Le peuple palestinien a droit à l’existence ! La mobilisation monte dans le monde !

lundi 11 décembre 2017.
 

A) Netanyahou n’est pas le bienvenu, ni à Paris ni à Bruxelles !

Source (Union Juive Française pour la Paix) : http://www.ujfp.org/spip.php?article6052

Le Président Trump vient de céder aux revendications anciennes des autorités israéliennes et des groupes de pressions sionistes chrétiens étatsuniens en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en annonçant le transfert de son ambassade. Autant de décisions illégales au regard du Droit international.

Le Président Macron a qualifié de "regrettable" cette décision et a rappelé que "la question du statut de Jérusalem devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens".

L’Union européenne, par la voix de Federica Mogherini, a mis en garde contre les graves répercussions que cette décision pourrait entraîner.
Mais alors pourquoi accueillir le criminel de guerre Netanyahou le 10 décembre à Paris et le 11 décembre à Bruxelles ?

Dans un tel contexte, recevoir à Paris Netanyahou le 10 décembre, et à Bruxelles le 11, constitue un gage d’acceptation de cette reconnaissance qu’il revendique depuis toujours. Une véritable provocation.

Le premier Ministre du gouvernement israélien qui poursuit une occupation meurtrière, une colonisation acharnée, interdit l’entrée de parlementaires français, intensifie les arrestations de militant-e-s de droits de l’Homme tel que Salah Hamouri, la député palestinienne Khalida Jarrar, et des centaines d’autres résistant-e-s Palestiniens, continue les bombardements et l’étranglement de la population de Gaza n’est pas le bienvenue en France, sa place est au tribunal international de la Haye sur le banc des accusés pour crimes de guerre.

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse le 9 décembre à 14H sur la place de la République, au niveau de la grande banderole de la Campagne BDS France

Premiers signataires : AFPS Paris Sud – Argenteuil Solidarité Palestine - ATTAC France - ATMF - AURDIP - BDS France Paris -Collectif Ivryens pour la Palestine -​ Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah - -Collectif Montreuil Palestine – CMF - CVPR PO – Ennahda France - Ensemble – Ettakatol France- FTCR - NPA - PIR - Solidaires -Sortir du colonialisme -UJFP

Rendez-vous

À Paris, RASSEMBLEMENT contre la venue de Netanyahou à Paris et à (...)

Le samedi 9 décembre 2017 à 14h00

B) Manifestations combatives dans tout le monde musulman

Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient...

Un Palestinien a été tué par des tirs de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, selon le ministère gazaoui de la santé. Une dizaine d’autres ont, par ailleurs, été blessés en allant protester près de la barrière de béton qui borde la frontière avec Israël.

A Hébron, Bethléem, Jéricho et près de Naplouse, en Cisjordanie occupée, les forces israéliennes ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène aux jets de pierres de dizaines de jeunes Palestiniens, le visage dissimulé par un foulard pour nombre d’entre eux.

Dans ce territoire palestinien occupé depuis cinquante ans et où l’armée israélienne a mobilisé plusieurs bataillons supplémentaires, le Croissant-Rouge a déclaré avoir traité 22 personnes blessées par des projectiles en caoutchouc et, pour l’une d’elles, à balle réelle.

A Jérusalem même, de violentes empoignades ont mis aux prises manifestants palestiniens et policiers israéliens dans et autour de la Vieille Ville.

En Jordanie, 20 000 manifestants

Dans le seul pays arabe, avec l’Egypte, à avoir signé la paix avec Israël en 1994, quelque 20 000 personnes ont manifesté à Amman et dans d’autres villes, en criant que « Jérusalem est la capitale de Palestine ».

Les protestataires ont brandi des pancartes avec les drapeaux israélien et américain accompagnés de la mention « Au diable » ! Ils ont appelé à la fermeture de l’ambassade des Etats-Unis et brûlé les drapeaux d’Israël et des Etats-Unis.

En Irak, des pancartes « Jérusalem est à nous »

A Bagdad, des centaines d’Irakiens ont manifesté dans le quartier de Sadr, en brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit « Jérusalem est à nous et Jérusalem appartient aux Arabes ». Là aussi, ils ont brûlé les drapeaux israélien et américain.

A Téhéran

A Téhéran, des milliers d’Iraniens ont fini la prière hebdomadaire de vendredi, organisée dans la grande mosquée de Mosala, en scandant des slogans contre la décision américaine. « Trump, incompétent, est responsable de tous les crimes », « Pressions, forces et menaces, c’est cela la logique des Etats-Unis ». De nombreux manifestants brandissaient des pancartes qui promettaient « la disparition d’Israël » ou qui enjoindraient aux Israéliens de « préparer leurs bunkers ».

