Tunisie 2018 : Nouvelle flambée de mobilisations sociales

dimanche 14 janvier 2018.
 

2011 Révolution démocratique tunisienne et chute de Ben Ali (article et 50 documents) Jacques Serieys

- 11 janvier 2018 L’envers du décor d’une transition tant célébrée à l’étranger

- 10 Janvier Les mobilisations se généralisent et se durcissent encore

- 9 janvier : Les manifestations contre la cherté de la vie tournent à l’affrontement violent

- 8 janvier 2018 : Nuit de tensions !

11 janvier 2018 Tunisie : l’envers du décor d’une transition tant célébrée à l’étranger

Sept ans après la révolution de 2011, la fracture entre un littoral prospère et un arrière-pays oublié est plus profonde que jamais, comme le montrent les manifestations qui se multiplient.

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La grogne sociale enfièvre la jeune Tunisie démocratique. Depuis le début de la semaine, les manifestations se multiplient dans l’arrière-pays comme dans certains quartiers de Tunis. Elles ont été provoquées par l’entrée en vigueur, le 1er janvier, d’un budget prévoyant des hausses de prix frappant durement les couches sociales les plus modestes. En marge des rassemblements, des troubles ont éclaté, donnant lieu dans certains cas à des pillages et à des mises à sac de bâtiments publics. Les forces de l’ordre ont procédé à environ 600 arrestations.

Ces convulsions jettent une lumière crue sur l’envers du décor de la transition tunisienne tant célébrée à l’étranger : son échec socio-économique. La révolution de 2011, qui avait renversé le dictateur Zine El-Abidine Ben Ali, allumant ainsi la mèche des révolutions arabes, avait été surtout menée par la jeunesse des régions défavorisées de l’intérieur du pays. Au-delà de l’aspiration démocratique, la révolte tunisienne exprimait une attente économique : la refonte d’un modèle de développement historiquement conçu par les élites au pouvoir à Tunis pour favoriser un littoral prospère, au détriment d’un arrière-pays oublié.

Sept ans plus tard, ce chantier est en panne. La fracture territoriale entre les deux Tunisie est plus profonde que jamais. Il ne faut pas s’en étonner. Si la révolution a permis d’enclencher un louable processus démocratique, elle n’a pas touché au système économique en vigueur avant 2011. Les groupes d’intérêt qui avaient bénéficié des dictatures précédentes ont maintenu leurs positions dans le nouveau cadre politique et bloqué toute reforme radicale, en particulier celle d’un régime fiscal inique.

Il est peut-être temps que le regard extérieur sur la Tunisie soit moins naïf. La célébration lyrique du « modèle démocratique » tunisien, cet exercice diplomatique obligé, doit cesser de s’aveugler sur les forces du statu quo qui s’emploient à vider la révolution d’une partie de sa substance. Si les Européens veulent prouver la sincérité de leur soutien au peuple tunisien, il leur faut d’abord déjouer tout un discours qui exalte les acquis démocratiques dans la forme pour mieux les affaiblir dans la réalité.

Ne pas occulter les questions qui fâchent

Tunis a beaucoup capitalisé au niveau international sur ce qu’il faut bien appeler sa « rente démocratique », à savoir une bienveillance automatique due à son exemplarité dans le monde arabo-musulman. Sans pour autant en retirer de substantiels bénéfices économiques, il faut le reconnaître.

Une amitié exigeante ne saurait occulter les questions qui fâchent. Est-il normal que les sacrifices imposés par l’impératif – que nul ne conteste – de réduction des déficits publics frappent surtout la classe moyenne et les foyers les plus modestes, alors que les couches privilégiées restent sous-fiscalisées ? Est-il normal que la Tunisie soit actuellement le théâtre d’une présidentialisation de son régime politique, à laquelle s’emploie activement le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, à rebours de l’inspiration parlementaire de la Constitution de 2014 ? Est-il normal enfin que la coalition dirigeante formée autour des partis Nidaa Tounès (« moderniste ») et Ennahda (islamiste) se partagent les dépouilles de l’Etat en érodant insidieusement les contre-pouvoirs ?

Ces reniements, qui ouvrent la voie à une possible restauration autoritaire, tissent la toile de fond de la grogne actuelle. Exiger des dirigeants tunisiens qu’ils honorent la promesse de 2011 est le meilleur moyen de garantir la stabilité de ce pays unique.

