JEAN-LUC MÉLENCHON à Rennes : Meeting magnifique

jeudi 30 mars 2017.
 

Le dimanche 26 mars 2017, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Rennes devant 10 000 personnes. Il a expliqué comment le programme de la France insoumise, « L’Avenir en commun », répondait aux problèmes du pays.

A) Vidéo du meeting

Pour visionner cette vidéo, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

B) Revue de presse

Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon : l’inversion des courbes (Le Monde)

Le chef de file de La France insoumise est désormais donné en quatrième position dans les intentions de vote, devant le candidat du Parti socialiste.

Par Raphaëlle Besse Desmoulières (Rennes, envoyée spéciale)

La file s’étire tout autour de l’esplanade Charles de Gaulle, à Rennes. Une heure trente avant le début du meeting de Jean-Luc Mélenchon, dimanche 26 mars, ses partisans patientent tranquillement. Les moins prévoyants ne pourront finalement pas pénétrer dans l’enceinte du Liberté qui accueille l’événement et devront se contenter de suivre son discours devant un écran. Cinq mille personnes dans la salle, le même nombre à l’extérieur, vante son staff.

Quand il fait son entrée, l’ex-socialiste est accueilli par une standing ovation. Seul sur sa petite estrade, au milieu du public, Jean-Luc Mélenchon peut commencer son show. Près de deux heures de discours, presque sans notes. « On me dit : “quel est votre objectif ?” Pardon, je suis candidat à une élection. Quel est mon objectif ? Bah, la gagner », attaque-t-il d’emblée.

Le candidat de La France insoumise savoure le moment, lui qui a vu sa marche pour la VIe République se transformer en démonstration de force, le 18 mars à Paris. Il est aussi sorti regonflé à bloc après sa prestation réussie lors du débat de TF1, lundi. De quoi aborder la dernière ligne droite de la campagne avec le vent dans le dos...

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A Rennes, un Mélenchon avec le sourire et « la force du peuple » (Libération)

On appelle ça une bonne séquence. Le leader de La France insoumise a passé une folle semaine. Sa marche pour la VIe République à Paris, sa prestation lors du débat et l’inversion des courbes – Jean-Luc Mélenchon a doublé Benoît Hamon dans les sondages. Aujourd’hui, il a un nouvel objectif : doubler le candidat de la droite, qui s’empêtre dans les affaires. Le candidat rêve toujours du second tour. Du coup, il s’est pointé à Rennes avec son plus beau, son plus grand sourire.

Il s’adresse aux indécis, ceux qui doutent de la politique et de son monde. Il compte sur eux pour rafler la mise. « Un électeur sur deux ne sait toujours pas pour qui et s’il va voter. C’est un signe de l’extrême perplexité. Et c’est à cette perplexité qu’il faut répondre », dit-il. Au fil des mots, il s’adresse au pouvoir en place, à ses adversaires, sans vraiment les nommer. Il lâche des « têtes d’œuf », des « brutes », des « crétins ». Il dit de Benoît Hamon : « Je respecte le code de bonne conduite que j’ai passé avec lui, même si lui ne le respecte pas. »

Le temps passe. Le député européen parle de ses adversaires, notamment François Fillon. « Ce n’est plus possible de débattre avec lui, tout le monde se moque, tout le monde se marre, personne ne le prend au sérieux », dit-il avec un léger sourire. Les rires tombent des gradins. Jean-Luc Mélenchon – qui souhaite augmenter le smic de 175 euros – cible avec force le candidat de la droite et son désir de « mettre fin la durée légale du travail ». Puis Marine Le Pen, qui « veut vous faire travailler 39 heures payées 39. Vous vous faites voler quatre heures supplémentaires ». Sa manière à lui de retenir les ouvriers tentés par le Front national.

