Gérard Filoche : La grande gueule socialiste... près de la porte

dimanche 8 janvier 2017.
 

Suite à la décision de la Haute autorité des primaires citoyennes de rejeter sa candidature, Gérard Filoche a introduit un référé auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris qui l’a débouté.

« On tente d’habiller les mots d’adjectifs pompeux pour faire sérieux, mais cette soupe est exclusivement touillée par des affidés ou des membres du PS. Et c’est pas joli, joli. On invente des règles qui sont à géométrie variable et, pour finir, on décide que le nommé Verdier, jeune loup aux dents longues, et l’encombrant Filoche, bouillonnant retraité, n’ont pas droit de cité aux primaires que le PS aurait voulu élargir loin de sa base. Mais, outre que ce parti autocentré était bien incapable d’un quelconque exercice d’ouverture, le sectarisme forcené de ses dirigeants a encore favorisé l’exclusion d’un des plus formidables bateleurs d’estrade qu’il a en son sein.

Car Gérard Filoche, totalement inconnu de la plupart des Français, est un homme de scène, de théâtre, de télévision. Avec lui, cette primaire aurait de la gueule. On ne s’y ennuierait pas.

C’est justement de cela dont ne veulent pas les socialistes. Autant ils supportent les transparents et insipides Pinel, Bennhamias et Rugy, pas forcément plus forts d’une quelconque notoriété que Filoche ; autant ils détestent qu’on les empêche de socialiser en rond, selon leurs codes et leur moral : c’est-à-dire aucune.

Même quand ils n’ont plus aucun pouvoir, ils s’y accrochent encore. Incapables de renverser les chaises et les tables, aveuglés par des certitudes enfantines, ils préfèrent se saborder plutôt qu’enfin savoir où en est vraiment leur électorat. Ce parti est tenu par quelques clowns qui ont bien moins de talent que Filoche. Et sans doute moins de conviction.

Mais puisque Gérard Filoche a depuis toujours accepté de croire un système qui n’a eu de cesse de le broyer, se servant de lui comme d’une caution, il aura eu avec ces dernières péripéties, la confirmation de la place que ceux qui s’y croient réservent aux grandes gueules : près de la porte. »

JEAN-MARC CHEVAUCHÉ


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