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10 Janvier Les mobilisations se généralisent et se durcissent encore

10 Janvier : Sfax - De nombreuses routes bloquées par des protestataires

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Plusieurs régions et quartiers populaires dans le gouvernorat de Sfax ont connu des émeutes mardi soir 9 janvier 2018 et plusieurs routes ont été bloquées.

D’après notre correspondant, Fethi Boujneh, les unités sécuritaires sont intervenues pour maitriser la situation et elles ont réussi à arrêter un nombre de protestataires.

Un dispositif sécuritaire important a été envoyé pour restaurer la sécurité dans la ville.

Plusieurs régions et quartiers populaires dans le gouvernorat de Sfax ont connu des émeutes mardi soir 9 janvier 2018 et plusieurs routes ont été bloquées.

D’après notre correspondant, Fethi Boujneh, les unités sécuritaires sont intervenues pour maitriser la situation et elles ont réussi à arrêter un nombre de protestataires.

Un dispositif sécuritaire important a été envoyé pour restaurer la sécurité dans la ville.

10 janvier : Affrontements suite à la hausse des prix - La rue ne décolère pas

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Des unités de l’armée nationale ont été déployées près des institutions et établissements publics à Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid) après que des heurts ont éclaté, hier, entre manifestants et forces de l’ordre.

Les protestataires, dont plusieurs écoliers et lycéens, ont bloqué la route nationale n°3 reliant Tunis à Gafsa, mis le feu à des pneus et lancé des pierres sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène.

Auparavant, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant le siège de la délégation de Jelma pour protester contre la hausse des prix et les nouvelles charges fiscales imposées par la loi de finances 2018. D’autre part, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont repris, hier après-midi, dans la ville de Tebourba (gouvernorat de la Manouba).

Les forces de l’ordre ont fait usage du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants dont la plupart sont des jeunes qui ont répliqué avec des jets de pierre et bloqué l’accès à plusieurs rues de la ville.

Des unités de l’armée nationale ont été déployées au centre ville de Tebourba et à l’avenue principale de la ville d’El Battan pour protéger les établissements publics.

Un manifestant, âgé de 43 ans, a trouvé la mort dans les heurts nocturnes éclatés à Tebourba entre forces de l’ordre et manifestants. Ces derniers ont bloqué l’accès à la cité, brûlé des pneus et attaqué avec des jets de pierre les agents de la sûreté qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène.

10 janvier : Le Kef : La contestation à son paroxysme sur la frontière

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Le suicide d’un jeune à Sakiet a mis le feu aux poudres

La tension est très vive à la frontière ouest du pays où un vaste mouvement de protestation est engagé depuis samedi dernier au niveau de la ville de Sakiet Sidi Youssef, suite au suicide d’un jeune diplômé au chômage et vivant une situation socioéconomique précaire, voire très difficile.

La situation est, en effet, plus que critique au niveau de cette zone frontalière algérienne où les habitants ont coupé la route entre Le Kef et la frontière algérienne, en passant par la ville de Sakiet, provoquant un véritable blocus de l’ancienne ville martyre et une forte perturbation de la circulation automobile sur cet axe routier névralgique, surtout que la population a dressé plusieurs barrières pour empêcher tout trafic sur cette route nationale.

Le mouvement qui a fait tache d’huile pour se répandre, un tant soit peu, hier, à la ville du Kef s’est déclenché suite au suicide d’un jeune âgé de 30 ans, après avoir, nous dit-on, échoué à trouver un emploi, d’autant plus que toutes les demandes présentées auprès des autorités locales n’ont pas abouti et que les promesses qu’il aurait reçues sont restées lettre morte.

Lassés par des promesses jugées fallacieuses et ne représentant que des manœuvres dilatoires pour retarder des risques d’explosion sociale, les habitants de Sakiet affirment vivre dans un carcan de misère et de pauvreté et parfois dans le dénuement le plus total, estimant aussi que les aides sociales ne sont pas allées à leurs ayants droit, tout comme les aides destinées aux petits agriculteurs qui auraient, selon certains d’entre eux, été accordées en fonction d’une politique de népotisme et non de respect des principes d’équité et de priorité, lesquels, en pratique, devraient régir l’octroi de ces aides estimées à 800 dinars par agriculteur.

Le gouverneur s’est rendu, lundi dernier, à Sakiet où il a rencontré la population pour discuter de la situation prévalant dans la région et des requêtes auxquelles elle tient, mais il s’est heurté à un niet des habitants qui ont aussi appelé au départ de la déléguée jugée incompétente et partiale dans sa gestion des dossiers de l’emploi et des aides sociales.