Les deux heures de discours approchent et la conclusion aussi : elle est à l’image de l’après-midi. Le sérieux se mêle aux tacles (drôles), avec une dose de talent. Ça donne : « On a quatre semaines à tenir et je me doute que je fais subir toutes sortes de campagne. » Comprendre, des boules puantes. Il revient en 2012. La presse lui avait prêté des liens d’amitié avec le très droitier Patrick Buisson : « On aurait cru que j’allais en pique-nique avec lui. » La salle se gondole. Puis, un mot sur les parrainages pour le « diable rouge ». Il argumente : « Il y a un gars qui plaisante au Conseil constitutionnel et qui a déclaré que j’avais obtenu 666 signatures pendant que Fillon en récoltait 1789. »

Avant de partir, Jean-Luc Mélenchon file un dernier taquet à Marine Le Pen. Elle a fait « deux erreurs » selon lui. La première : la rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine. La seconde : sa discussion avec Vitali Milonov, un député russe « antisémite, homophobe, ce n’est pas ça la France. Nous ne sommes pas cette femme », lance-t-il avec ferveur. On a le sentiment que les présents ne veulent pas quitter les lieux. Ils en veulent encore un peu. Ils ont le droit à un conseil : « Ne confondez pas un mauvais caractère et avoir du caractère. Je compte sur vos têtes dures pour pourrir les repas du dimanche. »

Rachid Laïreche envoyé spécial à Rennes

Lire l’intégralité de l’article sur http://www.liberation.fr/elections-...

« Présidentielle. A Rennes, Mélenchon surfe sur la vague insoumise » (Ouest France)

Source de l’article et de la courte vidéo (23 secondes) : http://www.ouest-france.fr/bretagne...

Plus de 8 900 personnes s’étaient inscrites pour assister au meeting, sur le site internet du candidat à la présidentielle. Sur Facebook, plus de 2 000 internautes avaient déclaré participer à l’événement, qui en intéressait 4 000 autres. Et au final, plusieurs milliers de personnes suivent le meeting dehors.

La foule au meeting de Jean-Luc Mélenchon à Rennes (France Info)

Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting à Rennes, devant près de 10 000 personnes. La moitié d’entre elles, n’a pas pu entrer dans la salle du Liberté où le candidat de la France Insoumise à l’élection présidentielle, avait donné rendez-vous.

"Nous sommes entrés dans une nouvelle dynamique de campagne, nous avons franchi la barre des 300.000 insoumis, le million d’abonnés sur Twitter", a expliqué Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, lors d’un point presse.

Lors de son meeting, Jean-Luc Mélenchon a adressé un "immense salut de solidarité" à la Guyane, en proie à un vaste mouvement social et où 37 syndicats ont voté la grève générale. "Au fond, peut-être que nous sommes tous des Guyanais, la réponse aux problèmes des Guyanais est dans +l’avenir en commun+", a lancé le candidat, en reprenant l’intitulé de son programme et en dressant une liste de ses propositions, tels "le renforcement des services publics, la règle verte ou encore la priorité à la santé et à l’éducation"...

Jean-Luc Mélenchon en meeting à Rennes : "C’est comme un bon film" (Europe 14)

"C’est magique". Bien avant le début de la réunion, une file d’attente, immense, s’est formée à l’extérieur de la salle qui, elle, s’est remplie en un quart d’heure. "C’est magique", pour Michel, un militant qui vend des badges et des ouvrages de Jean-Luc Mélenchon, et qui s’est fait dévaliser. "Il n’y a rien d’arrangé à l’avance, c’est du bouche à oreille", explique-t-il. "C’est comme un bon film, on ne pense pas qu’il est bon au départ puis ça prend, par la suite", poursuit le militant.

Une "belle démonstration de force". Au moins 5.000 personnes ont réussi à rentrer dans la salle, sans doute autant sont restées à l’extérieur. Une preuve de plus, pour Jean-Luc Mélenchon, que ses idées rassemblent. "Ceux qui sont dehors sont comme nous", lance le candidat à la présidentielle. "Je sais qu’ils voulaient démontrer quelque chose : la belle démonstration de force que vous espériez en venant si nombreux", sourit Jean-Luc Mélenchon avant d’ajouter : "Croyez que la carcasse dans laquelle je suis retrouve de l’énergie".


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