Fiscal Kombat : Jeu vidéo pour confisquer utilement de l’argent aux richissimes

mercredi 12 avril 2017.
 

C) Fiscal Kombat, jeu vidéo de la France insoumise (Jean-Luc Mélenchon)

Ce vendredi 7 avril 2017 sort Fiscal Kombat, le jeu vidéo de la France insoumise où l’on peut enfin reprendre aux oligarques l’argent qu’ils ont pris au peuple ! Nous remercions très chaleureusement le Discord insoumis, bataillon-d’élite-qui-n’en-fait-qu’à-sa-tête, pour cette superbe création. Et maintenant, à vous de jouer sur : fiscalkombat.fr. Partagez cette vidéo pour aider à la diffusion du jeu !

B) "Fiscal Kombat" : partez à la chasse aux oligarques grâce au jeu vidéo de Mélenchon (Nouvel Obs)

http://tempsreel.nouvelobs.com/pres...

Dans ce jeu vidéo lancé ce vendredi soir sur le web, le candidat de La France insoumise affronte des "oligarques" comme Pierre Gattaz, Liliane Bettencourt ou Jérôme Cahuzac.

Jean-Luc Mélenchon, du haut de ses 65 ans, est incontestablement le candidat des nouvelles technologies. Après avoir créé sa chaîne YouTube et s’être transformé en hologramme, Jean-Luc Mélenchon devient le héros d’un jeu vidéo, "Fiscal Kombat". Son directeur de campagne, Manuel Bompard, avait annoncé sa sortie la semaine dernière. Il expliquait à l’AFP que cette "nouvelle initiative innovante" s’inspirait du "jeu vidéo célèbre ’Mortal Kombat’" dans une version consacrée au "partage des richesses" (et certainement bien moins violente).

Dans sa 23e "Revue de la semaine" sur sa chaîne YouTube, Jean-Luc Mélenchon a expliqué le principe de cet outil de communication développé depuis des mois par des graphistes et développeurs du Discord insoumis, une plateforme collaborative d’initiative citoyenne ayant pour but de faire connaître les idées de Jean-Luc Mélenchon : "Le héros du jeu c’est moi […]. On incarne mon personnage et on affronte des oligarques, on les capture, on les secoue et on fait tomber des euros et ces euros peuvent être mis dans un pot commun."

Le but étant de récolter 279 milliards d’euros, le budget prévu par le candidat une fois au pouvoir. Pierre Gattaz, Liliane Bettencourt ou Jérôme Cahuzac, "des gens riches quoi", se confronteront donc au personnage de Jean-Luc Mélenchon. Selon Europe 1, Christine Lagarde, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Emmanuel Macron seront aussi de la partie. Néanmoins, Marine Le Pen n’y figure pas, le graphiste n’ayant pas souhaité la représenter. "Franchement, essayez, vous allez bien vous marrer", conclut Jean-Luc Mélenchon dans sa vidéo.

Le jeu au service de la campagne

"Finalement, ce jeu est une sorte de métaphore virtuelle de sa réforme de la fiscalité, dont la lutte contre l’évasion fiscale et le taux marginal d’imposition de 90% sur les revenus supérieurs à 400.000 euros annuels sont les deux propositions phares", rapporte "la Tribune".

Jean-Luc Mélenchon a plusieurs fois exprimé son intérêt pour les jeux vidéo. Le 15 mars dernier, il a annoncé sur Europe 1 qu’il souhaitait créer un centre national du jeu vidéo, qui pourrait par exemple être financé par une taxe sur les manettes. Convaincu, il souligne : "On croirait que jouer c’est perdre son temps, et bien pas du tout. Jouer, c’est même gagner du temps puisque l’on peut s’enrichir humainement."

Il est le seul candidat à s’intéresser à la question dans son programme. Sur France Info, en novembre 2014, il déclarait même que le jeu vidéo "est une forme d’art, d’expression artistique comme l’a été la bande dessinée, autrefois méprisée aujourd’hui devenue un art. Donc on a le droit et le devoir de s’y intéresser et de s’intéresser au contenu."

Jean-Luc Mélenchon, star des jeux vidéo

En visite à l’ENJMIN, l’école nationale du jeu et des médias interactifs et numériques, il avait souligné : "Ceux qui veulent nous aider sont les bienvenus". Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque plusieurs étudiants ont réalisé "l’émission pourritique", un jeu vidéo parodie de l’émission de France 2, le mois dernier. Dans ce jeu à l’esthétique proche de celle "Minecraft", l’internaute incarne ici les journalistes de l’émission et doit frapper Jean-Luc Mélenchon avec un micro pour l’empêcher de parler de son programme.