Les protestataires exigent que le gouvernement mette en place des mécanismes de développement et des projets à même de créer des sources de revenus stables à tous les habitants de la région frontalière, laquelle représente le premier rempart contre le terrorisme et la contrebande.

Même si encore des appels au calme ont été lancés aux habitants pour libérer la voie et faire respecter le principe de la liberté de circulation, la route GP5 est toujours fermée et il y a peu d’espoir qu’elle soit rouverte tant les protestataires sont fortement déterminés à faire aboutir leurs revendications.

Dans cette atmosphère de colère généralisée, certains habitants ont squatté des logements sociaux fraîchement construits à la Cité de la mine, près de Sakiet, se disant en droit d’agir de la sorte tant ils vivent sous des toits insalubres, ou dans des taudis répugnants à leur seule vue.

Aussi, faut-il rappeler qu’en une semaine le gouvernorat du Kef a enregistré un suicide et deux tentatives de suicide dont les auteurs sont dans un état critique. Des questions d’emploi et de misère de la condition humaine sont derrière de telles actions symboles de détresse humaine et de désespoir dans une région où l’emploi est devenu une « denrée » vraiment rare, si ce n’est impossible, et où il est aussi devenu difficile, voire irréalisable, de pendre la crémaillère, signe d’opulence et d’ostentation pour les anciens notables de la région, aujourd’hui eux aussi fortement touchés par la crise qui secoue le pays.

10 janvier : nouveaux heurts après la mort d’un homme lors de troubles sociaux

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Des échauffourées ont eu lieu en Tunisie mardi soir entre manifestants et forces de l’ordre, au lendemain de la mort d’un homme dans des troubles sociaux alimentés par des mesures d’austérité, sept ans après la révolution.

Des jeunes sont descendus dans la rue par centaines à Tebourba, à 30 km à l’ouest de Tunis, où a été enterré mardi dans l’après-midi l’homme décédé lors de heurts dans la nuit précédente. Des policiers et des militaires déployés en force ont répliqué à des jets de pierre à coups de gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des scènes similaires ont notamment eu lieu dans le centre défavorisé du pays, à Kasserine et à Jelma, localité proche de Sidi Bouzid, d’où était partie en décembre 2010 la contestation sociale marquant le début des Printemps arabes. Des heurts ont également eu lieu à Gafsa (sud), selon les corresponsants de l’AFP.

La polémique perdurait sur les causes de la mort de l’homme, âgé de 45 ans, présenté par des manifestants comme un martyr, alors que les résultats de l’autopsie organisée mardi n’ont pas été rendus publics.

Le ministère de l’Intérieur a démenti que cet homme ait été tué par la police, assurant qu’il ne portait aucune marque de violence.

Lundi soir, « nous n’avons pas vu des protestations mais des gens qui cassent, volent et agressent les Tunisiens », a affirmé le Premier ministre Youssef Chahed sur les ondes de la radio privée Mosaïque FM. « Nous disons aux casseurs et à ceux qui les incitent que, pour le gouvernement, la seule solution est d’appliquer la loi. (Nous sommes) prêts à écouter mais chaque personne voulant manifester doit le faire de manière pacifique », a-t-il prévenu.

10 Janvier : Bilan des pillages nocturnes

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Khelifa Chibani, porte-parole du ministère de l’Intérieur a assuré dans une déclaration à Mosaïque FM ce mercredi 10 janvier 2018 que les opérations de pillage et de dégradation des biens publics et privés ont continué dans la nuit du mardi au mercredi.

Ces groupes disparaissent le jour et réapparaissent la nuit.

Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a indiqué qu’il y a eu des tentatives d’attaque de postes de sécurité et de fourrières municipales à Jedaida et Tebourba à la Manouba.

Des attaques similaires ont eu lieu à Sidi Thabet et Kalaat Al Andalous à l’Ariana.

A Sousse des individus ont tenté de dérober par la force une voiture privée.

A Ben Arous, des individus ont attaqué une boutique d’électroménager à Rades. Une camionnette et 5 motos ont été volées. A Yasminette une boutique a été la cible de pillage.

A Sidi Bouzid, la fourrière municipale a été attaquée. 4 motos ont été volées et un magasin a été pillé. Les casseurs ont tenté de dégrader un transformateur d’électricité de la STEG. Ceci a causé une coupure de l’électricité dans plusieurs quartiers de la ville.

