Magnifique appel de journalistes
Des journalistes et ONG dénoncent dans une tribune les poursuites systématiques dont ils font l’objet quand ils s’intéressent aux activités du groupe Bolloré, notamment en Afrique.
Mardi, le tribunal de Paris relaxait l’hebdomadaire les Inrocks contre une plainte en diffamation du groupe Bolloré. Ce mercredi, c’était au tour de Médiapart, de l’Obs, du Point et de deux organisations non gouvernementales, Sherpa et ReAct, de passer devant la justice, pour les mêmes causes.
Depuis 2009, Bolloré et consort ont ainsi porté plainte une vingtaine de fois contre des titres, des ONG, des lanceurs d’alerte ou des avocats qui dénoncent certaines activités de ce groupe et de la holding luxembourgeoise Socfin.
Les journalistes de la presse judiciaire, excédés par ces méthodes d’intimidation de « tous les maillons de la chaîne des défenseurs des droits », ont publié mercredi sur Bastamag une tribune pour affirmer leur refus de ces méthodes.
Ils dénoncent ces « poursuites-baîllon », étudiées pour « faire pression, fragiliser financièrement, isoler tout journaliste, lanceur d’alerte ou organisation qui mettrait en lumière l’activité et la production de ces grands groupes ».
Caroline Constant journaliste
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