La start-up française Celestory a aussi, au mois de décembre, développé un mini-jeu, pour smartphone cette fois, qui permet d’incarner Emmanuel Macron. Dans la marche en avant de Macron vers l’Elysée, le joueur prend le contrôle du téléphone du candidat et doit interagir avec des personnalités politiques, établir la meilleure stratégie pour que Macron remporte la présidentielle.

Marlène Thomas

A) Fiscal Kombat : Dans ce jeu vidéo, Mélenchon confisque (virtuellement) de l’argent aux richissimes (La Tribune)

Source : http://www.latribune.fr/economie/pr...

L’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon a sorti ce vendredi 7 avril un jeu vidéo où le candidat-héros confisque de l’argent aux plus aisés. Au-delà de la métaphore de son programme sur la fiscalité, ce nouvel outil de communication montre son intérêt pour les jeux vidéos.

Après s’être transformé en hologramme, Jean-Luc Mélenchon 2.0(17) pousse le virtuel à un nouveau stade en devenant un héros de jeu vidéo. Ses soutiens de la France insoumise ont réalisé Fiscal Kombat - un nom inspiré du jeu d’arcade des années 1990 "Mortal Kombat" -, un jeu sur navigateur web dont le lancement est prévu ce vendredi 7 avril.

Le principe ? Le candidat de la France insoumise l’a détaillé dans sa vingt-troisième "Revue de la semaine" sur sa chaîne Youtube :

"Le héros du jeu, et bien c’est moi. On affronte des oligarques, c’est une bataille, on les capture, on les secoue et ça fait tomber des euros. Et les euros on peut les mettre dans un pot commun."

Ces "oligarques", ce sont "Monsieur Gattaz, Madame Bettencourt... que des gens riches" en somme, précise Jean-Luc Mélenchon. Finalement, ce jeu est une sorte de métaphore virtuelle de sa réforme de la fiscalité, dont la lutte contre l’évasion fiscale et le taux marginal d’imposition de 90% sur les revenus supérieurs à 400.000 euros annuels sont les deux propositions phares. "Franchement, essayez, vous allez bien vous marrer", promet le candidat.

Le jeu vidéo, "une forme d’art"

L’intérêt de Jean-Luc Mélenchon pour les jeux vidéo n’est pas nouveau.

"C’est une forme d’art, d’expression artistique, comme l’a été la bande dessinée, autrefois méprisée aujourd’hui devenue un art. Donc on a le droit et le devoir de s’y intéresser et de s’intéresser au contenu", avait-il déclaré sur France info en 2014.

A l’époque, le tribun s’était insurgé contre le jeu d’aventure Assassin’s Creed Unity d’Ubisoft, où l’action se passe à l’époque de la Révolution française. Pour lui, le jeu mettait en avant une "propagande contre le peuple", en le décrivant comme un ensemble de "sauvages sanguinaires", Robespierre avec, contrairement au roi et aux nobles "présentés comme de braves petites personnes".

"L’émission pourritique"

De là à se servir du jeu vidéo comme un outil de communication politique, il fallait franchir le pas. Jean-Luc Mélenchon avait déjà évoqué son ambition lors d’une visite début février à l’ENJMIN, l’école nationale du jeu et des médias intéractifs et numériques. "Ceux qui veulent nous aider sont les bienvenus", avait-il d’ailleurs lâché aux étudiants.

Cette visite les a visiblement marqués puisque le jeu "l’émission pourritique", une parodie de l’émission de France 2, a été développée par plusieurs d’entre eux le mois dernier. L’objectif est de frapper Jean-Luc Mélenchon avec un micro pour l’empêcher de développer son programme et de convaincre les électeurs. En cas de victoire du candidat (donc de défaite du joueur), des messages teintés d’humour comme "Catastrophe ! Les cocos nous envahissent !", apparaissent à l’écran.

Des éléments du monde du jeu vidéo détournés

Dans Fiscal Kombat, l’équipe du candidat s’est approprié la culture geek pour la mettre à la sauce "insoumise". Les premiers visuels publiés avant la sortie du produit montre toute une série de jeux de mots : le "Playstation" transformé en "Phistation" de même pour "Nintendo" en "Phitendo", rappelant la lettre de l’alphabet grec utilisée comme symbole dans sa campagne. Enfin, des graphismes de consoles des années 1990 aux plateformes de combats en version "arcade", les codes vintage de la culture du jeu vidéo sont réutilisés à des fins politiques.

Parmi les 11 candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron est lui aussi le héros d’un jeu vidéo interactif : "En marche vers l’Elysée", où le joueur a le contrôle du téléphone portable d’Emmanuel Macron et doit échanger avec des personnalités politiques.

Par Jean-Christophe Catalon


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message