A Béja, la recette des finances a été attaquée à Nefza en plus de la fourrière municipale et le siège de la municipalité.

Le poste de sécurité nationale de la région a été aussi attaqué.

A Kébili, la fourrière municipale a été attaquée et à Siliana, le siège d’une agence bancaire a été la cible d’une tentative d’intrusion.

Le porte parole du ministère de l’Intérieur a démenti dans cette même déclaration la rumeur qui parle du décès d’une personne à cause du gaz lacrymogène à Kasserine.

Khelifa Chibani a noté qu’un individu a percuté le véhicule du délégué de Jibiniana. Le chauffeur du délégué a été transféré à l’hôpital.

9 janvier : Les manifestations contre la cherté de la vie tournent à l’affrontement violent

Un mort dans des manifestations contre la cherté de la vie

http://www.rfi.fr/afrique/20180109-...

Des manifestations pour protester contre la hausse des prix et le chômage ont eu lieu hier lundi 8 janvier dans plusieurs villes du pays : Tunis, Gafsa, Kasserine ou encore Sidi Bouzid. Les protestations ont dégénéré en affrontements avec la police : un manifestant est mort dans la soirée à Tebourba, à une quarantaine de kilomètres de la capitale.

Il s’appelait Khomsi el-Yerfeni, il était chômeur, et selon plusieurs témoins, il serait mort après avoir été percuté intentionnellement par une voiture de police. Cette version est démentie par le ministère de l’Intérieur tunisien, qui parle lui dans un communiqué d’un décès par asphyxie pour cause d’asthme, et a ordonné une autopsie.

La mort de ce manifestant intervient alors que les protestations contre la vie chère se multiplient depuis quelques jours en Tunisie. Lundi 8 janvier, elles ont atteint une dizaine de villes. Et presque partout les forces de l’ordre sont intervenues pour les disperser à coups de gaz lacrymogènes.

9 janvier : Gabès, Le siège de la délégation d’El Hamma saccagé

https://africanmanager.com/gabes-le...

Des unités de l’armée se sont déployées autour du siège de la délégation d’El Hamma après que des jeunes ont envahi et saccagé le local, au cours de la nuit de lundi à mardi.

Les assaillants ont détruit tous les équipements de bureau et dilapidé les documents administratifs qu’ils ont, ensuite, brûlés en pleine rue, indiquent à l’agence TAP des témoins oculaires.

Les manifestants avaient auparavant bloqué la route nationale n°16, pas loin du siège de la délégation, et brûlé des pneus.

9 janvier : Les manifestations contre la cherté de la vie tournent à l’affrontement violent

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Les manifestations qui se multiplient contre l’augmentation des prix, suite à la loi de finances 2018, ont tourné à l’affrontement dans plusieurs villes du pays. Un homme a succombé à l’inhalation des gaz lacrymogènes à Tébourba. Un scénario qui rappelle les événements ayant conduit à la chute du régime de Ben Ali.

Des affrontements ont éclaté, lundi 8 janvier, dans plusieurs villes de Tunisie faisant un mort à Tébourba (à une quarantaine de kilomètres de Tunis), selon le ministère de l’Intérieur.

Depuis l’adoption de la loi de Finances 2018 axée essentiellement sur une augmentation des taxes, le feu couvait sous les cendres. À Sidi Bouzid, Meknassy, Kasserine, Thala, Gafsa, Tébourba et Tunis, des manifestants ont exprimés leur colère face à la flambée des prix et l’accélération des projets programmés par le gouvernement.

Confrontation avec les forces de l’ordre

Des tensions qui ont lieu alors que la Tunisie est en état d’urgence depuis les attentats de 2015. Un régime d’exception qui octroie des pouvoirs d’exception aux forces de l’ordre, et permet notamment l’interdiction de grèves et des réunions « de nature à provoquer le désordre ».

Un peu partout, les manifestations ont tourné à la confrontation avec les forces de l’ordre, qui ont usé de gaz lacrymogènes en abondance pour disperser les manifestants. À Tébourba, un jeune homme est mort. Il a succombé à l’inhalation de ces gaz, selon le ministère de l’Intérieur.

De quoi mettre le feu aux poudres : les protestations ont viré à l’émeute et au saccage notamment à Téboura et à Hay Ettadhamen, la plus importante cité populaire de Tunis. Des commerçants ont tenté de défendre leurs biens tandis que des agences bancaires et des grandes surfaces ont été pillées.