En Egypte, une mobilisation sous haute surveillance

Le sermon du vendredi dans la mosquée d’Al-Azhar, la plus haute institution sunnite d’Egypte, était consacré à la décision de Donald Trump, « illégale », selon le vice représentant Abbas Shoman, rapporte un journaliste de l’AFP présent sur place. « Jérusalem est arabe et musulmane. De quel droit donnez-vous la terre d’un peuple qui ne vous appartient pas. » Abbas Shoman a comparé Donald Trump à l’organisation Etat islamique (EI) et déclaré que sa décision était une « décision terroriste ». Il a appelé à l’éveil des musulmans et à l’unité. Il a toutefois estimé que « le temps n’était pas aux protestations mais aux décisions. »

En dépit de cet appel au calme, des fidèles ont quitté la mosquée en clamant : « nous sacrifions nos âmes et notre sang à toi, Al-Aqsa », a constaté le journaliste de l’AFP. La police anti-émeute, présente massivement, n’a pas pu empêcher certains fidèles d’entamer une manifestation dans la rue où se mêlaient chants de la révolution de 2011 et slogans pro-palestiniens. Ce type de manifestation est interdit par la loi, elles sont souvent violemment réprimées et des centaines de manifestants ont été arrêtés et emprisonnés. Vendredi, la police tentait de négocier avec les manifestants pour qu’ils se dispersent, selon le journaliste de l’AFP.

Un important dispositif de sécurité a, en outre, été déployé autour de l’ambassade américaine où une autre manifestation a été convoquée sur les réseaux sociaux.

En Turquie, des pancartes « A bas l’Amérique »

A Istanbul également, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans le quartier conservateur de Fatih, sur la rive européenne d’Istanbul, après la prière du vendredi, brandissant des pancartes proclamant « Jérusalem est notre honneur », « A bas l’Amérique, à bas Israël ».

« Jérusalem est le bastion des musulmans. (…) Nous sommes ici pour montrer notre unité et notre force. Personne ne peut nous en empêcher, nous ne resterons pas silencieux », dit à l’AFP Doguhan, qui manifeste à Istanbul.

« La Palestine et la mosquée Al-Aqsa sont notre cœur et notre sang », renchérit un autre manifestant, Sadik Cakmak. « A mes frères palestiniens, je dis : “Vous n’êtes pas seuls, nous sommes à vos côtés par nos prières.” »

Au Pakistan, des drapeaux américains et israéliens brûlés

Des centaines de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du Pakistan, dont la capitale Islamabad, scandant « Mort à Trump », « Trump est fou » ou encore « Mort aux Etats-Unis », tout en brûlant des drapeaux américains et israéliens, ainsi que des effigies de Donald Trump.

En Afghanistan, des pancartes « Jérusalem est Palestinienne »

A Kaboul, plus d’un millier de personnes se sont réunies en début d’après-midi devant la principale mosquée de la ville, munies de pancartes clamant « Jérusalem est palestinienne ». Les drapeaux israélien et américain ont été brûlés.

Quelques dizaines de manifestants ont tenté de marcher vers l’ambassade américaine, mais ont été rapidement refoulés, très en amont de l’enceinte puissamment gardée. Aucun incident violent n’a été rapporté.

A Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan, environ 2 500 personnes ont défilé et brûlé les bannières américaine et israélienne. Quelque 500 personnes se sont aussi réunies à Kunduz, dans le nord-est du pays.

En Malaisie, des milliers de manifestants

En Malaisie, environ 5 000 manifestants ont défilé dans la capitale Kuala Lumpur, selon la police. Ils criaient des slogans tels « Ne touchez pas à Jérusalem » ou « Faites tomber le président Trump ».

En tête de cortège, le ministre des sports et dirigeant de l’antenne des jeunes du parti au pouvoir UNMO, Khairy Jamaluddin, a dénoncé une « annonce illégale » du gouvernement américain. « Ce que vous avez fait contrevient à la législation internationale. Les musulmans ne peuvent pas accepter votre décision », a lancé le ministre de ce pays d’Asie du Sud-Est à majorité musulmane.

A Jakarta, manifestation devant l’ambassade américaine

En Indonésie, archipel voisin de la Malaisie et pays musulman le plus peuplé au monde, plusieurs centaines de personnes ont manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis à Jakarta, exhibant des banderoles avec des slogans tels « Non à Trump » et un grand drapeau palestinien. La Malaisie et l’Indonésie sont de fervents soutiens de la cause palestinienne. Les manifestations de solidarité à l’égard du peuple palestinien sont fréquentes.

La décision annoncée, mercredi, par M. Trump de reconnaître « officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël » et de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers cette ville a provoqué une vague de condamnations internationales.

