/paris-75/p...

par Céline Carez

Il ne lançait pas de projectile, ne portait pas de casque, ni de masque. Pourtant, Guillaume Floris, 40 ans, un agent de la Ville de Paris éducateur en crèche, a été traité comme un casseur.

Ce père de famille, militant CGT — « non violent », précise-t-il — est sorti vendredi matin de sa « première nuit de garde à vue » au commissariat du Ve arrondissement. « La dernière », espère-t-il.

Jeudi, près de Nation (XIIe), il s’est retrouvé au terme de la manifestation contre la loi Travail pris dans « une charge de CRS », relate-t-il, encore choqué. « Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai été plaqué au sol, matraqué au visage et sur le crâne. Je suffoquais. J’étais sonné. » « On m’a fait me mettre en slip »

Guillaume Floris va finir dans le « panier à salades ». Arrivé au commissariat, « on m’a vidé les poches et on m’a fait me mettre en slip, avant de fouiller au corps. » Il se verra notifier une garde à vue pour « agressions et jets de projectiles ». L’éclaircie viendra à deux heures du matin, lors de son audition par l’officier de police judiciaire « Elle a été correcte et m’a écouté. Je manifeste contre la loi El Khomri pas pour affronter la police. »

Guillaume Floris a été relâché vendredi matin sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui, indique le parquet de Paris. La CGT, de son côté, a lancé « un appel à témoins afin de récupérer des preuves dans la perspective d’une plainte ». Contactée, la préfecture de police n’a pas « souhaité commenter » cette affaire.

Ce père de famille, militant CGT — « non violent », précise-t-il — est sorti vendredi matin de sa « première nuit de garde à vue » au commissariat du Ve arrondissement. « La dernière », espère-t-il.

Jeudi, près de Nation (XIIe), il s’est retrouvé au terme de la manifestation contre la loi Travail pris dans « une charge de CRS », relate-t-il, encore choqué. « Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai été plaqué au sol, matraqué au visage et sur le crâne. Je suffoquais. J’étais sonné. »

« On m’a fait me mettre en slip »

Guillaume Floris va finir dans le « panier à salades ». Arrivé au commissariat, « on m’a vidé les poches et on m’a fait me mettre en slip, avant de fouiller au corps. » Il se verra notifier une garde à vue pour « agressions et jets de projectiles ». L’éclaircie viendra à deux heures du matin, lors de son audition par l’officier de police judiciaire « Elle a été correcte et m’a écouté. Je manifeste contre la loi El Khomri pas pour affronter la police. »

Guillaume Floris a été relâché vendredi matin sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui, indique le parquet de Paris. La CGT, de son côté, a lancé « un appel à témoins afin de récupérer des preuves dans la perspective d’une plainte ». Contactée, la préfecture de police n’a pas « souhaité commenter » cette affaire.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message