Des habitants de Gafsa ont quitté la ville pour se diriger vers l’Algérie. « Pauvreté, chômage, on quitte le pays ! » lançait l’un d’eux, arborant le drapeau algérien.

9 Janvier 2018 : La situation à Tebourba

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La région de Tebourba a connu un calme précaire dans la matinée du 9 janvier 2018 avant la reprise des affrontements entre manifestants et force de l’ordre juste en face du siège régional de l’UGTT.

D’après notre correspondant Houssem Bouhali, les manifestants s’en sont pris aux forces de l’Ordre en leur jetant des pierres d’où la riposte des autorités en usant du gaz lacrymogène.

09 Janvier : Béja, le poste de police de Nefza incendié

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Le poste de police de la délégation de Nefza dans le gouvernorat de Béja et deux véhicules sécuritaires ont été incendiés alors que des dégâts ont été enregistrés au niveau du siège de la municipalité après qu’un nombre d’individus ont pris d’assaut le bâtiment.

Notons également que des troubles ont eu lieu à la cité El Mazara à Béja.

09 Janvier : Déploiement de l’armée nationale à Kélibia

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Mourad Belhaj, délégué de Kélibia a confié à Mosaïque FM que des unités de l’armée nationale ont été déployées au centre ville pour protéger les institutions publiques et privées et les agences bancaires.

Il a souligné en revanche, que le calme est de retour dans la ville.

Le poste de police de la délégation de Nefza dans le gouvernorat de Béja et deux véhicules sécuritaires ont été incendiés alors que des dégâts ont été enregistrés au niveau du siège de la municipalité après qu’un nombre d’individus ont pris d’assaut le bâtiment.

Notons également que des troubles ont eu lieu à la cité El Mazara à Béja.

9 Janvier 2018 : Sousse, tentative de pillage d’une grande surface commerciale

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D’après notre correspondante à Sousse, des protestataires ont bloqué les croisements de Sidi Abdelhamid et de Kouchet Elbilik, et d’autres ont jeté des pierres sur le poste de sécurité de Bouhssina.

Par ailleurs, un nombre d’individus ont tenté de piller une grande surface commerciale à Khezama mais des agents de sureté sont intervenus pour les disperser.

9 Janvier : Déploiement d’unités militaires à Kébili

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Un groupe de jeunes de la délégation de Souk Lahad à Kébili ont brûlé des pneus pour bloquer une route menant à l’entrée de la ville et ce pour protester contre la cherté des prix. D’autres ont tenté d’attaquer un poste de sécurité mais les forces de l’ordre ont utilisé le gaz lacrymogène pour les disperser.

Par ailleurs, des unités militaires ont été déployées devant une grande surface au centre ville de Kébili alors que des renforts ont été envoyés pour protéger les différents postes sécuritaires.

9 Janvier : Gafsa, un agent de la protection civile blessé à l’œil

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Un agent de la protection civile à Gafsa, a été blessé à l’œil ce mardi soir 9 janvier 2018 après avoir été touché par une pierre alors qu’il essayait de dégager la route bloquée près d’un croisement entre le chemin de fer et la route nationale numéro 15 reliant Gafsa et Gabès. Il a été transporté à l’hôpital régional pour recevoir les soins.

9 Janvier : Kasserine, reprise des affrontements à la cité Ennour

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Les affrontements entre des protestataires et des forces de l’ordre à la cité Ennour dans le gouvernorat de Kasserine, ont repris ce soir 9 janvier 2018.

Des protestataires ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont répliqué en utilisant du gaz lacrymogène pour les disperser.

09 Janvier : Ben Arous : la route entre Hammam Lif et Borj Cédria bloquée

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Un nombre de protestataires ont brûlé des pneus, bloquant la route nationale numéro 1 entre Hammam Lif et Borj Cédria dans le gouvernorat de Ben Arous.

9 Janvier : Ben Arous, une tentative de pillage d’une grande surface, avortée

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D’après l’Agence Tunis Afrique Presse, les forces de sécurité ont fait avorter une tentative de pillage d’une grande surface commerciale à Yassminet dans le gouvernorat de Ben Arous.

En effet, un nombre d’individus ont pris d’assaut cette grande surface ce qui a provoqué un état de panique auprès des citoyens mais les forces de sécurité sont intervenus rapidement et ont réussi à les repousser.