B) Marche nationale pour la Palestine, vendredi 8 décembre 2017 à Tunis à l’initiative de l’UGTT et de plusieurs organisations tunisiennes.

Quelques heures après l’annonce de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem et de reconnaître celle-ci comme capitale d’Israël, de nombreux tunisiens ont organisé partout à travers le pays des manifestations pour dénoncer une telle position et exprimer leur soutien à la cause palestinienne.

Dans les rues, les lycées et même les jardins d’enfants, c’est par des discours poignants pour fustiger l’occupation israélienne, des slogans et en hissant le drapeau palestinien que les Tunisiens ont exprimé leur colère.

Nous soussignés, organisations, associations et partis politiques, réunis le 7 décembre 2017 au siège de l’Union Générale Tunisienne du Travail,

Après la déclaration faite par l’administration américaine de transférer son ambassade et de baptiser ainsi Al-Quds capitale de l’entité sioniste,

- condamnons cette décision et appelons à la mobilisation pour y faire face.

- exprimons notre soutien à la résistance palestinienne pour la libération de sa patrie et l’établissement d’un Etat indépendant ayant Jérusalem pour capitale.

- demandons au gouvernement tunisien d’adopter une position ferme à cet égard et de prendre des mesures concrètes contre cette décision en boycottant toute alliance politique de soutien à la position américaine sioniste.

- appelons les forces démocratiques le mouvement syndical, la société civile dans le monde et l’ensemble de communauté internationale à rejeter cette décision coloniale qui viole les conventions internationales, et la reconnaitre Jérusalem capitale de la Palestine.

- poursuivons la lutte et la pression pour que l’Etat promulgation d’une loi criminalisant la normalisation.

- décidons de boycotter toutes les activités de l’ambassade américaine en Tunisie.

- appelons à une marche nationale sous la bannière « Tunisie-Palestine » : vendredi 8 Décembre, 2017 15H00, place Mohamed Ali.

Vive la Palestine libre et indépendante avec Jérusalem comme capitale,

Gloire aux martyrs de la résistance palestinienne.

Premiers signataires

Union générale tunisienne du travail
- l’Ordre national des avocats,
- Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme
- Syndicat nationale des journalistes tunisiens
- Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux
- Union nationale des femmes tunisiennes
- Union générale des étudiants tunisiens
- Fédération Tunisienne pour une Citoyenneté des Deux Rives
- Union Tunisienne des professions libérales.
- Association Tunisienne des Femmes pour la Recherche en Développement
- Association Ansar Palestine
- Courant démocratique
- Harak Tounes – Al Irada
- Parti Al Joumhouri
- Parti Ettakatol
- Parti du Mouvement populaire

C) Des forces progressistes et démocratiques libanaises et palestiniennes appellent à un grand rassemblement devant l’ambassade des Etats-Unis à Beyrouth le dimanche 10 décembre à 11h00

Le Hezbollah appelle à une « manifestation massive » lundi 11 décembre pour dénoncer la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu.

« J’appelle tout le monde à une manifestation populaire massive pour protester et dénoncer cette agression américaine et cette décision injuste », et exprimer la « solidarité avec le peuple palestinien », a déclaré jeudi Hassan Nasrallah, le dirigeant du mouvement.

La manifestation sera organisée dans l’après-midi dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du parti.

« J’appelle hommes, femmes, petits et grands, la banlieue sud, Beyrouth et tous ceux qui le souhaitent à venir » manifester, a ajouté M. Nasrallah dans un discours retransmis à la télévision.

Il a également demandé aux habitants « des camps de réfugiés à y participer », en référence aux 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban installés près la création de l’Etat d’Israël. M. Nasrallah a qualifié la décision de M. Trump de « deuxième déclaration Balfour », en allusion au texte publié le 2 novembre 1917 et signé par le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, Arthur Balfour, dans lequel il affirme que « le gouvernement britannique considère favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».

La décision mercredi de M. Trump de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël a suscité une vague de condamnations dans le monde.

La plupart des pays ne reconnaissent pas la Ville sainte comme la capitale de l’État hébreu, et estiment que cette question doit faire l’objet de négociations avec les Palestiniens.

Le Hezbollah, qui a une présence importante dans le sud du Liban frontalier d’Israël appelle les pays arabes à soutenir les Palestiniens. Israël et le Hezbollah se sont livré en 2006 une guerre qui a fait plus de 1200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, quasiment tous des soldats.

** Des forces progressistes et démocratiques libanaises et palestiniennes appellent à un grand rassemblement devant l’ambassade des Etats-Unis à Beyrouth le dimanche 10 décembre à 11h00.


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