9 Janvier : Nabeul, attaque aux cocktails Molotov contre des policiers

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Des protestataires au centre ville de Nabeul ont lancé des cocktails Molotov sur des forces de sécurité et les ont contraint à quitter les lieux.

Quatre véhicules de l’armée nationale et un véhicule de la garde nationale, ont été déployés dans la ville pour protéger les postes sécuritaires et les grandes surfaces commerciales.

Par ailleurs, la ville de Hammamet Nord a connu des émeutes quand des protestataires ont brûlé des pneus, bloquant la ceinture périphérique.

8 janvier 2018 : Nuit de tensions !

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Les manifestations nocturnes se poursuivent, en ce lundi 8 janvier 2018, dans plusieurs régions du territoire tunisien. Elles avaient débuté à Tebourba (La Manouba), Kasserine, Thala, Feriana et Sbeitla (Kasserine) et se sont étendues à Bouhajla et la Oueslatia (Kairouan), Gafsa et à la Cité Ettadhamen et Intilaka (Tunis). Les manifestations contre la Loi de finance 2018 se transforment en heurts violents Des jeunes manifestants sont sortis, cette après-midi, pour protester contre la hausse des prix décidée par la loi de Finances 2018. Ces mouvements de protestation ont rapidement dégénéré et des tensions ont éclaté par la suite. Les protestations ont pris une nouvelle tournure et des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. A Kasserine, en début de soirée, des jeunes se sont introduits au dépôt municipal et ont volé près de 30 motos. Tensions, saccages et vandalismes sont enregistrés dans plusieurs villes A l’heure de la rédaction de ces lignes, des protestataires ont, mis le feu dans des pneus, vandalisé des quartiers et pillé des magasins et autres établissements. Ces évènements, avec le même modus operandi, ont eu lieu dans la Cité Ettadhamen et Intilaka à Tunis, Ksar à Gafsa, Bouhajla et la Oueslatia à Kairouan. Un point de vente de Magasin Général a été assailli et vandalisé par des casseurs à la Cité Intilaka à Tunis. Dans le gouvernorat de Gafsa, plus exactement à la délégation d’El Gtar, les manifestants ont vandalisé le poste de Police et le siège de la délégation, ils ont également volé plusieurs boutiques et magasins. La situation s’est envenimée, aussi, à Sakiet Sidi Youssef au Kef. Les manifestants sont entrés par effraction dans des logements sociaux et se sont appropriés les lieux. D’autres manifestations se sont déroulées à Bir Bouregba et à Bir Lahfay, durant lesquelles les jeunes ont barré des routes bloquant, ainsi, plusieurs passages.

Un manifestant décédé à Tebourba

Le manifestant Khomsi Ben Sadek Eliferni est décédé en cette soirée du lundi 8 janvier 2018 à Tebourba (gouvernorat de la Manouba) lors des affrontements qui ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre plus tôt dans la journée. Son décès a été enregistré à l’hôpital de la Rabta à 22h ce soir. Selon une source médicale, Khomsi Ben Sadek Eliferni est arrivé à l’hôpital en état d’asphyxie. Son corps comportait, toutefois, des blessures. De leur côté, des témoins oculaires affirment qu’il a été écrasé par une voiture, ce qui a entrainé sa mort. Aucune source officielle ne s’est prononcée à l’heure actuelle sur les raisons de ce décès. Les ministères de l’Intérieur et de la Santé donnent leurs versions des faits Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué dans la soirée pour donner sa version des faits. Dans ce communiqué, le ministère indique que le service des urgences de l’hôpital local de Tebourba a admis un citoyen, natif de 1972. Le staff médical a assuré que le citoyen en question était dans un état anormal et qu’il souffrait d’une maladie chronique (asthme), ajoutant que son corps ne comportait aucune trace de violences. Il a été transféré à l’hôpital de la Rabta à la capitale où il a reçu les soins nécessaires, sauf qu’il a trouvé la mort. Le même communiqué ajoute que le corps a été soumis au médecin légiste pour déterminer les causes du décès.

Le département de la Santé a précisé, de son côté, dans un communiqué émis ce soir, que le décès de Khomsi Ben Sadek Eliferni à Tebourba est survenu à 21h55mn très exactement. « La victime, âgée de 43 ans, a reçu les soins nécessaires au service des urgences de l’hôpital local de Tebourba et a été transférée, par la suite, à la réanimation des urgences de l’hôpital Rabta à Tunis où elle est décédée », peut-on lire.


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